Les professeurs du lycée Adolphe Chérioux de Vitry-sur-Seine
font valoir leur « droit de retrait »,
depuis mercredi 3 février 2010, après l’agression au couteau d’un lycéen dans
leur établissement. Ce droit permet de ne plus accomplir son service en cas de
« danger grave et imminent pour la vie ou la santé » des personnes. Les professeurs mettent en cause
l’insuffisance du personnel de surveillance et pose comme condition de leur
reprise de travail le doublement du nombre de surveillants.
« L’émotion, ça ne peut pas durer une semaine ! », parole de DRH
Le rectorat a laissé passer l’orage et exige désormais la reprise des cours sous peine de retenue de salaire pour « service non fait ». La directrice des ressources humaines, Josette Théophile ( à ne pas confondre avec « anthropophile ») renchérit avec humanité : « Nous comprenons, dit-elle, l’émotion des personnels devant des faits graves qui appellent des mesures.Mais l’émotion, ça ne peut pas durer une semaine. Quel est le sens de priver les élèves de cours et de déserter l’établissement ? Cela ne règle rien." (1) Cette « émotion (qui) ne peut pas durer une semaine » rappelle « la mode du suicide » à France Télécom brocardée par son PDG au grand coeur, Didier Lombard. En attendant, le recteur qui n’est pas moins philanthrope, n’ a répondu que par une demi-mesure en proposant 6 médiateurs scolaires chargés de la lutte contre l’absentéisme ( !) - ce qui n’est pas le problème de sécurité posé - et 3 surveillants, et vogue la galère !
Aussi est-il utile peut-être d’apprendre à ces professeurs de Vitry-sur-Seine qui est leur nouveau recteur William Marois, nommé en décembre dernier, pour qu’ils sachent quelle confiance lui faire. Ce recteur s’est signalé quand il exerçait à Montpellier par des méthodes de voyou. Et on pèse ses mots. C’est sans doute ce qui lui vaut de monter dans l’estime du ministère. Cet individu n’a qu’une idée très floue de ce que sont les droits et les devoirs en démocratie.
William Marois, l’auteur d’un bréviaire de basse police
Il est d’abord l’auteur d’une circulaire de 36 pages publiée curieusement le 2 mai 2002, entre les deux tours de la présidentielle qui a mis aux prises M. Chirac et M. Le Pen. Un acte d’allégeance opportun ? Le titre de son bréviaire, « Aide aux personnels en difficulté », ne doit pas faire illusion, en effet, car c’est exactement le contraire dont il s’agit. Le but est, sous couvert de ce leurre d’appel humanitaire, de donner aux chefs d’établissement les moyens de se débarrasser sans état d’âme des personnels qui les indisposent (2).
1- Le procédé de l’amalgame
On est ainsi stupéfait de découvrir que le terme « difficulté » est un amalgame qui recouvre dans ce bréviaire à la fois des fautes professionnelles, les congés de maladie, des délits ou des comportements variés non conformes aux volontés de la hiérarchie, comme l’expression de la liberté de conscience. Ainsi les fiches n°1 et n° 2 ne font-elles pas de différence entre,
- d’un côté, des délits (pratiques frauduleuses / racisme / état d’imprégnation alcoolique / usage de drogue / problèmes de moeurs) et des fautes professionnelles (absences répétées injustifiées),
- et, de l’autre, des incriminations laissées à la libre interprétation du chef hiérarchique : qu’est-ce qu’une « difficulté d’adaptation », par exemple, « un isolement excessif », « une hyper-activité et dépendance au travail » ou bien encore « un refus d’obéissance » ? Faut-il croire à une autorité infaillible pour ne pas frémir devant les illustrations toutes personnelles ou fantaisistes qui peuvent être données de ces griefs ! Quant au « chahut dans la classe », qualifié de « difficulté de gestion de la classe », peut-on exclure la responsabilité d’élèves, de parents ou même d’un chef d’établissement qui décident de se payer « la tête d’un prof » ? Ou encore, un chef d’établissement n’ a-t-il aucune responsabilité quand dans ses consignes écrites de début d’année, il interdit expressément toute exclusion ponctuelle de la classe d’éventuels individus perturbateurs, en contradiction même avec la circulaire du 11 juillet 2000 qui l’autorise ?
2 - Une aide sous forme de psychiatrisation et de poursuite judiciaire
Quant à l’ « aide » prodiguée, elle présente deux volets :
1- l’un est médical avec une possibilité donnée au chef hiérarchique de choisir une réponse psychiatrique à une « difficulté », avec l’obligation pour le subordonné de comparaître devant un comité médical départemental qui distribue et contrôle les divers congés médicaux. La porte, on le voit, est ouverte à la psychiatrisation de l’opposant.
2- L’autre volet, purement policier, est une procédure strictement balisée afin que le chef hiérarchique ne commette pas d’erreur qui empêche la sanction de tomber ou la retarde : l’étape de « l’instruction » est particulièrement détaillée avec la technique d ’élaboration du rapport d’accusation : « comment constater les faits et repérer les difficultés liées au comportement général et à l’exercice du métier d’enseignant ou d’agent » ( fiches n° 1 et n° 2) ; la fiche 3 traite de « la qualification des faits » : est-ce une faute ou une insuffisance professionnelle ? Elle met en garde contre la confusion entre les deux qualifications qui pourrait conduire le juge à écarter la sanction attendue. Enfin la fiche n° 5 , intitulée « Comment rédiger un rapport », insiste sur l’importance de s’en tenir aux faits et aux témoignages, et sur la nécessité de conclure par une des quatre demandes suivantes : 1- une aide technique pour éclairer une situation confuse, 2- une inspection, 3- une expertise médicale ou sociale, 4- une sanction. Quant au « traitement d’urgence » d’une « difficulté », trois mesures sont rappelées : 1- l’interdiction d’accès à l’établissement, 2- la suspension de l’agent, les congés d’office, afin de donner un délai de 1 à 4 mois pour réunir le comité médical départemental, ou 3- le conseil de discipline.
