Et surtout jauger cette résilience ’’sur humaine’’ d’un peuple
résilience
Vingt ans, l’heure des premiers bilans qui sonne aussi. Deux écoles, celle qui regarde le verre à moitié vide (criminalité galopante dans les Townships, pauvreté extrême persistante) et celle qui préfère le verre à moitié plein (2 millions de personnes sorties de la pauvreté, construction de millions de bâtiments en dur, plus grand accès à la scolarité, l’émergence des Black Diamonds...). Tout est question de subjectivité. Du vrai et du faux donc dans les deux. Inutile de s’imiscer car stérile par avance.
verre à moitié vide ou verre à moitié plein ?
pour certain(e)s Sud-Africain(e)s ... on peut affirmer que le verre est resté vide
« Si je regarde certains politiciens, ils sont aussi arrogants que nos anciens responsables sous l’apartheid. Cette combinaison d’arrogance et d’idiotie est vraiment difficile à avaler, parce que c’est contre cet état d’esprit que nous nous étions tous mobilisés. La lutte contre l’apartheid, c’était la lutte contre un pouvoir aussi arrogant qu’oppressif. Personne ne se rend compte aujourd’hui que le pays n’a plus de temps à perdre. La fin de l’apartheid n’a rien changé à la vie quotidienne des Sud-Africains les plus pauvres. Quand je pense à tout cela, mes regrets ne me chagrinent plus. Ils me rendent furieux. »
André Brink
Dans une chronologie du journal Le Monde, début 2007, intitulée « L’Afrique du Sud ou le rêve trahi ».