Le (toujours) vert démon du retour au foyer
L’indépendance des femmes, une parenthèse bientôt fermée ? Le dernier livre d’Elisabeth Badinter : « Le Conflit, la femme et la mère »*, est une alerte à cet ennemi inattendu de libertés récemment et chèrement acquises : l’écologie, quand elle prend la forme culpabilisante du retour à une « nature » avide de sacrifices.
Après 30 ans de féminisme actif, et de preuves patentes d’équivalence des sexes en tout sauf aux haltères, prôner tout de go le retour aux soins maternels et ménagers pour la moitié du monde provoquerait un tollé. (Que d’avantages, pourtant, à première vue : pour les uns, garantie de l’emploi, maison tenue, sensation retrouvée d’une supériorité décrétée de naissance ; pour les autres, sécurité et dolce vita apparentes...) Laisser cours à une nostalgie qui ne voit des 30 Glorieuses qu’une façade ferait, si l’on ose dire, mauvais genre. On attaque donc par d’autres biais.
Effets pervers du tout-nature
Ce "retour à la nature" et à "l’identité féminine", vanté pèle-mêle par la Leche League**, les écolos et les idéologues naturalistes qui se basent sur le comportement animal pour définir le nôtre agace, et pas qu’un peu, l’auteur de L’Amour en plus*** : "De l’OMS au ministère de la Santé, en passant par les pédiatres et les sages-femmes, on assigne le devoir d’allaiter. Toutes le doivent, le peuvent : c’est un commandement de la nature. (...) Désolée, mais il y a celles qui aiment à se retrouver à l’état de mammifère et celles qui détestent. (...) Nous ne sommes pas des animaux (...) soumis à un modèle exclusif."
Idem pour les couches-culottes jetables**** : "Priorité au naturel : plus de couches jetables, elles polluent. Le raisonnement écologique l’emporte sur le raisonnement féministe qui voudrait que l’on produise des couches biodégradables.(...) Les couches jetables ont libéré les mères."
La séduction d’un piège à retardement
Car l’homme, d’après une enquête de l’INED, continue pour 80% de se la couler douce au foyer. Sauf à laisser ce dernier se transformer en caverne, la double journée reste donc le lot féminin, et le prétexte pour certains à encourager un retour au partage ancestral. Ce qui reste inacceptable pour beaucoup, dont l’ambition ne se résume pas à la petite cuiller étincelante, et qui savent que sans indépendance financière point d’indépendance du tout, en tenterait d’autres. La philosophe les met en garde :
"Qu’elles n’oublient pas qu’un couple sur deux ou trois se sépare ; que rien n’est pire que de se retrouver sans emploi, seule avec un enfant, ou, faute d’avoir les moyens de se séparer, de devoir rester aux côtés d’un homme qui ne vous convient plus ou qui vous maltraite."
Autorisons-nous à ajouter que l’enfant ne le reste qu’un certain temps, au bout duquel vous lui pesez plus que vous ne l’élevez (si ce n’était déjà le cas auparavant). Et vous voilà après quinze ou seize ans indésirable dans le train que vous avez laissé passer pour celui qui se l’entendra reprocher le reste de sa vie.
**Mouvement américain pour l’allaitement
***Essai prouvant à renfort d’exemples la disparité de l’instinct maternel humain
200 réactions à cet article
-
Excellente analyse qui met en lumière sur l’aspect du droit des femmes l’évolution fascisante de l’environnementalisme militant. L’écologie politique sera, si nous ne sommes pas vigilants, le totalitarisme du 21è siècle : dévotions culpabilisantes envers une nature mythifiée et déifiée, maintient des différences « naturelles » femmes/hommes, pauvres/riches, idiots/intelligents, et donc, rejet de toute évolution culturelle au prétexte que l’homme ne peut agir que contre la nature.
La comparaison avec les totalitarismes du 20è siècle est édifiante et effrayante.
La simple analyse des textes de nos prophètes de malheur écolo devrait nous ouvrir les yeux.-
Je suis toujours assez amusé de la présentation unilatérale que fait la Presse de Mme Badinter.
La philosophe !Combien savent que Mme Badinter est la fille de Marcel Bleustein Blanchet, fondateur de Publicis, 3ème groupe de publicité (français) dans le monde. Mme Badinter détient 10 % des actions de Publicis, soit une capitalisation boursière d’une valeur d’environ 500 millions d’euros, qui fait d’elle la 61 ème fortune de France, Présidente du Conseil de Surveillance de Publicis.
Je trouve qu’il est toujours bon de rappeler la situation des personnes pour mettre en perspective ce qu’elles disent : selon Acrimed (je cite : http://www.acrimed.org/article1393.html)..."Reste à déterminer quelle est la véritable « identité » de l’auteure de ces lignes : l’essayiste de XY. De l¹identité masculine ou la présidente du conseil de surveillance de Publicis ?
Fille de Marcel Bleustein Blanchet, fondateur de ce groupe publicitaire dont elle est le premier actionnaire avec 12% du capital, Elisabeth Badiner assume en effet sans barguigner un héritage paternel qui véhicule encore aujourd’hui des représentations sexistes de la femme. Ne doit-on pas à Publicis, en 2002, cette campagne de la marque de soutien-gorge Barbara qui faisait dire à une mannequin dénudée « quand on me dit non j¹enlève mon pull » ou « mon banquier me préfère à découvert » ?"
NB : Acrimed est une association qui milite contre les abus de la publicité.
Gérard
-
Le vrai totalitarisme n’est-il pas plutôt celui qui consiste à dire que les tâches liées au bébé sont dévolues à la femme ?
En quoi, si les hommes prennent leur part de responsabilités, cela serait-il si contraignant pour les femmes d’allaiter leur enfant ? Etre disponible ? Mais le tire-lait permet de stocker le lait maternel et de le distribuer au biberon au moment opportun... ce que le père de l’enfant peut faire il me semble. Idem pour le lavage des couches.
Ne vaudrait-il pas mieux laisser les femmes libres de leur choix (allaiter ou non), et culpabiliser les pères qui n’en fiche pas une ramée plutôt que les mères qui veulent le meilleur pour l’enfant ? -
Bonjour Julie,
Bien, votre article, qui répercute cet événement que représente la sortie d’un livre d’E. Badinter, féministe « historique » dont la voix porte toujours. Je ne suis pas forcément d’accord avec ses vues (ou plutôt les conséquences néfastes de son universalisme radical), mais toutes les voix comptent dans ce débat et l’enrichit.
Je n’interviens pas forcément sous vos articles, mais je les lis de loin en loi et je les apprécie toujours.
(au fait, on n’est pas encore le 8 mars ?! vous sortez du passage clouté assigné à un petit truc sans importance, juste 3 milliards d’individus… )
-
-
Merci, Colre, de mon côté j’ai eu l’occasion de vous dire l’intérêt que je porte à vos interventions... en attendant plus.
Les sujets de désaccords avec EB (j’en ai aussi) devraient donner lieu à des débats sereins. Hélas, il vaut mieux nous attendre aux invectives de ceux qui n’auront pas compris qu’elle ne veut pas plus subir qu’ imposer un mode de vie qui ne serait lié qu’au sexe.
Ne serait-ce que pour avoir le courage de s’exposer comme elle le fait, en dénonçant jusqu’à la récupération du mot « féministe », et sans rouler pour quiconque, je lui serai en tout cas toujours reconnaissante.
-
anty 13 février 2010 09:21E .Badinter fait encore l’apologie de la bêtise féministe.
Elle ramène la femme au niveau du caniveau.
Il est vrai qu’on peut descendre plus bas
A qui le tour ?
-
La Badinter prétend que l’instinct maternel n’existe pas. La femme serait le seul mammifère dénué d’instinct maternel. Un monstre, donc.