3- Des dénonciations anonymées protégeant le délateur
La fiche n° 23 sur « les procédures disciplinaires » fait carrément peur : elle précise que l’établissement du dossier d’accusation peut comprendre des témoignages de parents et d’élèves, « intégrés sous la forme de copies anonymes de telle sorte que leurs auteurs ne puissent pas être identifiés. » Les effets de la loi liberticide du 12 avril 2000 qui protège les auteurs de dénonciation au détriment de leur victime, sont, on le voit, activement recherchés : tout professeur jugé indocile peut être accusé désormais anonymement sans qu’il puisse se défendre ; et un dossier secret est officiellement reconnu ! Faut-il nommer les régimes politiques passés qui se sont illustrés par ces méthodes policières ?
4- La dénaturation de la loi qui protège le fonctionnaire
Un dernier indice confirme la nature inquisitoriale de cet exercice du pouvoir décrit dans le bréviaire de William Marois pour venir en « aide aux personnels en difficulté » ! C’est la dénaturation du texte fondateur en matière de protection du fonctionnaire contre les attaques de toutes sortes à l’occasion de ses fonctions, l’article 11 de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Ce qui est tout de même le comble de l’impudence ! La fiche n° 6, intitulée humanitairement « Accompagner un agent victime d’acte de violence », lui est consacrée.
Sans doute commence-t-elle par souligner que la loi accorde au fonctionnaire une protection renforcée, mais c’est pour aussitôt dénaturer l’esprit et la lettre de l’article 11 qui stipule pourtant que « la collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. »
La fiche n° 6 de William Marois, elle, transforme le devoir de protection en une simple possibilité ! « Tout agent, est-il écrit, peut bénéficier sur sa demande, auprès du service des affaires juridiques et contentieuses du rectorat de la protection juridique. Un avocat est mis alors à sa disposition, les frais de justice sont pris en charge par l’administration. » Cette différence entre « est tenue de » et « peut »... peut paraître anodine pour un non-initié. Quand on est familier des méthodes en vigueur dans l’Éducation nationale, ce remplacement du devoir par la simple possibilité prend tout son sens. Le refus de protection est le plus souvent la règle sauf quand est poursuivi en justice un voyou d’administrateur en position d’agresseur soupçonné : il a droit, lui, systématiquement à cette protection. On aurait attendu d’un livret qui se propose d’offrir une « aide aux personnels en difficulté » qu’il copie au moins correctement la loi sans la dénaturer, à défaut d’être un engagement du recteur à la respecter scrupuleusement à l’avenir.
William Marois, un recteur qui a déjà inventé des fautes de service imaginaires
Mais William Marois ne s’est pas contenté de faire de la théorie : il est passé à la pratique, il a même fait dans l’expérimentation. Comment s’y prendre, en effet, quand un professeur qu’on veut détruire, n’offre le flanc à aucune des incriminations inventoriées ci-dessus, malgré l’imprécision de leur qualification ? Qu’à cela tienne, il suffit d’inventer des fautes de service imaginaires, comme on accuse de la rage son chien qu’on veut noyer. Quand on a sous ses ordres un inspecteur d’académie et un principal aussi voyous que soi, ce n’est pas difficile. Un professeur a donc été sanctionné d’un blâme le 12 avril 2004 à Nîmes (3). Manque de chance ! Le tribunal administratif de Nîmes, deux ans et demi après, a annulé, le 7 décembre 2006, le blâme comme illégal pour inexistence matérielle de motif et violation de procédure, c’est-à-dire que les fautes de service alléguées pour la sanction n’existaient pas !!! À quoi sert un service des affaires juridiques et contentieuses d’un rectorat ? À rien quand un administrateur-voyou est à sa tête, c’est-à-dire un administrateur qui entend violer la loi chaque fois qu’il y a intérêt parce que tel est son bon plaisir !
William Marois n’aurait-il pas dû être sanctionné à son tour ainsi que les voyous d’administrateurs qui se sont prêtés à cette violation délibérée de la loi, pour avoir, par leur conduite, jeté le discrédit sur l’institution toute entière de l’Éducation nationale ? Pas du tout ! Il a été nommé ensuite recteur à Bordeaux. Et le voici aujourd’hui dans l’académie de Créteil. Il a même été question de lui pour de plus hautes fonctions. Les professeurs de Vitry sont prévenus : M. William Marois est un administrateur dont sa circulaire du 2 mai 2002 montre qu’il a une conception inquisitoriale de sa fonction ; il s’est moqué publiquement du droit dans ses fonctions antérieures. Il n’en a subi aucun dommage. Au contraire, il voit que ça lui réussit. Il n’y a pas de raison qu’il ne continue pas ! À bon entendeur salut ! Paul Villach
(1) Le Monde.fr, 6.02.2010
(2) Paul Villach, « Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir », Éditions Lacour, 2003.
Merci, Paul Villach, de faire connaître ce triste individu à ceux qui ne savent pas grand chose à l’Education nationale. C’est un monde complexe sans doute, qui mérite d’être amélioré. Mais il est infiltré par des sarkozistes qui rêvent de le détruire.
Fogiel me demandait sur Europe 1, le 18 novembre dernier, ce que j’apportais comme information nouvelle ? Voici un exemple : une présentation de Marois, recteur de Créteil, que jamais les médias officiels ne feraient !!!
