Il ne faut pas mêler les soins psy et les traitements médicamenteux.
Parmi les dépressifs, nombreux sont ceux qui arrivent au CHS à la suite d’une tentative de suicide. Si, par la suite, et sous traitement antidépresseur, l’un d’eux « réussit » son suicide, à quoi- ou à qui- faudra-t-il l’imputer ?
Les psychiatres ne peuvent pas résoudre tous les problèmes de chacun. Beaucoup de dépressions résultent de la perte de son emploi, d’un divorce, d’un deuil non surmonté.
Les médecins soignent les symptômes, non pour aller vite, mais parcequ’il n’y a pas 36 solutions...
Il y a toujours des personnes pour inciter les patients à arrêter leur traitement. Elles sont à l’origine de bien des rechutes !
Le début du traitement, dans les cas sérieux, se fait à l’hôpital où la levée éventuelle de l’inhibition peut être contrôlée.
Effectivement il y a des gens qui ne parviennent pas à se sevrer de leur antidépresseur. Eh bien, après tout,ce n’est pas plus dramatique que n’importe quel autre traitement « à vie ».