-
Aux Etats-Unis, Sarah Blaffer Hrdy, anthropologue et primatologue, membre de l’Académie des Sciences, s’est penchée sur les thèses d’Elisabeth Badinter. Pour la chercheuse américaine, réfuter l’existence d’un instinct maternel ne tient pas la route scientifiquement.
-
Entre le devoir de faire ’naturel’ et la possibilité d’être femme en allaitant ses mômes , les préservant ainsi de futures maladies, en ayant la chance de créer un autre lien avec eux, il y a un pas. La critique radicale de Badinter se trompe d’adversaire comme toujours !
La femme libre a le droit de choisir et dans ce domaine , beaucoup de luttes restent à faire, elles n’ont rien à voir avec l’écologie ou plutôt si, l’écologie y participe de manière sereine et efficace.-
@Dimezell
1. Les bébés élevés au biberon font pour ce que j’en connais d’aussi beaux athlètes que les autres.
2. EB est aussi critique envers le « tout-biberon » qui a sévi vers les années 60. Son propos est de laisser le choix sans influencer en fonction de critères changeants selon la place qu’on entend donner aux femmes à tel ou tel moment.
Il est évident que la couche-culotte à laver (pourquoi pas à la main, par souci d’économie) et d’autres préceptes bien-pensants les détourneront de ce qui les intéresserait davantage. On ne peut pas être au four et au moulin. -
anty 13 février 2010 10:34Il parait aussi que les orphelins arrivent à vivre sans les parents
mais il leur manque quelque chose tout au long de leur vie... -
Laissons les femmes choisir d’être femmes comme bon leur semble. Le lavage à la main ou au lavoir est assez rare aujourd’hui.
Quant aux bébés élevés au sein, pas de comparaison avec les autres en matière de résistance aux maladies, de l’absence d’allergies et bien d’autres choses qu’on ne cesse de découvrir chaque année, la dernière que j’ai lue étant l’adaptation du produit fabriqué par la mère aux besoins du nourrison.
Mme Badinter donne beaucoup de leçons, avec ce besoin très français de vouloir faire universel. Qu’elle accepte enfin la différence car c’est, je crois, le problème central auquel est est confrontée et pas que pour les femmes. -
Bonjour, Dimezell.
Pas d’accord avec vous, Elisabeth Badinter ne donne pas de leçons, elle s’oppose au contraire à celles qui en donnent, telle Edwige Antier.
Globalement, j’ai apprécié ses interventions sur les ondes car je les ai trouvées équilibrées et nuancées, précisément parce qu’elle ne joue pas les ayatollahs mais laisse chaque femme agir comme elle l’entend après avoir souligné les limites, voire le ridicule de certaines positions proches de l’intégrisme éducatif.
J’en profite pour saluer Julie Dep et la remercier pour cet article à la fois intéressant et lui aussi nuancé. -
J’ai entendu, avec ma femme, ses fameux propos sur france inter, on ne croyait pas nos oreilles !
Il faut savoir que nous vivons « au naturel » depuis le début de notre mariage, étant très mal vu à l’epoqueen décidant que nos enfants allaient nâitre chez nous, tranquilement, et pas à l’hôpital (sauf nécessité
médicale).
Nous avons du nous battre contre bien de préjugés pour faire ces choix : notre « sage femme » était d’ailleurs unhomme (qui disait qu’il était « sage-femme »).
Nos trois garçons sont donc nés chez nous, quel expiérience intensive !
Nous étions suivis avant et après la naissance par le « sage-femme »+un médecin, plus d’attention qu’a l’hôpital.Nous connaissons deux amis qui ont eu de très très mauvaises expériences d’enfantement à l’hôpital qui ont laissé
des séquelles chez leurs enfants...L’allaitement complèt était un choix tout à fait « naturel » : six moix total et allant jusqu’a 1an et demi selon l’enfant.
Jamais de problèmes pour chauffer du lait, stériliser des biberons, quel luxe !
Sachant les avantages pour l’enfant (disponibilité, parfait équilibre avec les besoins du moment, car elle change de composition
selon l’âge de l’enfant)...les biens-faits pour le développement du cerveau et donc de l’intelligence...Ma femme vient me dire que c’était un choix qui ne l’a pas pour autant condamnée à rester cloitrée pour le reste de sa vie.
On tenait ensemble un magasin de produits naturels, cela aidait bien-sûr.
Moi, en tant que père, j’ai pu voire nâitre mes enfants, aider là ou je pouvais, quel chance, quel privilège et quel lien étroit
que j’ai encore avec ces enfants, dont deux sont maintenant étudiants.
Loin de nous ce constat amèr :
« Autorisons-nous à ajouter que l’enfant ne le reste qu’un certain temps, au bout duquel vous lui pesez plus que vous ne l’élevez
(si ce n’était déjà le cas auparavant). Et vous voilà après quinze ou seize ans indésirable dans le train que vous avez laissé passer pour
celui qui se l’entendra reprocher le reste de sa vie. »On se sent pourtant pas des « ecolos et idéologues naturalistes » imposant aux autres nos idées, mais heureux de pouvoir conseiller
les personnes manquant d’expérience et insécurisées par tous les contradictions des médias.
Ma belle mère disait qu’a l’époque, à l’hôpital, on interdisait pratiquement aux mères d’allaiter, puis ils avaient quand-même
un contrat avec l’industrie laitière...Et madame Badinter de parler de rétrogradation et de défendre des choses datant des années 60 !
L’idéail serait peut-être ceci :
-insémination artificielle
-mère porteuse (la grosesse peut nuire à la carrière)
-le nouveau-né direct à la crêche
-l’éducation donnée par des bon « educateurs » certifiées
... brave new world !Je trouve que nous ne pouvons pas être heureux tant que nous n’acceptons pas les différences qui existent entre les sexes :
pourquoi la femme devrait-elle absolumment chercher à vivre comme un homme ? Vouloir subir le même stress et le manque d’aptitude à
parler de ses sentiments ?
A chacun son rôle, accepter les différences et être l’aide de l’autre (je parle pour le couple).
Il y aura toujours des tensions car la vision des choses est tellement différente, nos hormones nous perturbent pas de la même manière,
on ne s’exprime pas de la même façon, tout à besoin d’être traduit au préalable.
Il est vrai que, pour celles qui aimeraient s’épanouir à l’extérieur du foyer bien d’obstacles persistent, les pays plus au nord ont mieux intégréceci, des crêches partout, non pas organisées par l’état, mais par des particuliers, parfois même au sein même de l’entreprise !
Pourquoi cette manie en France de toujours attendre que l’état fasse les choses ?
Je suis sûr que beaucoup d’hommes seraient heureux de pouvoir changer de temps en temps le travail avec les tâches domestiques et surtout le contact avec leurs enfants ! -
« De l’OMS au ministère de la Santé, en passant par les pédiatres et les sages-femmes, on assigne le devoir d’allaiter. »
Sauf erreur, et si cela n’est plus, il n’y a pas si longtemps l’OMS, disait aux Africaines que le lait en poudre était meilleur que le lait maternel. Je pense qu’ils auraient du dire : meilleur pour les multinationales.
Quelqu’un peut-il confirmer ?-
@JL
Cela ne contredit en rien le propos, au contraire : en fonction de leurs besoins ponctuels les sociétés régissent sous de faux prétextes le mode de vie de leurs citoyens... -
Sauf erreur de ma part, la meilleure justification du lait maternel réside dans sa capacité à renforcer les défenses immunitaires du bébé dans les premiers mois. Une particularité qui n’a plus d’intéret pour un allaitement à 1 an, voire 2 ans.
De plus, comme l’a souligné Elisabeth Badinter, des millions de bébés ont été élevés au biberon depuis la 2e guerre mondiale et l’on n’a pas constaté qu’ils présentaient des carences particulières, les statistiques d’allongement de la durée de vie sont là pour le démontrer. -
Julie Dep,
Cela ne contredit pas le propos, non certes et vous ajoutez vous-même : « en fonction de leurs besoins ponctuels les sociétés régissent sous de faux prétextes le mode de vie de leurs citoyens... »
Je ne vous le fais pas dire.