Oui, ce sinistre individu continue son chemin dévastateur ! La violation de la loi quand il était à Montpellier semble lui avoir servi de tremplin pour une carrière de recteur et peut-être même davantage... Odieux ! On ne peut accepter que l’Éducation nationale soit discréditée par de pareils individus. Paul Villach
Villach, je vais être gentil avec toi, pour changer
L’idée initiale est bonne : présenter le personnage en question. Seulement, ce n’est pas une présentation que tu fais, mais une exécution en règle ! Tu peux penser ce que tu veux du sieur Marois, c’est ton droit. Là, tu ne donnes pas une information : tu exprimes une opinion. Saisis-tu la différence ?
Je ne défends ni l’intéressé, ni l’administration-voyou, mais :
- je te cite : "incriminations laissées à la libre interprétation du chef hiérarchique : qu’est-ce qu’une « difficulté d’adaptation », par exemple, « un isolement excessif », « une hyper-activité et dépendance au travail » ou bien encore « un refus d’obéissance » ? Faut-il croire à une autorité infaillible [...]
Dans la vraie vie (c’est à dire hors de l’EN, n’est-ce-pas), c’est le rôle d’un hiérarchique que d’évaluer ses collaborateurs. Qui d’autre est à même de le faire ? (A moins de supprimer toute évolution de carrière au mérite et de systématiser promotions et augmentations : belle injustice qui spolie les bons éléments au profit des fainéants).
- pour être journalistiquement constructif, il eût été utile (et impartial) de fournir en annexe de ton article la circulaire en question.
Et sur la forme, je note que tu t’es relâché aujourd’hui : ton orthographe laisse à désirer.
Homme Pressé, ces instructions destinés à mettre hors d’état de nuire les profs incompétents, alcooliques ou autres détraqués me paressent tout à fait judicieuse mais je n’ai jamais vu que ce type de procédure soit jamais mis en branle hélàs. Comme vous le soulignez c’est courant pour des métiers du privé dont on va dire qu’ils comportent moins de responsabilités que d’instruire des adolescents.
Céphale on sent comme une solidarité entre syndicalistes de FT et EN mais détrompez-vous ces gens-là se fichent pas mal de ce qui se passe à l’extérieur de leur petit monde.
L’article de Paul Villach est courageux. Au travers de la figure d’un recteur, il dénonce un système, et ses mauvaises pratiques. En fait, le bréviaire en question a dû être abondamment lu et pratiqué dans l’administration. Ce qu’en dit l’article éclaire bien des comportements d’inspecteurs et de chefs d’établissements (toutes académies confondues), ainsi que la rhétorique qu’ils emploient dans leurs rapports sur les enseignants.
A propos, la résistance contre l’administration-voyou s’organise :
J’ajoute que le cas du blâme pour fautes imaginaires, avec témoignages diffamatoires et anonymes ajoutés au dossier, n’est pas isolé. Il se pratique dans diverses académies, et actuellement. Il faut savoir aussi que quand un enseignant veut témoigner de ce qui se passe vraiment, l’administration-voyou s’empresse de lui monter une procédure disciplinaire stalinienne (le fond est truqué, seules les apparences sont sauves) pour « manquement au devoir de réserve » (idéal pour museler le récalcitrant et l’empêcher de défendre sa réputation quand on le fait passer pour « paranoïaque »). Ceux qui doutent de la réalité de ces pratiques connaissent bien mal l’institution scolaire. Il y a pourtant un moyen très simple de savoir si elles sont avérées ou pas : exiger la levée du « devoir de réserve » et permettre aux enseignants de s’exprimer sans crainte des représailles. Que les commentateurs sceptiques, puisqu’ils sont aussi des citoyens après tout, commencent par là avant de critiquer. Publier les archives des rectorats, ce sera un peu comme découvrir celles de la Stasi...
Un établissement scolaire est une machine extrêmement fermée où les profs tous puissants en font à leur guise sous la protection bienveillante de la hiérarchie corporatiste. Ecrivez à un recteur vous n’en recevrez rien, aucune réponse, il ne se passera rien. Un(e) CPE voudra-t-il(elle) objecter ? On lui pourrira la vie jusqu’à la retraite. Un surveillant déplairait-il ? On le vire, après plus de 30 ans dans le même lycée, au chômedu !
Je souscris entièrement à ce que vous écrivez. J’ai dénoncé ces méthodes depuis 1989, date de parution d’un premier livre, « Cher collègue » : le titre est une antiphrase !
Ces méthodes illégales se retrouvent, comme je l’ai observé pendant 20 ans, sur tout le territoire. Ce sont toujours les mêmes. Il n’ y a que les voyous qui sévissent sur Agoravox pour ne pas le croire ! Paul Villach
Philippe, Le dictionnaire nous dit « Voyou : Individu louche, vivant en marge des lois. Membre du milieu ». Quand nous avons vu les réactions de PV à tous les détracteurs, des commentateurs qui n’étaient pas en ligne avec la pensée unique de PV, cela prend une tout autre dimension. Cela devient presque une caresse. Et s’il parlait un peu de sa propre existence au lieu de parler des autres, cela changerait. Une petite autobiographie non romancée. Du pure et dure qui remonte jusqu’à l’enfance. On comprend toujours beaucoup de choses en remontant le fil.
Pour changer avec le ton du procureur qui me précède... Bon article, Paul Mais je crois qu’il ne s’agit pas de « bon plaisir » Il se sait couvert Luc Chatel , je pense,place ses hommes et lance des coups de sonde Pour mettre à mal l’institution et la préparer à la privatisation souhaitée par le pouvoir On en reparlera après les élections...
Ces voyous ont donné des gages de ce qu’ils sont capables de faire : ils ont introduit le ver dans le fruit, le bon plaisir dans le service public comme il sévit dans le privé ! La corruption est à l’oeuvre.
