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Commentaire de C BARRATIER

sur Caractères particuliers du service public scolaire français


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 C BARRATIER C BARRATIER 14 février 2010 22:06

Je ne suis pas sûr que la question de Njama « Que proposez vous ? » s’adresse à moi, auteur de l’article, mais je pense courtois de répondre : Je propose (ce que fait Njama) qu’on appelle privé ce qui l’est et public ce qui l’est.
Rien d’autre, je ne propose pas la nationalisation du privé, SAVARY avait tenté l’unification, dans un très bon esprit d’ouverture, qui aurait fait que la plupart des écoles actuellement privées auraient eu effectivement des missions de service public (et les obligations correspondantes), ce qui désormais n’est pas le cas. La France ne retrouvera pas de longtemps je pense cette opportunité de changement. Pour moi, je ne l’imagine même pas.

Il me suffit que la loi soit appliquée, toute la loi, rien que la loi, c’est tout, sinon je ne serais pas républicain. (voir ma lettre aux Maires ) :

http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=135


Les ressources d’écoles privées que j’ai pu connaître sont beaucoup plus importantes que celles qu’indique Njama : des sponsors, des subsides en taxe d’apprentissage énormes pour les classes qui y ouvrent droit permettent un fort taux d’encadrement des enfants.


La question de Njama me donne l’idée de demander à nos parlementaires qu’ils garantissent par la loi le même effectif moyen par professeur payé par l’Etat dans le public que dans le privé, c’est à dire que si la moyenne par professeur d’école élémentaire est de 19 dans le privé, cette moyenne dans le public soit aussi de 19 et que les postes d’enseignants soient mis en place en conséquence : ce ne serait que justice, tous étant payés par l’Etat .


Une erreur, Njama, avec la loi CARLE un élève qui a sa place à l’école publique de sa commune emporte cependant bien avec lui, dans des cas définis, un droit à subside pour sa nouvelle école hors commune de résidence, mais à la condition que ce subside aille à l’école privée. S’il part pour une école élémentaire publique, sa commune d’accueil n’a pas droit à ce subside.Il y a là sans doute un problème constitutionnel si j’ai bien lu la loi CARLE bien sûr. Je demanderai donc le cas échéant le même traitement dans les deux cas.

Claude BARRATIER





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