C’était précisément le sens de mon intervention : les discours féministes se sont répandus dans la presse féminine en même temps que se sont multipliées les offres d’emplois dans les Petites annonces : on avait besoin de vendre des gadgets, et on avait besoin de salaires féminins pour les acheter. On a débauché les foyers.
Qu’est-ce que les salariés ont gagné ?
Dans ma jeunesse, mon père avec son modeste salaire d’une « société nationale » faisait vivre sa famille. Maintenant, avec la « crise », non seulement deux salaires pour un même emploi sont nécessaires mais surtout, peu nombreuses sont les familles où entrent deux salaires ! Et cela va en s’aggravant. De fait, la part du travail a régressé dans le partage de la valeur. Merci qui ? Merci les féministes, alliées objectifs du Medef, merci badinter.
Aujourd’hui marasme économique, chômage de masse, précarité, mais toujours les mêmes féministes ... Les femmes se trompent de combat : elles ont voulu être « des hommes comme les autres », et ne sont devenues que des concurrentes de leurs conjoints. Qui a dit : diviser pour régner ? -
le retour au foyer est impossible, les ménages ont besoin des deux salaires pour boucler les fins de mois. Auparavant un seul salaire suffisait largement. La femme s’est libérée de son mari, mais c’est le couple qui au final se retrouve aliéné.
-
J’apprécie beaucoup le pragmatisme d’EB, surtout quand elle dénonce les dérives féministes au sujet de l’OVNI « autorité parentale » et de la soucoupe « droits de l’enfant », notions prises en otage pour appuyer des pratiques revanchardes et autant sinon plus machistes que ce que nécessite le principe d’égalité.
Dit plus simplement, comment exercer une autorité parentale 4 jours sur 30 ? N’est-ce pas de l’hypocrisie de prétendre défendre le droit de l’enfant en lui faisant payer la mésentente de ses parents par l’amputation pure et simple d’un membre de sa famille ? Salomon se retournerait dans sa tombe s’il le pouvait.
Comme pour toute abstraction dénuée de fondements dans le monde réel, la récupération est de mise, et le néo-libéralisme ne s’en est pas privé, loin s’en faut. Seul hic au tableau, aujourd’hui ces mêmes néo-libéraux ont bien plus besoin de la farce écologique qui mène à la contribution carbone, sonnante et trébuchante.
On entend souvent dire qu’on ne fait pas d’hommelettes sans casser les oeufs, il faut dépasser la vulgarité du propos et peut-être envisager l’autre comme un partenaire éventuel plutôt qu’un ennemi de toujours.
Ce qu’il y a de plus dramatique dans le rôle de l’idiot utile c’est de devenir inutile et de se rendre compte que l’ennemi de mon ennemi n’est pas toujours un ami, encore moins un bon conseiller puisque il ne fait progresser que son agenda personnel.
Verte comme l’écologie et verte comme l’Islam, la couleur de l’espoir et du repos de l’oeil, mon oeil. La loi du talion est impitoyable et après cette prise de conscience salutaire mais tardive de la dérive mortelle qui guette votre cause, il n’est jamais trop tard pour revenir à un comportement plus égalitaire, basé sur le droit des individus et non sur leur genre.
-
Terran 13 février 2010 11:31En parlant de vert, mon avatar, il porte l’espoir de la science écologique en complément de la science physique.
C’est un réel progrès.
L’ecologie politique est un non sens.
A moins qu’on admette que les politiques ne servent à rien et que les banquiers font la loi et qu’on s’y soumette.
Etre vert c’est être lâche.-
Sans vouloir défendre les propos de Badinter , il me semble qu’être anti-allaitement , ça n’a
pas de sens comme le fait par ailleurs Monolecte .Sur le plan physiologique et sans doute bien
plus dans ses propriétés de transmission directe , le lait maternel est sans concurrence .C’est donc pas seulement une question de choix , pour ou contre , mais une question de nécessité imposée par la société où le couple doit travailler à l’extérieur , de la même façon que le fast-food et les surgelés s’imposent souvent sans que l’on puisse vraiment choisir .
Si l’on ne peut y échapper, ça n’empêche pas de voir ce que l’on y perd en qualité de vie et de santé , et les féministes se trompent dans ce combat au nom d’une certaine liberté .
Les bénéficiaires de la solution- biberon sont aussi les lobbys comme Nestlé qui ont réussi à
s’imposer en Afrique , malgré un mode de vie souvent différent du notre : progrès ?-
anty 13 février 2010 13:10Exact
De nombreuses femmes souhaitent souvent d’allaiter leur enfant mais la vie que mènent les femmes ne leur permet pas de remplir cette tâche sereinement ety dans bien de cas elles abondonnent l’allaitement contre leur gré.En Suède les femmes ont un temps alloué à l’allaitement sur le lieu du travail.
-
Merci, Julie.
J’ai bien apprécié les propos d’Elisabeth Badinter.
Elle s’oppose à l’idéologie naturaliste, qui enferme depuis longtemps femmes et hommes dans des carcans...
Contrairement à ce que disent des commentateurs, elle « n’impose » rien.
Pff... Tss tssEt elle rappelle qu’il y autant d’être femme que de femmes... "Je lutte pour qu’on cesse d’avoir une idée unique de la gent féminine, comme si on était un troupeau. On a des désirs, un inconscient, une histoire différente."
-
Bonjour Marc.
E. Badinter défend DES femmes comme vous en défendez d’autres.
Pourquoi toutes les femmes devraient-elles avoir le même rapport physique ou psychologique avec la maternité et ses contingences ? -
« devoir d’allaiter (...) Désolée, mais il
y a celles qui aiment à se retrouver à l’état de mammifère et celles
qui détestent. (...) Nous ne sommes pas des animaux (...) soumis à un modèle exclusif. »Alors là, bravo, tout est dit !
Le pire danger pour le féminisme reste les féministesEn plus d’être née conne, elle doit probablement s’entrainer dûr tous les jours...
-
Ce que dit E Badinter est très pertinent. Elle pratique un féminisme ouvert, soucieux d’égalité réelle.
Le chantage à la maternité « parfaite » existe, on est passé d’un extrème à l’autre sans que les femmes y gagnent.
Ce délire touche aussi parfois les hommes. J’ai par exemple toujours refusé d’assister à la naissance de mes enfants par peur de tourner de l’oeil ( oui, je sais ce n’est pas très courageux). Il s’est toujours trouvé un membre du personnel hospitalier pour me faire sentir que j’étais déjà un mauvais père avant même d’être père.
Ces mêmes personnes freinent sur la péridurale, demandent aux mères une disponibilité totale alors que la plupart reprennent le travail rapidement et n’hésitent pas à culpabiliser les mères quand il faudrait les rassurer.
Mes enfants ont bu des biberons, englouti des petits pots, porté des couches culottes ce qui nous a permis de survivre et d’avoir plus de temps pour nous occuper d’eux.-
Pathétique ces pauvres femmes fuyant la société préférant se retrancher à la maison derrière leurs bébés et collections d’allocs ou pire vivent aux crochets d’un mari tout en prônant un « retour à la nature ».
Le propre de l’humain c’est aller de l’avant et non idéaliser la vie des mammifères femelles quand même !!! -
Salsabil 18 février 2010 23:02Tout aussi pathétique celui (ou celle ?) qui condamne sans chercher à savoir, à comprendre ou, ne serait-ce qu’accepter, avec tolérance...
Et ça vient juger du haut de sa prétendue supériorité ?
Vous êtes qui, ou quoi, pour prétendre détenir la vérité absolue et par là même asséner votre pensée comme une certitude incontestable ?
Où se situe donc l’ambition, la réussite, l’épanouissement des femmes, voire plus loin des parents (hommes comme femmes) dits au foyer, selon vous ? Ces concepts existent-ils à vos yeux ?