Est-il normal qu’un recteur qui, selon un jugement de tribunal administratif, a violé délibérément la loi avec sa bande de voyous (inspecteur et principal avec la bénédiction de l’administration centrale ministérielle présidée sauf erreur en 2004 par M. Fillon !!!) soit toujours à la tête d’une académie ? Oui s’il faut déconsidérer le service public ! C’est chose faite ! Quelle considération peut on encore avoir pour un pareil délinquant et l’institution qui lui assure sa carrière ? Paul Villach
D’ailleurs, je me propose humblement, si l’auteur et ses avocats le permettent, de réaliser un film palpitant tiré de son dernier ouvrage et dont la bande annonce pourrait être celle-ci :
- Les posts sont supprimés sans explication ni aucune raison valable et conforme à sa charte. - Les articles inutiles paraissent à un rythme toujours plus grand. -
Ceux qui tentent une résistance intérieure dans le seul but de
renforcer la qualité générale et éditoriale du site se voient qualifiés
de fossoyeurs par ceux-là mêmes, dont l’auteur, qui pervertissent le
système à leur seul profit.
Pour ceux qui prennent le train en marche, il faut rappeler que tous
les détracteurs de l’auteur ont commencé par être, sur différents de
ses articles, en simple désaccord avec lui en lui apportant des
commentaires argumentés, contraires à une de ses opinions. Chacun d’eux s’est alors vu traité comme un gamin stupide par un vieux prof pontifiant et incapable de tout dialogue.
La situation actuelle est le résultat de l’attitude d’un auteur à
l’égo démesuré et quotidiennement étalé, pontifiant sur tous sujets. Après
différents essais de dialogue, l’unique solution restante aux
agoravoxiens est de venir s’en moquer, de pratiquer une ironie parfois
sévère ou un humour décapant. Il n’y a aucune attaque faite au site lui-même,
aucune volonté de nuire, mais seulement l’expression d’une révolte
assez générale contre un système opaque de censure qui ne veut jamais
accepter de voir que certains auteurs, mis en avant, sont les pires
responsables du discrédit d’Agoravox.
Question à l’auteur : Supposons que vous ayez maintenant le pouvoir de replier les messages. Que faites vous de mon post ? Vous y répondez en argumentant ? Vous le laissez visible sans y répondre ? Vous le repliez ? Vous
en demandez le retrait, comme vous le faites régulièrement et comme
vous l’avez encore fait à grande échelle sur cet article ?
Tiens, le message hilarant de Sirius a été censuré par un grand démocrate psycho-rigide préférant l’arbitraire d’une censure injustifiée, donc illégitime, à la liberté d’expression et liberté d’en rire.
Malheureusement, ces coups de ciseaux nocturnes font plus de mal au site en détruisant les valeurs sur laquelle l’agora des citoyens repose, que la petite dizaine d’auteurs et commentateurs qui essayent courageusement de faire retrouver au site un fonctionnement éthique et une publication de qualité ...
Paul, le terme de « voyou » ne me convient pas Trop moralisant... et trollattractif Même si des responsables jouent aux petits chefs, ils le font dans le cadre d’un système qui leur donne cette latitude et en référence à des consignes (ou absence de consignes) et des exemples qui viennent de haut
Désolé, mais voyou me convient dès lors qu’il désigne un individu aux activités délictueuses : la calomnie, l’injure, ce sont des délits. Que dire de l’utilisation frauduleuse du pouvoir disciplinaire ? Or un administrateur se doit d’être exemplaire ! C’est vrai, ça fait drôle de parler ainsi aujourd’hui ! On pouffe de rire !
Fuyez la morale, si vous voulez, mais elle vous rattrape. Oui, pas de politique, svp, en usant de moyens délictueux !
Un recteur qui sciemment use du pouvoir administratif et donc disciplinaire en imputant à un professeur qui lui déplaît des fautes de service non seulement imaginaires, mais en en changeant la qualification entre l’ouverture et la fin de la procédure, comme l’a dénoncé un tribunal administratif, use de méthodes de voyous et est disqualifié pour réprésenter la République à la tête d’une académie. Paul Villach
Moi aussi je vais vous faire un nartic sur le conflit que j’ai eu avec mon chef d’il y a 10 ans devant la machine à café. Comme ça si ses nouveaux grouillots lisent Agoravox ils sauront que c’est un vilain. Et ça c’est vraiment un scoop, vous le trouverez pas ailleurs ! Ma pomme c’est mouaaaa comme chantait Maurice Chevalier ...
Outrage à personne ayant autorité, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. C’est le moins que puisse se prendre un élève qui fait une blague innocente propos d’un prof sur un blog : un rappel à la loi. S’agissant d’un subordonné adulte vis à vis d’un haut-fonctionnaire je ne vois pas comment on pourrait faire moins. Par ailleurs le rappel à la loi est suspensif, rappelons qu’ici-même Villach a également gravement diffamé la proviseure d’un collège des environs d’Agde. Que je sache elle n’a pas porté plainte, sans quoi ce second délit permettrait que les deux affaires soient portées devant les tribunaux. Rendez-vous dans 3 mois, délai de prescription de délit par voie de presse - sauf pour ce qui relève de la loi Gayssot mais on n’en est pas encore là (quoique parfois ...).
ceci dit vous avez parlé d’injures publiques, sans doute il ne faut pas considérer cet article et ses 20 lecteurs (dont une dizaine de nouveaux nez, très drôles ils ont rameuté les copains) comme étant suffisamment public. Après tout, vu la tournure des événements, AV devient un peu un cercle privé. Nul raison donc de donner à l’auteur plus de célébrité qu’il n’en demande en exposant ses injures à la personne visée. La grenouille dans son bocal croit faire la pluie et le beau temps, laissons-lui cette illusion. privé des « trolls », ses articles resteront à 5 votes et deux léchages de rondelle. Ils n’en seront que plus étranges en haut de la une du site... on voit déjà qu’aujourd’hui ça monte pas trop.
