"Pourquoi ? C’est hyper-simpliste comme raisonnement. Dieu peut se
situer au-delà de la matière et de l’énergie, ça peut correspondre à
une chose que la science n’a jamais appréhendé. Ou peut être est-ce
plutôt un principe abstrait...On peut formuler des hypothèses qui
empêchent de faire votre raisonnement de manière aussi assurée.« : oui, certes les religions peuvent redéfinir leur(s) dieu(x) pour les rendre possibles (c’est à dire compatibles avec les connaissances actuelles), mais il s’agit toujours d’hypothèses superflues. Le corpus scientifique se passe fort bien des dieu(x), et c’est même précisément grâce à celà qu’il s’agit de science et non de dogmes. Mais avant de rafistoler les dogmes branlants ainsi, prenez au moins la peine de préciser clairement ce que vous entendez par »au delà de la matière et de l’énergie« , et quelles en sont les conséquences sur les cosmogonies rationnelles scientifiques actuelles. Et si »dieu« devient un »principe abstrait« ou incapable d’interagir avec la matière et l’énergie de cet univers, je vous fait remarquer que l’essentiel des dogmes cléricaux ne tient plus : plus de »volonté divine« et encore moins de »rois de droit divin« !
De toute façon, cette exercice restera vain pour les dogmes religieux ayant décrétés leur propre »infaillibilité« , puisque le dogme lui-même interdit alors ces redéfinitions du concept de »dieu(x)« . Pour ces dogmes figés, mon argument est pertinent. Et il le reste pour l’essentiel pour vos redéfinitions éthérées des »dieu(x)« comme principe abstrait.. Par exemple, un »principe abstrait" n’est pas omnipotent, puisqu’il ne peut pas s’incarner tout en restant abstrait ...