-
bonjour julie
l’égalité des sexes est une stupidité, l’égalité d’autonomie socioéconomique ne dépend que de l’abondance, et c’est là le seul débat.
la femme à partir de son autonomie économique exerce son statut de femme (libre) cela n’entraine pas forcément la perception d’une soumission dans ses rapports sociaux dans le couple ou dans l’activité avec les autres,
la vie en société implique des contraintes volontaires pour lesquelles le sexe exerce forcément une discrimination, discerner la contrainte volontaire de la soumission demeure toujours le problème car leur frontière n’est pas écrite et l’évolution fait passer les événement de l’un vers l’autre et vice versa.
historiquement l’absence d’autonomie lui a valu d’être prise en charge par l’homme qui sait grandement servit de cette supériorité pour la contenir dans des cadres rigides qu’elles ont passé à leurs progénitures. ce n’est pas un reproche, c’est le constat de l’enseignent culturel par la famille puis l’école.aujourd’hui il semblerait que leur émancipation se fasse par un partage des tâches de toutes nature, pourquoi pas, mais c’est l’évolution qui en décidera si les causalités à cela se développent, et le moyen le plus sur n’est pas tant d’y contraindre les hommes que de se passer cette évolution par l’éducation familiale, ceci tant que le moyen d’avoir une autonomie économique ne passera pas par la nécessiter de lever des altères.
sinon elle peuvent revendiquer leur statut biologique celui vers lequel ostensiblement elle semble vouloir aller avec la « liberté arbitraire », qui n’a jamais trouvé une application, sauf pour les espèces qui sont génétiquement bâti pour cela.
mais comme la défendu Sarah Monot , elle ont raison de revendiquer toute leur place, nous ne sommes plus a l’époque où les hommes se demandaient si elle avait une âme, et pourtant ces sots étaient instruits et intelligents.
cordialement.
-
Bonjour à tous,
Mon idée sur le sujet est que la Nature est ce qu’elle est et que le ressenti vis - vis de la maternité et de l’allaitement doit rester un choix personnel. Ceci dit un choix personnel est de nos jours influencé comme vous le savez tous par le matraquage médiatique et publicitaire. Et c’est là que je voulais en venir....
Ce qui est bien avec l’époque actuelle c’est que le public, le peuple se rend compte petit à petit que le message qui est passé, dans les médias, par une quelconque personnalité dite respectable (femme de ou socialiste pour certains, humaniste/philosophe/féministe pour d’autres, etc...) occulte souvent les activités de ces mêmes personnes. En gros c’est souvent un écran de fumée pour cacher ses vrais intentions et mobiles. D’où le systématisme que je prends à vérifier qui parle et quel est son alignement dans la société. Celà me permet de décrypter le message.
Ce que j’ai fait avec E.Badinter. Une rapide recherche sur Wikipédia (’que j’engage tout le monde à faire pour ’profiler’ nos personnalités) de qui est Elisabeth Badinter vous éclairera aussi sur un autre aspect de sa personne. Morceaux choisis :
------------------------------------------------------------------------------------
Élisabeth Badinter est une publicitaire, femme de lettres et une philosophe féministe française, née Bleustein-Blanchet, le 5 mars 1944 à Boulogne-Billancourt. Elle est actionnaire de référence et membre du conseil de surveillance du groupe Publicis dont elle possède 10,16% des actions[1].
[...]
Élisabeth Badinter est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et de Sophie Vaillant, fille d’Edouard Vaillant. Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, observatrice de l’évolution des mentalités et des mœurs, elle a été maître de conférences à l’École polytechnique.
Présidente du conseil de surveillance de Publicis depuis 1996, elle est également la deuxième actionnaire du groupe, dont elle détient un peu plus de 10 % du capital, et figure au palmarès des 500 premières fortunes de France[2]. Ce rôle de « garante morale du quatrième groupe mondial de publicité » selon l’expression d’Acrimed n’est pas sans lui attirer des critiques concernant les « représentations sexistes de la femme » dans le domaine publicitaire[3],[4],[1].
[...]
------------------------------------------------------------------------------------
Suit une description de ces activités philosophiques qui ont pour but l’égalité des sexes, but honorable.
Ce qui m’attire là, c’est son rôle dans la publicité.
1) Fille de publicitaire, actionnaire de référence de Publicis,...philosophe. Je trouve l’association exotique et troublante. Alors que le travail du philosophe est de trouver la vérité sur les choses et le sens de la vie, le travail du publicitaire s’appuie, dans ma perception, sur le mensonge, le rêve, l’omission, et la manipulation des esprits.
2) Que fait elle pour lutter contre l’image sexiste de la femme dans la publicité ? Et de l’utilisation de son corps ? Est ce que le combat féministe s’arrête aux portes des conseils d’administration ?
3) Ne pensez vous pas que Mme Badinter ait aussi intérêt financier à ce que les femmes donnent du lait en poudre au biberon de leurs enfants ? Y a t il un annonceur de lait en poudre qui utilise les services de Publicis ? Peut on imaginer qu’ayant gouté à la fortune, qu’elle soit juge et partie sur ce sujet ? Pour info dans les clients principaux de Publicis on retrouve Nestlé et Carrefour. Fabricant et distributeur de lait en poudre, et aussi Procter & Gamble (couches culottes Pampers).... Troublant non ?
-
@fawkes
Tout le monde le sait, à tel point qu’un peu partout il n’est fait mention que de ça à l’occasion de la sortie de son livre, dont le propos est occulté.
Oui, elle pourrait sans doute influencer un changement de traitement publicitaire de la femme. Qu’on le lui suggère ! Son combat n’en reste pas moins salutaire à mes yeux. -
Terran 13 février 2010 15:04http://v.youku.com/v_show/id_XMzMzMjUwNDQ=.html
Voilà une belle paire de seins !! ils sont fier !!!
( une peu de patience la vidéo est longue à charger, mais ça vaut le coup d’être vu pour les non-initiés )
-
Excellente référence et surtout quelle finesse d’usinage dans les dernières retouches du galbe. La nature n’a qu’a bien se tenir. d’ici à ce qu’on puisse disposer de cyborg femelles qu’on pourrait débrancher....(joke)
-
Terran 13 février 2010 15:54Je préfères quand même une vraie femelle et pouvoir la brancher !
Enjoy !
-
vivien françoise 13 février 2010 16:02.........ou de cyborgs mâles avec deux pénis ! mieux qu’un original qui pète au lit, mets les pieds sur la table du salon et rôte en buvant sa ènième bière.
et qui renacle à sortir la poubelle
les femelles cyborgs existent déjà. -
-
milles excuses d’avoir offensé votre sérénissime vaginitude ô grande prétresse, mais cela n’était qu’une blague qui m’a échapée dans un moment d’étourdissement malencontreux. Ne buvant pas d’alcool et me lavant les pieds et le reste plusieurs fois par jour, ne rechignant pas non plus aux tâches ménagères ou aux travaux de force, vous avez du me confondre avec un spécimen en voie de disparition, l’homo sapionce rictus houblonus qui peuple les lieux de dépravation et est, on se demande pourquoi, souvent pris comme compagnon par vos soeurs... (joke)
-
vivien françoise 13 février 2010 16:50moi aussi je blague, je fais comme vous. Mince, vous venez d’apprendre un truc en cette veille de st valentin, les femmes ont aussi de l’humour. Qui vous a dit que j’étais une femme ? Deux prénoms deux façons de voir.
-
moi aussi j’aime bien les escargots..
-
Terran 13 février 2010 15:21Qui a dit que l’industrie étais pas créative ?
Qui ose croire que le domaine technique n’a pas de culture ?
On ne peut pas être bon partout !
La littérature avox est pas créative, bien moins que mon industrie en tout cas...-
Lettre ouverte à Mesdames Elisabeth Badinter, Rama Yade,… !