….je ne vous aime pas du tout parce
que je vous trouve particulièrement lâche dans vos manières de
procéder. Il est évident que lorsqu’on est lâche on vit en
permanence dans la peur. Lorsque vous insinuez que Monsieur Villach
pourrait être poursuivi en justice pour insultes publiques en citant
ses propos tels que ceux-là : « méthodes de voyou » «
quand on a sous ses ordres un inspecteur d’académie et un
principal aussi voyous que soi » « les voyous
d’administrateurs », vous n’espérez que lui faire peur
de la même manière que vous la ressentez pour vous-même.
C’est une illusion, Monsieur de Renève
car vous ne faites que projeter vos peurs en les attribuant aux
autres. Sachez donc que Monsieur Villach ne vous ressemble pas. Vous
en convenez fort maladroitement vous-même dans l’introduction de
votre commentaire où vous écriviez « qu’il faut
reconnaître à Paul Villach un courage manifeste » mais ce
n’était qu’un piètre compliment pour mieux placer vos attaques en
vous imaginant qu’il pourrait trembler comme vous à l’idée de se
retrouver condamné au pénal. Tout le monde n’est pas aussi peureux
que vous, Monsieur de Renève, et je crains que les
administrateurs d’AVox ne se moquent aussi de vous lorsqu’ils
comprendrons que vous les menacez de se retrouver condamnés pour
avoir publié des injures contre William Marois
La défense de Monsieur Villach et
d’agora vox sera très facile. Ils n’auront qu’à plaider au
tribunal qu’ils n’ont fait qu’exprimer leurs opinions politiques et
critiquer en le blâmant le comportement d’un haut fonctionnaire. Je
vous rappelle que la constitution nous donne le droit de demander des
comptes aux administrations.
« Art. 15.
La Société a le droit de demander
compte à tout Agent public de son administration. »
Qu’est-ce la société au singulier
sinon le peuple. Or monsieur Villach est français et en cela il
appartient au peuple et a donc le droit de demander des comptes à
son administration.
Quant à l’insulte, Monsieur de Renève,
il faut que vous appreniez à lire sans commettre de fausses
interprétations. Dans l’expression « méthode de voyou »
ce sont les méthodes qui ont été qualifiées de voyou ce qui veut
dire en langage populaire qu’elles sont contraires à la loi. Ce
n’est qu’une métaphore, c’est à dire une figure de rhétorique. Or,
Monsieur Villach, dit en quoi les méthodes d’action de Monsieur
Willian Marois sont contraires aux lois suprêmes de notre
république.
Décidément, Paul, vous n’avez pas que des amis sur Agoravox ! Ce que vous dites est pourtant essentiel, et si certains des commentateurs qui précèdent et qui ont brandi la hache de guerre ont, par hasard, des enfants scolarisés, ils feraient bien de « revoir leur copie » ! Il faut qu’ils sachent que, dans notre vieille institution « Education nationale », on promeut aux rangs de responsables administratifs des personnes qui ont un profil bien ciblé... et, quand ils sont issus des rangs des professeurs, ils étaient, très souvent, de bien piètres enseignants... d’où leur volonté d’obtenir un autre poste ! Il faut qu’ils sachent, également, que ces « hiéraques » ne sont jamais (au grand jamais) remis en question par leurs supérieurs. (Ils ont tous les droits sur leurs « administrés » et peuvent en abuser... même si certains ne le font pas. Mais, en tous cas, on ne met jamais leur parole en doute). Il faut qu’ils sachent, enfin, que lorsqu’ils ont commis une faute ou sont pris en défaut, les « mesures disciplinaires » qui leur sont appliquées, (généralement, déplacement d’office), correspondent, en fait à une promotion ! Tel principal ou proviseur, par exemple, sera déplacé d’une sous-préfecture vers une capitale régionale, et obtiendra un établissement à l’effectif supérieur (promotion en grade, et augmentation de salaire)... Oui, c’est comme cela que ça fonctionne dans notre « belle institution » ! Les « chefs » se reconnaissent entre eux, et ne se désavouent jamais entre eux, non plus ! De sorte que les enseignants qui ont un peu de personnalité et un peu d’esprit critique doivent se plier aux règles édictées (par qui ? pour quoi ? au nom de quels principes ?) ou subir blames ou autres infamies des « chefs » qui n’en méritent pas le nom ! Les Recteurs, quant à eux, sont souvent issus de la société civile... mais ils sont (comme les préfets) désignés par les gouvernements en place ! Ce qui est dit sur W. Marois l’apparente à certains que nous ne nommerons pas ! Mais il est à leur image ! Merci, Paul, de fournir des éléments de réflexion qui peuvent dépasser l’information purement factuelle.
Il faut rassurer le bouffon de French car et le voyou de Trolléon-Hélicon.
Cet article ne fait que reprendre mot pour mot ce qui est écrit dans deux de mes livres que je cite :
- l’un est paru en 2003, « Les infortunes du Savoir sous la cravache du pouvoir » (Éditions Lacour). Vous y trouvez mon analyse de la circulaire du 2 mai 2002, de la page 124 à la page 131 ! Le sous-titre de ce livre est même « Une tragicomédie jouée et mise en scène par l’Éducation nationale ». Voilà l’avantage de laisser traces dans des livres. On peut s’y reporter le moment venu !
