Décidément, Paul, vous n’avez pas que des amis sur Agoravox !
Ce que vous dites est pourtant essentiel, et si certains des commentateurs qui précèdent et qui ont brandi la hache de guerre ont, par hasard, des enfants scolarisés, ils feraient bien de « revoir leur copie » !
Il faut qu’ils sachent que, dans notre vieille institution « Education nationale », on promeut aux rangs de responsables administratifs des personnes qui ont un profil bien ciblé... et, quand ils sont issus des rangs des professeurs, ils étaient, très souvent, de bien piètres enseignants... d’où leur volonté d’obtenir un autre poste !
Il faut qu’ils sachent, également, que ces « hiéraques » ne sont jamais (au grand jamais) remis en question par leurs supérieurs. (Ils ont tous les droits sur leurs « administrés » et peuvent en abuser... même si certains ne le font pas. Mais, en tous cas, on ne met jamais leur parole en doute).
Il faut qu’ils sachent, enfin, que lorsqu’ils ont commis une faute ou sont pris en défaut, les « mesures disciplinaires » qui leur sont appliquées, (généralement, déplacement d’office), correspondent, en fait à une promotion ! Tel principal ou proviseur, par exemple, sera déplacé d’une sous-préfecture vers une capitale régionale, et obtiendra un établissement à l’effectif supérieur (promotion en grade, et augmentation de salaire)... Oui, c’est comme cela que ça fonctionne dans notre « belle institution » ! Les « chefs » se reconnaissent entre eux, et ne se désavouent jamais entre eux, non plus !
De sorte que les enseignants qui ont un peu de personnalité et un peu d’esprit critique doivent se plier aux règles édictées (par qui ? pour quoi ? au nom de quels principes ?) ou subir blames ou autres infamies des « chefs » qui n’en méritent pas le nom !
Les Recteurs, quant à eux, sont souvent issus de la société civile... mais ils sont (comme les préfets) désignés par les gouvernements en place !
Ce qui est dit sur W. Marois l’apparente à certains que nous ne nommerons pas ! Mais il est à leur image !
Merci, Paul, de fournir des éléments de réflexion qui peuvent dépasser l’information purement factuelle.