Remarque préliminaire :
Le texte qui suit a été, initialement, adressé à Isabelle Adjani, en tant que « Lettre ouverte » ; mais, en réalité, il pourrait avoir comme destinataires tous les défenseurs des Droits Humains et/ou Féministes, femme ou homme (hommes féministes, oui, ils existent ! En général leur engagement est soit politique soit découlant d’une prise de conscience personnelle), qui ont évité de mouiller leur chemise en se montrant frileux dans leur engagement concernant les deux débats, en vérité non éloignés, qui dominent, largement, l’espace politico-médiatique actuel, à savoir les débats sur le Voile et L’Identité Nationale. Il peut leur être adressé tel quel mais « mutatis mutandis » (en faisant les changements nécessaires). Ainsi, pour Elisabeth Badinter, il faut, changer, entre autres, l’expression « Cérémonie des Globes de Cristal 2010 » par l’expression « Séances de promotion de votre dernier livre intitulé « Le conflit, la femme et la mère », paru chez Flammarion, gravitant autour de la question de la maternité et, plus particulièrement, de l’allaitement, où vous développez la thèse selon laquelle l’allaitement est un nouveau fléau machiste engendré par un « nouveau naturalisme » qui veut « culpabiliser » les femmes et les enfermer dans leur rôle de mère ». Pour Elisabeth Badinter, la citation d’Averroès (1126-1198, réel précurseur de la Défense des Droits des Femmes), contenue dans ladite « Lettre ouverte » et reproduite ci-dessous, tombe, vraiment, à pic, puisqu’il y parle, aussi, d’allaitement et de maternité, et développe la même thèse, mais huit siècles avant ! Pour Rama Yade, il faut changer, par exemple, le mot « Algérie » par « Sénégal », etc.
Le débat sur le voile, en France, vient d’envahir cette semaine, par votre bienveillance, Madame, la sphère où, avec grâce, vous évoluez. Et c’est tant mieux. En effet, lors de la cinquième cérémonie des Globes de Cristal 2010, prix artistiques décernés, comme vous le savez, par la presse française, vous avez été désignée « meilleure actrice » pour « la Journée de la jupe », film de Jean-Paul Lilienfeld. A cette occasion, vous avez rendu hommage, Madame, « aux femmes qui se battent contre l’ignorance et la violence », en vous concentrant, essentiellement, sur le problème actuel de la burqa, et ce en déclarant , le lundi 8 courant, sur la scène du Lido à Paris : « Cette jupe, c’est celle que portent des milliers de jeunes filles et de femmes pour affirmer qu’elles refusent que l’on confonde l’Islam, avec l’aliénation et l’assujettissement des femmes ! (…) Une jupe, ce n’est qu’un bout de tissu, mais qu’elle soit courte ou qu’elle soit longue, ce symbole peut nous aider à gagner une bataille contre l’obscurantisme, et même contre ce qu’il convient d’appeler, la haine des femmes. Cette jupe, c’est l’anti-niqab, c’est l’anti-burqa… ». J’aurais aimé, Madame, que vous rappeliez, devant ce parterre écoutant et écouté, que cette violence est, aussi, d’actualité pour toutes les femmes du monde entier avec sa triple tête : violences des mâles, violences de la loi et violences de la société ! J’aurais , également aimé, que vous, Madame, la franco-algérienne, vous parliez aussi, de l’Algérie de vos ancêtres, martyrisée et encore sous la menace de l’obscurantisme le plus extrême, aboutissement, dans ces contrées, de l’absence de démocratie et de l’étouffement de la société civile , situation, Madame, dont nous ne sommes pas à l’abri, mais qui serait, dans nos contrées, l’aboutissement de l’entretien de la stigmatisation et du climat de méfiance à l’égard des populations des banlieues , dites difficiles, et principalement de ses composantes immigrées ou musulmanes , qui n’arrivent pas, déjà, à se faire une place au sein de la société. J’aurais aimé, Madame, que vous parliez de l’exclusion et de la discrimination dont sont victimes vos compatriotes dans cette France éternelle des Droits et des Libertés ! J’aurais aimé, Madame, que vous condamniez, fermement, au soir de son enterrement de seconde classe, cet exécrable débat sur la supposée Identité Nationale, qui
aurait dû être celui de la Fraternité Nationale, débat imaginé initialement pour raffermir un lien social distendu, mais qui a manqué, entièrement, sa cible en se transformant, n’en déplaise à ses initiateurs, en un débat de division nationale qui risque de mettre à mal l’unité de la nation française. Cette transformation, Madame, est l’aboutissement de la sortie du Débat du cadre républicain en se focalisant sur l’immigration et sur l’islam , et en ouvrant, grandement, les vannes à toutes les horreurs xénophobes et islamophobes, avec ses couacs , ses dérapages, ses vociférations et ses polémiques, allant en crescendo, et qui ont atteint toutes les sphères médiatiques et politiques. J’aurai aimé, Madame, que vous marquiez votre désarroi de voir la France, pencher, à la suite de ce débat, vers la logique du rejet des autres et le repli sur soi, plutôt que vers le « bien-vivre-ensemble », cette France qui s’est toujours targuée, Madame, d’avoir un message universel à apporter au monde. Les mesures qui figurent dans la synthèse de ce débat, enterré ce même lundi 8 courant, se sont limitées, Madame, à des gestes symboliques, mais aucune mesure ni recommandation pour éradiquer, du moins atténuer, cette tendance du « mal-vivre-ensemble » qu’a révélé ce débat.
Etant donné que le prix artistique que vous avez obtenu, Madame, vous a été décerné par la presse française, je suppose qu’elle était nombreuse lors de votre intervention sur les femmes, l’Islam et la burqa. Dans ce contexte, si j’avais eu le privilège d’être informé de ladite intervention, je vous aurai communiqué, Madame, trois petites idées d’actualité que vous auriez pu exposer devant cette presse afin qu’elle les transmette auprès de ses lecteurs et auditeurs :
La première idée, Madame, concerne le fait que, non seulement le port du voile n’est pas une prescription du Coran ( comme je l’ai montré dans un article paru sur AgoraVox, vous savez ce media en ligne, 100% citoyen et 100% participatif , qui nous permet de nous exprimer, librement, et de nous informer, autrement, et dont les principales missions sont l’information à l’égard du public et le soutien à la liberté d’expression), mais en plus, le Coran n’interdit pas le port du bikini, comme le montre un de mes commentaires associé au dit article.
La deuxième idée, Madame, est la citation (que j’ai traduite spécialement pour vous), reproduite ci-dessous, d’Averroès (1126-1198), philosophe, médecin et juriste arabe, contemporain de Moïse Maïmonide (1138-1204) et presque contemporain de Thomas d’Aquin (1224-1225), trois figures emblématiques de la tolérance et de l’ouverture dans le domaine religieux. Cette citation, Madame, démontre qu’Averroès est, sans aucun doute, le précurseur de la Défense des Droits des Femmes :
« Nous ne faisons pas assez pour l’épanouissement des femmes. Les considérer comme étant seulement aptes à enfanter et allaiter peut nuire à notre prospérité, alors qu’elles ont d’énormes capacités que nous avons étouffées par la situation de dépendance dans laquelle nous les avons mises, et qu’elles peuvent contribuer efficacement à la vie de la cité. N’oublions pas qu’elles constituent les deux tiers de l’humanité : si on laisse ces deux tiers vivre comme des plantes ou vivre en parasite sur le compte du tiers restant, cela ne peut que conduire nos cités à la ruine et au malheur ».
La troisième idée, Madame, c’est un petit extrait d’un poème d’Ibn‘Arabi (1165-1241), prestigieuse figure du soufisme et l’un des plus grands visionnaires de tous les temps, poème,
intitulé « La religion de l’amour », qui montre ce que devrait être toute spiritualité respectueuse de l’autre :
La religion de l’Amour
…« O merveilles, un jardin parmi les flammes !