- L’autre livre est paru en 2008, « Un blâme académique flatteur » (Éditions Lacour) : vous y trouvez analysée la machination qui a abouti à cette sanction que le Tribunal administratif de Nîmes a jugée illégale, le 7 décembre 2006, pour inexistence matérielle de motif, c’est-à-dire imputation de fautes de service inexistantes et - en prime - violation de procédure. Du fort joli travail de la part de M. le recteur Marois qui mérite le respect ! Car c’est quand même lui qui a ouvert la procédure disciplinaire le 30 mars 2004 et a signé l’arrêté de blâme le 12 mai 2004 ! À noter pour les gourmets que ces fautes de service imaginaires avaient été présentées au recteur, 5 mois plus tôt, dès le 21 octobre 2003, par le voyou de chef d’établissement, un ancien prof d’ EPS commettant de grossières incorrections quand il s’exprimait par oral ou par écrit : « il va s’en dire », par exemple, dans une lettre, par deux fois, est resté dans les mémoires. Cet individu était soutenu dans son opération par un autre voyou d’ inspecteur d’académie, qui y avait ajouté un petit couplet calomnieux par écrit !
On ne peut pas dire que le recteur William Marois n’ait pas pris le temps de la réflexion avant de prendre sa décision : je suppose qu’il s’est entouré des conseils de son service juridique !
Or le tribunal a sévèrement condamné le blâme dans ses motivations ! À quoi sert-il donc de payer un service des affaires juridiques et contentieuses quand la violation de la loi est délibérée et une méthode de gestion du personnel ?
Pitoyable et tragique à la fois ! Mais telle est la vie cachée de l’Éducation nationale que tout le monde ignore ! Et on se demande pourquoi ça va si mal dans cette institution ? C’est un système hiérarchique fondé sur l’impunité qui oblige même l’individu honnête à se soumettre à ces méthodes honteuses ou à se démettre !
Je ne vois donc pas où il y a matière à poursuites. Si la tentation effleurait ces hiérarques, il y a prescription depuis belle lurette : c’est trois mois pour la diffamation par voie de presse à compter de la commission des faits ! Et puis ils pourraient être retenus par l’étalage non souhaitable des turpitudes que ces deux livres dénoncent, sauf s’il veulent en faire la publicité !
Mais des voyous du calibre de French car et de Trolléon, ça ne voit pas plus loin que le bout de leur nez, aveuglés par leur haine et leur ignorance ! Et puis entre voyous, on se serre les coudes ! Paul Villach
Merci Anny Paule de votre témoignage que seuls ce qui ont vécu dans cette institution, saccagée pour préparer la pribvatisation du service public, peuvent comprendre.
Voyez la réponse que j’ai faite à Djanel.
Quand aux individus qui me courent aux basques, ce sont de tristes sires qui s’ennuient, sont malades, sont payés ou les trois à la fois. Sans importance ! Paul Villach
Bah oui c’est 3 mois à partir d’aujourd’hui. En fait comme les procureurs ne sont pas trop regardants ils ont tendance à vous poursuivre même si les 3 mois sont dépassés invoquant le délit d’outrageà personne dépositaire d’autorité publique, et là c’est 3 ans. Après quoi je pense que cela ne tient pas la route mais il faut quand-même serrer les fesses pendant 3 ans mon bon Popaul. Personnellement je trouve ça trop marrant quand ils se bouffent entre eux, parce-qu’en général ils se soutiennent vaille que vaille y compris dans le cardre d’affaires les plus incertaines qui soient.
- l’un est paru en 2003, « Les infortunes du Savoir sous la cravache du pouvoir » (Éditions Lacour). Vous y trouvez mon analyse de la circulaire du 2 mai 2002, de la page 124 à la page 131 ! Le sous-titre de ce livre est même « Une tragicomédie jouée et mise en scène par l’Éducation nationale ». Voilà l’avantage de laisser traces dans des livres. On peut s’y reporter le moment venu !
Mr Villach peut-on savoir quelles traces vous avez laissé dans le livre Béa de Capri à Carnon ? Où doit-on sortir le spermogramme ?
Poor-Professor.Pendant un cours
d’archéologie à l’université, l’éminent professeur Mabuse présente à
ses étudiants une très vieille lampe à huile découverte en Asie
Mineure. Au moment où il saisit la lampe, un génie en sort et
dit d’une voix grave :
« Professeur
Mabuse, pour te récompenser de ton comportement désintéressé et
exemplaire, je vais t’accorder un vœu parmi
trois propositions. Tu choisiras sans pouvoir revenir en arrière et,
ensuite, je disparaîtrai à jamais.
Voici
les trois souhaits que je te propose : une richesse infinie, une
sagesse infinie, ou une beauté
infinie ».
Le
génie laisse au professeur quelques secondes pour réfléchir puis il
demande :
« Je
t’écoute, quel est ton choix ? »
Sûr
de lui et sans l’ombre d’une hésitation, le professeur Mabuse répond :
« Je
choisis l’infinie sagesse ».
« Eh
bien c’est fait ! » répond le génie en s’évanouissant dans un
nuage de fumée.
Maintenant,
toutes les têtes des étudiants se tournent vers le professeur Mabuse,
dont le visage apparaît auréolé d’un halo de
lumière.
Billet pertinent , et bien sûr , les voyous viennent défendre les voyous... Quelques salopards sont payés pour faire couler la boutique , c’est une évidence.... C’est pourtant bien simple , il manque des profs et des pions.....alors qu’il y a des étudiants qui ne demandent que ça , pour arrondir les fins de mois .....
Eh oui, les voyous viennent défendre les voyous ! Il y en a même un - un certain Lionel - qui a l’air de venir de loin pour se faire du bien en dégorgeant sa bile.
