Article de propagande en faveur d’une Europe anglophone, tout entier bâti sur un pré-supposé faux, qu’il y aurait comme une course entre le spays pour être le smeileurs possibles en anglais, comme si c’était le but ultime de la vie, l’objectif suprême de tout Européen !
Ce qui manque à l’école primaire, c’est un peu de liberté, pourtant inscrite au fronton des mairies, la liberté de choisir sa ou ses langues étrangères, ou régionales. Actuellement, l’anglais est imposé, faute de choix organisé.
Quant aux grandes écoles, c’est en faisant de l’anglais une matière socialement discrirminante par un fort coefficient d’anglais, lui seul, qu’elles développent une ségrégation sociale.
Un concours d’entrée d’ingénieur peut très bien demander un bon niveau de langue dans une grande langue quelle qu’elle soit : anglais, allemand, espagnol, chinois, russe, arabe, etc.. Ce serait le meilleur moyen de remédier à l’injustice sociale que l’auteur prétend regretter ; car les milieux aisés auront toujours un meilleur niveau en anglais, surtout ceux qui vont à Londres comme d’autres au supermarché du coin, qui sont allés assister au sacre d’Obama pour être dans l’histoire en marche. Cette focalisation sur l’anglais est d’ailleurs très récente, un ou deux ans à peine.
Rappelons que si l’institut Pasteur avait continué de publier en français, il n’aurait pas eu l’interminable procès Montagnier-gallo sur la découverte du SIDA... et il toucherait actuellement 100% des revenus des brevets.
Il faut proposer plusieurs options au primaire, anglais certes, mais aussi langue régionale, initiation linguistique à plusieurs langues (type programme Evlang), et au secondaire, laisser les élèves libres de choisir deux langues à valider à un certain niveau, parmi toutes les langues possibles au bac ; c’est tout à fait réalisable à coût constant.
Rappelons que l’espagnol est la langue de presque un continent, de 20 millions d’Américains, que le chinois se renforce en Asie, que le russe est toujours très diffusé, que l’arabe réfléchit à devenir une langue scientifique en actualisant le vocabulaire, que les Asiatiques n’utilisent pas l’anglais pour commercer entre eux. En somme, l’UE est devenue l’ultime espoir de l’anglais de devenir la langue mondiale ! Où est passé l’idéal d’égalité des peuples qui a présidé à la construction européenne ? L’Europe est-elle devenue le représentant de commerce de l’anglais ?