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Commentaire de Paul Villach

sur Les professeurs de Vitry-sur-Seine connaissent-ils leur nouveau recteur, M. William Marois ?


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Paul Villach Paul Villach 9 février 2010 17:40

@ Djanel

Il faut rassurer le bouffon de French car et le voyou de Trolléon-Hélicon.

Cet article ne fait que reprendre mot pour mot ce qui est écrit dans deux de mes livres que je cite :

- l’un est paru en 2003, « Les infortunes du Savoir sous la cravache du pouvoir » (Éditions Lacour). Vous y trouvez mon analyse de la circulaire du 2 mai 2002, de la page 124 à la page 131 ! Le sous-titre de ce livre est même « Une tragicomédie jouée et mise en scène par l’Éducation nationale ». Voilà l’avantage de laisser traces dans des livres. On peut s’y reporter le moment venu !

- L’autre livre est paru en 2008, « Un blâme académique flatteur » (Éditions Lacour) : vous y trouvez analysée la machination qui a abouti à cette sanction que le Tribunal administratif de Nîmes a jugée illégale, le 7 décembre 2006, pour inexistence matérielle de motif, c’est-à-dire imputation de fautes de service inexistantes et - en prime - violation de procédure.
Du fort joli travail de la part de M. le recteur Marois qui mérite le respect ! Car c’est quand même lui qui a ouvert la procédure disciplinaire le 30 mars 2004 et a signé l’arrêté de blâme le 12 mai 2004 !

À noter pour les gourmets
que ces fautes de service imaginaires avaient été présentées au recteur, 5 mois plus tôt, dès le 21 octobre 2003, par le voyou de chef d’établissement, un ancien prof d’ EPS commettant de grossières incorrections quand il s’exprimait par oral ou par écrit : « il va s’en dire », par exemple, dans une lettre, par deux fois, est resté dans les mémoires. Cet individu était soutenu dans son opération par un autre voyou d’ inspecteur d’académie, qui y avait ajouté un petit couplet calomnieux par écrit !

On ne peut pas dire que le recteur William Marois n’ait pas pris le temps de la réflexion avant de prendre sa décision : je suppose qu’il s’est entouré des conseils de son service juridique !

Or le tribunal a sévèrement condamné le blâme dans ses motivations  ! À quoi sert-il donc de payer un service des affaires juridiques et contentieuses quand la violation de la loi est délibérée et une méthode de gestion du personnel ?

Pitoyable et tragique à la fois ! Mais telle est la vie cachée de l’Éducation nationale que tout le monde ignore ! Et on se demande pourquoi ça va si mal dans cette institution ? C’est un système hiérarchique fondé sur l’impunité qui oblige même l’individu honnête à se soumettre à ces méthodes honteuses ou à se démettre !

Je ne vois donc pas où il y a matière à poursuites. Si la tentation effleurait ces hiérarques, il y a prescription depuis belle lurette : c’est trois mois pour la diffamation par voie de presse à compter de la commission des faits ! Et puis ils pourraient être retenus par l’étalage non souhaitable des turpitudes que ces deux livres dénoncent, sauf s’il veulent en faire la publicité ! 

Mais des voyous du calibre de French car et de Trolléon, ça ne voit pas plus loin que le bout de leur nez, aveuglés par leur haine et leur ignorance ! Et puis entre voyous, on se serre les coudes ! Paul Villach


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