Et après ça, vais-je au moins avoir droit à un petit quelque chose de la Sécurité sociale, puisque je lui ai épargné la dépense d’un purgatif ou d’un laxatif ?
Vous noterez qu’il n’y a pas un seul argument pour contrer les miens !
Marrant ces gens dont le comportement (venir lire et/ou écrire) dément la bordée d’injures et d’attaques personnelles dont ils se déballonnent ! Cela ne me viendrait pas à l’esprit ! Il y a tellement mieux à faire ! J’en déduis que je dois leur apporter quelque chose à leur corps défendant ! Je ne parle pas de leur esprit. En ont-ils un ?
Et ce plouc (il me dit qu’il est comme moi de Bretagne où « plough » qui signifie « le village », a donné ce terme français ) ose encore citer Einstein pour parler de l’infini de la bêtise humaine. Einstein avait bien raison, il suffit de lire les billevesées de ce Lionel ! Paul Villach
Bon, il y a vraiment trop de voyous, voyez-vous ...Voyons, que pouvons-nous faire ? Lâcher la police ? Mince, c’est déjà fait (pour les élèves en tous cas.)
Moi j’ aime bien la boursouflitude , mais ce que j’ préfère c ’est le fauteuil avec accoudouares avec le frétillant Lieutieuniant Colonel Honoraire de Gendarmerie Beau .
A ce moment là je suis dans mon milieu .
Rocla de Hadoque Capitaine Honoré par Tintin des éditions Hergé de la ville de Bruxelles dont le De Maneken te Pisse à la Raie .
Faut dire que ce sieur Lionel est un auteur très pointu et surtout très prolifique ! pensez-donc ! une crotte tous les deux ans......d’ailleurs j’exagère , une crotte qui ressemble à un pêt de mouche drosophyle......
décidément pire haleine vous n’avez jamais dépassé le stade anal. Sortez un peu de pipi caca. On sait que les articles de PV s’y prêtent mais quand même.
Merci monsieur Villach pour ces précisions à propos de ce recteur, on comprend mieux malheureusement ce qui est en train d’arriver à l’Education Nationale.
Ce que je ne comprend pas par contre, c’est la tonne de commentaires désagréables et non argumentés qui fleurissent systématiquement sous vos articles.
Je ne suis pas souvent d’accord avec vous, mais là, je me demande si je ne soutient pas une galère sur laquelle ce sont embarqués des trolls qui ouvrent des voies d’eau à coup de hache.
On voudrait saborder Avox que l’on s’y prendrait pas autrement.
En attendant de pouvoir vous commenter dans un air plus respirable.
Cette pollution des débats est à l’évidence une opération concertée de destruction du site. Mais je pense que la rédaction s’en préoccupe. Paul Villach
Mais nous visons la destruction du monde tout entier, cela commencera par AgoraVox ; vous êtes devenus trop gênant pour la marche du nouvel ordre mondial Paul Villach. Méfiez-vous si vous voyez quelqu’un qui vous suit, ou une voiture stationner un peu longtemps à proximité de votre pavillon. De même, n’appelez plus qu’à partir d’une cabine téléphonique.
@ auteur et qui daigne lire, vouloir comprendre, agir.
Petite anecdocte perso :
De l’autre côté de la barrière, en blouse blanche donc, pour bons et loyaux services on m’offre une bouteille de Muscat d’Alsace d’une grand Maison dans un millésime rare et exceptionnel _ 1963. La boutanche -col vert- s’est vue foudroyer dans la pénombre un soir sur le mur blanc de l’enceinte de l’établissement. Pas touche et pas de questions à se poser....
Si les confrères médecins se font leur beurre dans l’hypochondrie ( 15% de la population pour 85 % du CA du cabinet libéral), les avocats traitent et entretiennent la parano.
Maintenant, je me pose vraiment des questions. Qui est derrière cette offensive concertée ? La volonté de détruire PV et par ricochet AGORAVOX est manifeste.
Parler de cabale n’est pas suffisant, autre chose se cache sous ces commentaires nauséabonds.
Encore une fois ce type, PV, n’argumente jamais : utilisez le moteur de recherche pour voir ! Vous ne trouverez qu’insulte aux contradicteurs et gloussement envers ceux qui partagent ses vues.
Merci pour cet excellent article. Il est important de suivre les acteurs qui incarnent cette politique délibérée de destruction de l’Education nationale.
@ zadig,
Je pense comme vous. De plus, je trouve très étrange l’absence de réaction de Revelli et de son équipe.
Je me demande donc s’il ne faut pas conclure que nous assistons, en fait, au suicide - volontaire et assumé - d’Agoravox...
Si vous avez regardez cette émission sur ARTE ce soir, vous avez la réponse à votre question. Il y en a qui se croient journalistes. Qui pissent des lignes comme ils pissent contre le mur. Si vous retournez à mes interventions sur les articles précédents, vous trouverez tous ce que j’ai à dire sur ce phénomène PV. L’autopromotion n’est pas absente dans cette comédie.
Mais attention, je n’ai pas dit qu’il est le seul candidat dans cette « soupe » à l’information. Le journalisme citoyen, c’est pas ça. C’est chercher à rapprocher rédacteurs et commentateurs pour en retirer une leçon en commun. Concurrencer les journalistes, c’est faire semblant qu’on a le pognon pour le faire. Complémentaires, en harmonie, avec les journalistes, oui. Apporter une vision avec le recul, ce que les journalistes ne peuvent faire pris par le temps.
Les journalistes ont les moyens financiers de leur politique... les blogueurs ont les moyens de l’analyse avec le recul et le temps pour le faire sans devoir copier cette manie.
