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Commentaire de ddacoudre

sur Combattre l'insécurité... ou la créer ?


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ddacoudre ddacoudre 11 février 2010 23:01

bonjour colonel

tout ce que vous dites sont des réalité et vous êtes encore en dessous, de la même manière que vous ne voyez pas la violence qui existe entre les exclus. mais ce n’est pas un reproche. ce que je vous conteste c’est d’en faire la source de nos difficultés des boucs émissaire. pour s’en convaincre il suffit de s’intéresser à l’évolution de la délinquance et criminalité.

La délinquance a suivit le développement de la pauvreté. Le pouvoir nie encore cela aujourd’hui et déplace le problème sur le terrain communautaire, alors que celui-ci est le résultat de ses choix. Toutes les courbes du chômage et de la délinquance se suivent et de Le Play à Tremblay leurs études démontrent que la pauvreté et un facteurs criminogènes, et le pouvoir le sait aussi, mais l’on peut toujours essayer de faire croire à la population que ceux qui ne veulent pas rester pauvres sont de petits méchants génétiques, voire ethniques, tant qu’il y a des ignorants pour le croire.

Quelques chiffres.

Les crimes et délit sont passés de 1.136 millions en 1970 à 3.579 millions en 1985 soit une évolution de 31%. Ensuite le nombre se stabilise autour de 3.600 millions, avec un pic en 2000, à 3.772millions, et une inflexion en1990 à3.494 millions.

Le nombre de chômeurs 502 milliers en 1970 à 2.500 millions, soit une évolution de 100.4%. Ensuite leur nombre oscille autour de 2.600 millions plus ou moins avec deux pics à 3.000 millions en 1993 et 2004, et deux inflexions en 2001, 2.110 millions et 2008, 2.200 millions. 

Il faut prendre ses données avec précaution car le lien direct pauvreté délinquances doit être ajusté, doit aussi être tenu compte des effets indirect de phénomènes de bandes et d’hooliganismes, également les conséquences d’une société qui devient en boucle rétroactive violente et qui en généré à son tour, que ce soit, dans les comportements individuels que celle économiques.

Je donne seulement ces deux évolutions pour montrer le bon accompli entre 1970 et 1985, et que depuis ce temps que ce soit pour les problèmes d’un ou de l’autre nous ne pouvons nier qu’ils s’interfèrent, et que nous n’apportons aucune réponse de fond qui est d’ordre économique, et il devient clair que les deux se nourrissent mutuellement. A chacun d’en retirer sa conclusion, et d’imaginer où peut se trouver la clé économique. 

Nous avons donc une ghettoïsation que tous nous connaissons et dont nous savons qu’elle est constituée comme tous les ghettos du monde, des derniers de la compétition, et de tous les derniers entrés. Il s’avère pour nous que ce ne sont plus des populations européennes, mais celles issus de souche africaine, issus de nos anciennes colonies dont leur culture religieuse est essentiellement l’islam. L’histoire a ainsi fait les choses, mais les ghettos posent les mêmes problèmes.

L’évolution de l’emploi, que j’ai rapporté, démontre la stabilité structurelle du chômage, et l’impossibilité des pouvoirs, des syndicats, des partis politiques d’avoir trouvé le moyen efficace de les aider. L’emploi des forces de police, qui contiennent ces bombes intérieures, n’apportent pas de solutions n’ont plus, si ce n’est de renforcer la haine, et nous la voyons s’exprimer dans des manifestation symboliques au cours de manifestation sportive dont les médias ont été d’authentique transporteur de mimétismes.

Actuellement la pauvreté cristallise dans les cités, et dans un rapport de  1/3 2/3 de leur population (milgram), contre les forces de l’ordre, ou tous ce qui peu en être une image, au travers d’un refuge de « gangstérisme » (ce n’est pas nouveau) et de religieux.

en écrivant ceci je ne pense pas nier ce que vous écrivez mais je replace cette violence de là où elle vient du développement de l’état de pauvreté.

cordialement.


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