Bonsoir,
Je suis flatté d’avoir été cité à plusieurs reprises, et notamment pour le « ponpon » (vous me pardonnerez l’auto citation) :
"-elles ne sont pas heureuses (nicopol),
-elles
finiront aigries, sèches, seules, avec une triste vie (nicopol),
-et le pompon dans la
cocasserie : elles le regretteront d’avoir été cadre supérieure dans une
grande entreprise, au lieu d’avoir sacrifié une partie de cette
pseudo-liberté pour l’accomplissement de leur maternité (nicopol)… "
Je vous confirme que je pense et assume ce que j’ai écrit, à la fois par conviction et expérience. Je soutiens que les femmes qui ont fait le choix de sacrifier en partie leurs enfants, voire de ne pas en avoir, pour une carrière professionnelle ou une soit-disante « liberté » risquent de le regretter amèrement plus tard ; et je constate en fonction de mes modestes relations que c’est le plus souvent le cas dans la pratique.
je constate cela dit que c’est la même chose pour les hommes : ceux qui par choix ou par accident du destin finissent sans enfants, souvent, dans leurs vieux jours, en éprouvent une grande amertume. Mais il y a quand même une différence : l’horloge biologique de la femme la rattrape beaucoup plus vite que celle de l’homme (une inégalité que l’on peut déplorer, mais contre laquelle on ne peut pas grand chose et qui d’ailleurs a un sens biologique, lire par exemple Jared Diamnond à ce sujet).
« Ben voyons ! abandonnée, »répudiée" à 45 ans par un mari qui s’en va
avec une jeunette, les enfants éduqués, partis de la maison (quelle
maison, au fait ?) et elles, sans métier, sans boulot, sans formation,
sans aucune perspective de retraite… sympa, hein ?… (j’en connais, pas
vous ?)"
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit à seule fin de tourner en dérision ce que j’ai effectivement dit. Je ne souhaite bien évidemment à aucune femme de se retrouver seule sans revenus. La société doit assurer des droits et une protection particulière aux femmes dans ce cas. Mais le fait de croire qu’une bonne situation professionnelle permet de régler la situation me semble erroné car c’est trop souvent au prix du sacrifice de tout ou partie de la vie familiale.
Bien entendu, vous pouvez continuer de tourner en dérision mon opinion, me traiter de réactionnaire et de machiste. Il n’empêche que j’assume et suis prêt à défendre cette opinion avec courtoisie mais conviction. Et même en citant Houellebecq s’il le faut 
Cordialement,