Mon coeur devient capable de toute image :
Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,
Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,
Tablettes de la Thora et livre du Coran.
Je suis la religion de l’amour, partout où se dirigent ses montures,
L’amour est ma religion et ma foi »
Permettez-moi, Madame, de joindre, à cette Lettre Ouverte, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.
HORCHANI Salah
-
Jamais deux sans trois !
Cette semaine, ils sont devenus fous les philosophes ! :
Le premier nous a trompés.
La deuxième nous a déçus.
Demain, qui sera et que fera le troisième ?
HORCHANI Salah
-
Bonjour Julie,
Elisabeth BADINTER en prétresse habile et avisée, gourou du téton, vrai ou factice, s’est penchée sur le berceau des nourrissons et des mères allaitantes pour leur déliver le saint message « gloire au féminisme ouvert » dont elle se proclame.
De sa baguette magique, la sainte nounou, bénit la mère et l’enfançon accroché au sein maternel et délivre de la culpabilité les biberoneuses.-
Il me semble que le caractère un peu délirant du « féminisme politique », à la Beauvoir Badinter, etc...trouve sa source dans la contradiction originelle de son discours.
Pour faire simple, la femme serait réduite au minora depuis des millénaires. Comme en réalité elle devrait être l’égale de l’homme, il faut donc sans cesse lutter pour arriver à ce résultat. Il faut la sortir d’un statut qui n’existe pas à l’état de nature et qui lui aurait été imposé par les hommes, « la société ». « On ne nait pas femme, on le devient ».
Personnellement, je pense que c’est absurde. Mais surtout, c’est placer en tête de la réflexion féministe un présupposé qui contredit les conclusions et explique souvent l’absurdité des mesures préconisées.
Cela revient à dire en effet que tout au long de l’histoire connue, les hommes auraient été à la fois plus forts, physiquement- pourquoi pas-mais aussi plus malins, car la domination, ce n’est pas seulement foutre une tarte chaque fois que la femmes ne veut pas allaiter, mais à les entendre aussi, les manipuler, faire appel à leur sentiments etc..., plus efficaces, plus persévérants dans leur désir de domination, plus solidaires entre eux pour maintenir les femmes à leur place, que celles-ci pour défendre leurs intérêts communs. Les femmes de leur côté auraient été trop bêtes ou trop faibles pour réagir, inconscientes de la réalité.Le discours féministe, pour tenir la route, est donc obligé d’une certaine manière,de faire au départ l’hypothèse d’une femme inférieure à l’homme dans bien des dimensions !
Comme nous savons tous confusément qu’il n’en est rien, il faut expliquer la situation qui a prévalut pendant quelque millénaires. Dés lors qu’on n’admet comme différence que l’haltérophilie, il devient nécessaire que l’infériorisation des femmes se soit faite sous la contrainte physique. Il devient aussi indispensable que cette force physique, seule différence reconnue, soit nécessairement à l’origine du désir organisé de domination des femmes par les hommes, une sorte d’instinct. Ont débouche donc non moins nécessairement sur une vision des rapports hommes femmes comme un conflit. et un conflit violent et physique. Compte tenu de ces présupposés, Il faut que les hommes cessent d’être des hommes, plus portés à l’haltérophilie, donc plus spontanément violents pour que l’égalité soit assurée.
Il faut donc que les hommes cessent d’être ce qu’on a défini qu’ils sont pour que les femmes deviennent ce que l’on prétend qu’elles devraient être mais n’auraient jamais été : égales....
De façon très logique, les revendications en bout de ligne s’articulent autour de demandes de pouvoir, ( CA CAC 40, députés) donc de force donc de violence, donc de partage de ce qui est reproché aux mâles... ! Ne serait il pas plus féministe d’exiger une parité chez les instits (plus d’hommes) pour que les enfants grandissent dans l’idée que la société n’est pas typé par genre, et notamment une parité parmi les directeur d’école, qui sont un des milieux les plus discriminant pour les femmes ? Préférer porter le combat sur les places les plus rares et les plus symboliques du pouvoir, plus tot que dans la réalité quotidienne n’est ce pas aussi une sorte d’adésion au valeur machistes telles que prédéfinies ? Les revendications féministes deviennent souvent d’obtenir ce qu’elles imaginent être le propre de l’homme.... !
Il me semble qu’un féminisme conséquent devrait partir de l’idée que les femmes et les hommes ont toujours été égaux même si différents. Reconnaître que l’état d’une société est le résultat des efforts et compromis conjoint de l’ensemble de l’humanité, hommes et femmes, mais aussi au delà enfants parentèle, proches : famille au sens large, pour vivre ensemble. Un état donné n’est possible que si les deux genres sont d’accord. Il y aura des voiles en terre d’islam tant qu’il y aura des femmes pour le souhaiter. Il disparaitront ou réapparaîtrons chez nous en fonction du compromis toujours remis sur le métier qui définit les rapports hommes femmes et au delà.
Une approche en terme de famille, de ses évolutions etc..., me paraitrait plus constructive qu’en termes de genre.Je ne veux pas rallonger un commentaire déjà trop long, mais le résultat des courses, c’est que le discours féministe est aujourd’hui un des principaux paravent d’une « masculinisation des valeurs sociale » qui se traduit notamment, statistiquement, par une réintroduction de la polygamie étalée dans le temps au bénéfice des hommes. Le résultat du combat féministe est qu’aujourd’hui, ce sont massivement les femmes qui demandent et obtiennent le divorce, et la garde des enfants,permettant en pratique le remariage de leur conjoint libérés des contraintes familiales avec des plus jeunes.
Il est assez logique, qu’une analyse des rapports homme femmes comme rapport de force entre deux individus plus tot que comme modalité du vivre ensemble évolutif au sein d’un noyau familial, conduisent à une désagrégation familiale. Il est vrai qu’elle est porté par des milieux qui sont aussi en général hostile à la famille (transmission, reproduction sociale, tradition, héritage, bref, tous ce qui ne plaît pas parce que limitant la liberté).
Conclusion ? Pourquoi pas ! On nous propose une nouvelle définition des rapports hommes femmes. Elle a quoi, 50 ans, un sciècle de recul ? C’est peut être un grand progrés au terme duquel nous serons tous plus heureux. C’est peut être une catastrophe conjoncturelle qui produira des générations d’enfants élevés sans référents masculins avant un retour de mode.
En tous cas, ce n’est pas une vérité révélée, et si il y en a un qui veut m’interdire de penser qu’allaiter quand c’est possible c’est plus tot mieux, ou m’obliger à prendre une femme ou un homme dont je ne veux pas dans ma boite au nom de ces trucs......
-
Bonjour éric,
Je n’ai pas le temps d’analyser votre logique, mais j’y ai vu tout un tas de petites articulations défaillantes qui fiche un peu par terre votre argumentaire, mais une erreur, surtout…
Vous dites les femmes ceci, ou les hommes cela, mais c’est une erreur. Il n’y a pas de catégorie de ce genre qui « décide ». Sans avoir besoin d’avoir lu Bourdieu, vous savez qu’il existe une sorte d’habitus (dit-il) qui représente une structure interne de comportement et de valeurs qui vous font jouer le rôle social pour lequel vous avez été éduqué.
Les sciences cognitives disent les choses autrement : la plasticité du cerveau crée des habitudes et des câblages assez définitifs, mais c’est le même résultat.Bref : lorsque vous avez appris à être un homme, ou une femme, ou un esclave, ou même un ouvrier, vous serez l’homme, la femme, l’esclave ou l’ouvrier de votre apprentissage social.
N’avez-vous donc jamais rencontré de femmes misogynes ? il y en a plein ! Or, cela fait pas mal dégringoler la première moitié de votre raisonnement.