Je ne vais pas être long.Merci Monsieur Villach pour cet article.Je travaille dans l’education Nationale.Ce que vous dite est l’exacte verité de son fonctionnement.Il est vrai que la plupart de mes collègues ne veulent pas le voir.Trop perturbant, trop angoissant....alors ils s’accrochent pour vivre a peu près dans la tranquillité a des illusions du passé.Ils font comme ci ça n’avait pas trop changé.Mais après tout , le pays en entier est dans cet état.Ce que j’ai du mal a comprendre par contre c’est tout ces abrutis qui disent n’importent quoi et qui se précipitent comme des vautours sur vos textes.Je sais qu’on manque de psychiatres mais quand même....Vous avez tout mon respet Monsieur Villach et en plus je vous offre avec plaisir mes remerciements.
Merci, Loulou, de votre témoignage. Jamais vous ne verrez un article comme celui-là dans les médias traditionnels. Ils auraient trop peur d’indisposer l’Éducation nationale.
Je viens de regarder sur Arte l’émission « 8 journalistes en colère » ! Pitoyable ! On a entendu les mêmes erreurs que les médias diffusent depuis des lustres et qui constituent ce que j’appelle « leur théorie promotionnelle de l’information ». - Plenel a ressorti son numéro sur « l’information » au journaliste et « le commentaire » aux internautes !!! Il ne sait pas que toute information est « une représentation plus ou moins fidèle de la réalité » associée au « commentaire selon lequel l’émetteur la juge utile à ses intérêts quand il la diffuse et au contraire nuisible quand il préfère la dissimuler ». - Ces journalistes veulent faire croire qu’on peut dans la relation d’information échapper à la loi d’influence, comme si on pouvait échapper sur terre à la loi de la pesanteur. Paul Villach
Bon, ça ne se fait peut être pas de s’excuser , mais j’aurais du me relire avant de poster le mail précédent.J’ai préférer me ruer sur le repas qui brulait.Certain vont dire "Il travaille a l’éducation nationale et fait des fautes d’ortographe.Il est evident que ça dessert mon propos et la defense des textes de Monsieur Villach.Dont acte.
le conflit entre les personnels et le rectorat part d’une demande de surveillants. On se rappellera utilement l’attitude du même W. Marois à l’encontre de Roland Veuillet dans le processus de destruction du statut des surveillants.
Visitez le site de RV. Faites une recherche avec le nom de Marois.
Bonne information, car Roland Veuillet est une autre victime de la politique du recteur Marois qui a appliqué à la lettre son bréviaire de basse police. Il a été déplacé d’office de Nîmes à Lyon/Villeurbanne pour n’avoir pas accepté de casser, comme CPE au lycée Dhuoda de Nîmes, une grève de surveillants.
Le conseil supérieur de la Fonction Publique a même recommandé l’annulation de la sanction. Mais les ministres successifs n’ont voulu rien entendre. Paul Villach
Les tentatives d’assassinat à l’arme blanche d’élèves dans les enceintes des établissement de l’enseignement public, dans certaines zones géographiques bien ciblées que TOUT LE MONDE pourrait tracer sur une carte de France, ont tendance à se reproduire avec une régularité de métronome.
Il est inutile de poser la question de savoir pourquoi de tels évènements se produisent, se reproduisent et se reproduiront encore sans jamais cesser, car TOUT LE MONDE connait la réponse et PERSONNE ne veut la dire.
Donc nous pouvons passer à un autre sujet :
Il s’avère donc que l’Etat, en la personne du Ministère de l’Education Nationale, est incapable d’assurer la sécurité des personnels et des élèves dans l’enceinte des établissements de l’enseignement public sur certains parties du territoire.
Notons en passant qu’il est très heureux que de tels incidents ne se produisent pas partout en France mais seulement dans certaines zones parfaitement circonscrites. Ce qui prouve qu’il n’y a pas vraiment de problème d’insécurité dans notre pays, comme on aurait pu le penser, et qu’il s’agit bien d’un autre problème.
Mais enfin cela étant dit, l’enseignement est bien obligatoire en France dans ces zones comme dans les autres, ce qui veut dire que l’Etat vous fait obligation d’envoyer vos enfants dans des établissements où leur vie sera en danger à cause de l’incapacité de l’Etat à assurer la sécurité, l’ordre et le règne de la loi sur certaines parties de son territoire !
N’y aurait-il pas là matière à procès ?
Et pourquoi les Professeurs en grève veulent-il exposer la vie de personnels supplémentaires, en l’occurrence des « surveillants », qui se feraient planter comme les autres ?
Exposer leurs vies et celles de leurs élèves ne leur suffit pas ?
Et donc vous proposez quoi ? Des cars de CRS dans les lycées ? Déjà s’il y avait des surveillants pour éviter les intrusions extérieures ce ne serait pas mal.
Mieux vaut les priver de cours un certain temps , que de laisser se déliter « l’école » comme depuis un certain temps . Les remises en question des ministres qui se suivent, au lieu de moderniser et adapter marginalise de plus en plus notre jeunesse , dévaluent les enseignants , zappent leur autorité , Attentions nous tous , une société qui renie sa jeunesse , part sur son déclin , .Que ne révisent -ils l’histoire , dans notre belle France (un clin d’oeil à l’identité nationale) Charlemagne cherchait déjà à dispenser la connaissance par l’école . sur les nobles en premier , peût être nos , certains de nos chers élus en sont restés là. Aussi il serait bon que les enseignant tiennent bon , et le bon peuple les encouragent !
Quant à ce « »monsieur " n’as t’il confondu ses ambitions perssonnelles avec le service public qu-est l’enseignement . Sans oublier ’sa carrière ’ ne pas oublier ce pour quoi l’on touche un salaire , sans la résistance des enseignants , l’école serait à vau- l’eau depuis belle lurette !