Pour la suite, vous évoquez la « masculinisation des valeurs sociales », avec tendance polygame, etc, et pourtant vous craignez à la fin que les enfants soient privés de « référents masculins » ? vous voulez dire « féminins » ?
Vous mettez sur le dos du féminisme le fait que les femmes demandent le divorce et libèrent leurs compagnons pour une relation avec les plus jeunes… Et les jeunes hommes ? que deviennent-ils dans votre raisonnement ?
Sinon, oui, l’avenir prépare certainement "une nouvelle définition des rapports hommes femmes, mais aura-t-elle le temps de se mettre en place avant que les fiers guerriers, impatients d’en découdre ne vitrifient notre planète ?…
Le fémnisme, c’est comme les 35 heures… un petit zest ne change rien. Il faurait fallu instaurer les 32 h d’un coup pour que ça bouge vraiment et qu’on voit se modifier les comportements et les rapports salariaux. L’équité entre les hommes et les femmes nécessite une action volontariste forte, comme en Scandinavie, et là, ils vous le diront : ÇA CHANGE TOUT… ou presque...
Mais le problème est qu’il faut commencer, or nos habitudes sociales, valeurs et cerveaux, sont tellement formatés (regardez les délires misogynes et homophobes sur ces fils) qu’il y a une résistance énorme (et bornée) pour tout ce qui touche aux fondamentaux (famille, sexe, religion…)
-
Colre, nom de D... ! Qu’est-ce que vous attendez pour écrire un bouquin ?
-
Merci Julie… ben… j’en écris, j’en écris…
-
Julie, COLRE, femmes ! Avez-vous remarqué que les femmes misogynes sont des femmes particulièrement à cheval sur leurs prérogatives « femelles » (prêtes à détruire toutes les femmes alentour pour obtenir un regard du « seigneur ») ? Très éloignées des qualités viriles dont il est évident qu’elles ne concernent pas le sexe mais l’esprit (je parle bien de virilité, non de masculinité) - droiture, courage, aplomb, force morale.
-
D’ailleurs, à bien y réfléchir, « misogyne » n’est pas le terme adéquat concernant ces femmes prêtes à en détruire d’autres pour complaire, pensent-elles, au mâle dominant (et désolée pour cette chère EB - avec laquelle je suis en accord sur beaucoup de thèmes et non sur d’autres, comme tout un chacune ).
Ces femmes de la vie de tous les jours qui jamais ne feraient à un homme le moindre reproche (cadre professionnel ou privé), tandis que sur une femme manifestant les mêmes caractéristiques elles déversent des torrents de mauvaiseté.L’écrivain Sarah Vajda parle, plus ou moins directement (et entre autres sujets) de ce malheur des femmes dans ses romans. A ces frustrations assassines, terrifiantes, racines au fond des âges, elle donne la parole, à ces générations de mal-aimées, de peu-audibles, de sacrifiées sur l’autel des représentations. Et elle pardonne, généreuse, leurs tares et leurs crimes. Et pourtant, elle n’est pas féministe.
-
anty 13 février 2010 20:13Clore se réfère à bourdieu
pour faire le parallèle
le facho qui se réfère Hitler pour expliquer l’élimination des sous races
Le communiste qui se réfère à Staline pour expliquer l’élimination des contre révolutionnaires
La féministe va aussi se réfèrer à valérie solanas pour expliquer l’élimination des hommes
Colre tu ne fais pas parti d’aucune de ces trois catégories cités plus haut ...j’espère ?
-
Très bonne réflexion Eric, merci d’avoir été volontaire.
Tu as juste omis et je suppose que c’est par manque de cynisme, d’indiquer que le manque à gagner d’une éventuelle parité des salaires (faisant abstraction des compétences avec la règle quantitative) ne fait que combler une injustice flagrante qui permet aux femmes de se séparer de leur compagnons (elles ont envie de changement par ex), d’obtenir la garde des enfants à domicile dans la grande majorité des cas, les papas quand à eux devant se contenter du concept d’autorité parentale au nom duquel ils seront ponctionnés (dans le couple il étaient volontaires et c’était un don) tout en n’ayant leurs enfants qu’une ou deux fois par mois ( dans la réalité les refus et les défauts de présentation ne sont pas sanctionnés quand il s’agit de la mère).
Ensuite pour ceux qui invoquent Bourdieu, vous n’êtes pas sans savoir qu’il à longuement étudié les peuples autochtones d’Afrique du Nord et qu’il évoque bien entendu la manière dont est réglée, avec la plus grande sagesse, cette injustice de la femme qui hérite de son père et qui bénéficie des richesses de son mari.
Quoi qu’on en dise, prétendre que les usages des 10000 dernières années quand aux rôles, aux droits et aux devoirs des hommes et des femmes ne sont pas justes car ils ne procèdent pas d’une égalité revancharde et jalouse qui se pose en concurrente plutôt qu’en partenaire, en individu seul plutôt qu’en couple, procède d’une simplification et d’un déni de réalité des plus flagrants.
Moi aussi j’aimerais vivre dans le monde des bisounours...
-
Colre, les sociétés du nord de l’Europe sont très normatives, l’esprit de groupe prime....
Préférons la turbulence française et ses défaut à la société aseptisée nordique....
-
Bourdieu ? Vous parlez de ce gourou dont la popularité est lié au fait qu’il a sut réactualisé les réponses autorassurrante de Marx et de Freud pour la part de la classe moyenne éduquée qui vit dans l’angoisse. Angoisse de savoir si son statut social insatisfaisant à ses propres yeux est lié à ses propres insuffisances ou au hasard, ou au contraire à la profonde injustice d’une société dominée par ceux qui ont les vrais pouvoirs. Bourdieu à l’avantage de leur épargner en partie l’humiliation supplémentaire de devoir se définir comme « exploités » ou « aliénés » ?
Parlons en. Sa principale « découverte » empirique et que la plus part des parents s’efforcent de faire ce qu’ils peuvent pour que leurs enfants s’en sortent dans la vie au moins aussi bien qu’eux ! Qu’il est plus facile de devenir clown plombier ou patron de la dépêche du midi quand on a des parents clown, plombier ou directeur de la recherche du midi. Grande avancée !
Sa principale analyse est que cela est extrêmement injuste.
Prenons deux exemples extrêmes qui démontrent l’inanité de ces thèses. En France comme ailleurs, on peut s’en tirer en gros, par les diplômes et la carrière institutionnelle qu’ils garantissent dans le public ou le privé, ou par l’initiative individuelle.
50% des polytechniciens sont enfants de profs (source éducation nationale) Pas de bourgeois, de dominant etc… Fait moins connu, une entreprise sur deux crée par des femmes l’est par des personnes issues de l’immigration au sens large (incluant les dom tom), source étude Medef. Bien sur, il y plus de salon de coiffure afro que de multinationale du cac 4O
Mais une sur deux ! C’est-à-dire que les femmes qui font le plus preuve d’autonomie, d’une volonté d’indépendance, de s’en sortir par leur propre moyen sont à la fois celle qui sont les moins passée par l’école et qui viennent de sociétés ou les « habitus » féministes » sont en principe les moins prégnant !
Femmes misogynes ? Je ne comprends pas en quoi cela infirmerait mon raisonnement.
Masculinisation et enfants sans père. Cela me parait clair, quand les pères sont virés par les mères, le résultat des courses et que dans une majorité de cas ils perdent rapidement le contact avec leur père, sans qu’il soit simple statistiquement de déterminer les cas ou la mère est à l’origine du processus en se vengeant d’avoir divorcé et les cas ou le père laisse tomber les gosses trop heureux de ne pas les avoir à charge pour refaire sa vie.
Que deviennent les jeunes hommes dans une société polygames ? Bonne question ! Heureusement, nous avons l’exemple des pays officiellement polygames et déjà un peu de recul chez nous. Quand les vieux riches trustent plus que leur part de jeunes belles, avec la facilité accrue qu’elles sont de plus en plus nombreuses à chercher le père qu’elles n’ont pas eu. Les jeunes beaux deviennent célibataires, clients de prostitué, homosexuels ou objet sexuel pour femme mures, mais moins souvent que dans le cas de hommes, parce qu’en dehors du fait qu’elles sont mures, la garde des enfants ne favorise pas vraiment les amours transitoires. Tous phénomènes en forte croissance de nos jours. Dans certains cas, comme on le voit dans les films des années trente, ils deviennent l’amant de la maîtresse de papa….
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi la prostitution explose à nouveau en une époque de liberté sexuelle, comme à l’époque où les jeunes célibataires n’avaient pas accès aux femmes, (voir les mémoires de Stephan Sweig). ?
Enfin, vous finissez en insistant sur la nécessité de violenter la société ! Si tous cela ce sont des habitus ancré dans les méandres de nos cerveaux, tout volontarisme, même dans l’intérêt, malgré eux, des impétrant, est en pratique un viol. L’ingénierie sociale imposée « d’en haut » au nom de principes abstraits, cela ne marche jamais.
Vous en donnez d’ailleurs la preuve. Si baisser le temps de travail de 5 heures n’a rien changé, on ne voit pas pourquoi 2 heures de plus changerait quelque chose.
Et même, cela produit des retours de bâton pervers. A preuve à nouveau le divorce. En définitive, cette « liberté » associée à la victoire à peu prêt systématique dans la garde des enfants présentée comme une avancée, fait que le nouveau pauvre type aujourd’hui est une femme divorcée obligée de devenir caissière dans un supermarché pour élever ses enfants sans pères. Belles avancée féministe…
En plus, c’est mauvais pour la démographie. Son ex, conscient d’avoir accompli son devoir en la matière, mais « la nature finissant par parler », finit, mais pas toujours, la mort dans l’âme, par accepter de faire l’enfant qu’elle réclame avec insistance à sa jeune nouvelle compagne. Il est en général unique….
-
A lucien denfer : il y a plein de chose que j’ai omis de signaler parce que mon commentaire était déjà trop long, mais pour la bonne bouche, et pour contribuer à démontrer que le but poursuivi par les féministe de combat n’est pas celui affiché :
Les inégalités salariales en général n’ont jamais été aussi basses en France.
Oui, mais nous dit on, les inégalités patrimoniales elles n’ont pas baissées autant. Elle sont sources de revenus non salariaux qui accroissent les inégalités. Soit.
Or, le patrimoine est largement détenu par les gens âgés.
Les hommes meurent plus jeunes.
Donc les détenteurs de patrimoine, bénéficiaires de revenus patrimoniaux en plus de leur éventuelle retraite et retraite de réversion, sont vraisemblablement surtout des femmes.Notre pays appartient vraisemblablement en majorité à des femmes âgées !
Qui dira le type de rapport de domination lié à la richesse, entre une mère abusive ou non, et son fils ? Ses petits enfants ? La part du PIB que nous versons aux femme retraitées qui vivent 80 ans grâce aux cotisation des hommes qui vivent 70 ? Les loyers que nous leur versons ? Etc.. sur une vie, il n’est même pas sur qu’il y donc de réelle disparités de revenu peut être même au contraire.
Qui dira la fantastique injustice que subissent ces hommes qui se tuent au travail pour 20% de salaire de plus pour finalement laisser leur conjointe profiter du patrimoine et des pensions ainsi constituées ?Évidemment,on pourrait en faire une présentation positive. Le rôle d’amortisseur social des grands mères qui aident enfants et petits enfants, notamment en temps de crise. Mais alors, on évoquerait un rapport de solidarité intergénérationel et intersexe et pas un conflit. Il n’y aurait pas de bons et de méchants, pas d’injustice à dénoncer, si ce n’est qu’alors, il y a nouveau les mauvais qui ont une grand mère riche et les bons qui sont pauvres.
Le but des féministes politiques les plus excitées n’est pas de lutter contre des inégalités, ( voir à nouveau l’abscence de lutte contre l’inexistence statistique d’instituteurs et de directrice d’école primaire dans une perspective paritaire) mais surtout de remettre en cause les fondement d’une société dont elle soupçonne qu’elle est responsable de leur propres frustrations sociales.
-
eric. On dirait que j’ai touché un point sensible : « Bourdieu », qui déclenche aussitôt chez vous la réaction conventionnelle : politicienne. Mais qui vous parle de la « popularité » et de la « récupération » de l’homme public !? je citais juste, par honnêteté intellectuelle, son concept d’ « habitus » qui rend compte de l’ensemble des comportements, valeurs et reproduction des représentations, d’un individu structuré par sa classe sociale, son groupe d’appartenance…
Que vient faire Marx, Freud et le gourou dans cette théorie sociologique ? sans compter que j’évoque les avancées des neurosciences qui explicitent le même concept par une autre approche de la réalité.
Vous démolissez et prétendez ridiculiser en 3 mots un grand penseur… mais qui êtes-vous donc ? je ne savais pas que j’avais affaire avec un exégète de son oeuvre scientifique…
Mais, voyons vos arguments qui doivent être puissamment méthodiques. Déjà, 2 exemples « extrêmes » (dites-vous) pour démonter une théorie, alors qu’une théorie se valide plutôt par la partie « normale », les extrêmes tenant lieu de contre-exemples à analyser dans la nuance des exceptions… mais bon, voyons.
- Votre donnée : « une entreprise sur deux crée par des femmes l’est par des personnes issues de l’immigration ». Mettons, je ne connais pas vos sources.
- Votre inférence : « C’est-à-dire que les femmes qui font le plus preuve d’autonomie, d’une volonté d’indépendance, de s’en sortir par leur propre moyen sont à la fois celle qui sont les moins passée par l’école et qui viennent de sociétés ou les « habitus » féministes » sont en principe les moins prégnant ! »
On voit clairement comment votre idéologie vous aveugle… Il ne vous est pas venu à l’esprit que les femmes issues de l’immigration, du fait de la discrimination dont elles sont victimes, ont davantage intérêt à tenter de créer par elles-mêmes une entreprise que les autres (elle n’ont pas le choix) ? et qu’elles ont moins accès, par la reproduction des inégalités de leur milieu social, aux grandes Ecoles et aux carrières lucratives ?
Quel rapport avec le « féminisme » ? Quant à la « moindre prégnance » des femmes issues de l’immigration, c’est encore une donnée « au doigt mouillé » ?Avant de démolir une théorie sociologique structurée, méthodique et pertinente, travaillez un peu la question en enlevant vos oeillères idéologiques… Internet est décidément le royaume de la cuistrerie…
(quand à la 2ème partie de votre réponse, un story-telling un peu « monsieur Michu », permettez-moi de ne pas le commenter, on quitte à ce moment-là le domaine des raisonnements pour rentrer dans celui des aigreurs sociales)
-
eric. suite...« Or, le patrimoine est largement détenu par les gens âgés.
Les hommes meurent plus jeunes.
Donc les détenteurs de patrimoine, bénéficiaires de revenus patrimoniaux en plus de leur éventuelle retraite et retraite de réversion, sont vraisemblablement surtout des femmes.
Notre pays appartient vraisemblablement en majorité à des femmes âgées ! »De quoi donc se plaignent les femmes ?! elles accèdent à l’égalité patrimoniale à 83 ans, quand les hommes sont morts… un peu de patience, que diable, entre 76 et 83 ans : le pays vous appartient !
(j’évoquais la cuistrerie de notre joyeux intervenant, mais c’est bien pire…)
-
Comme vous le notez implicitement, nous ne sommes pas ici dans la défense d’une thèse de troisième cycle mais dans l’expression d’humeur pour fin de week en neigeux et frigorifiant, ( en tous cas à Moscou) Je ne reviendrai pas sur Bourdieu dont chacun est libre de penser ce qu’il veut, même si qualifier la sociologie de science et la comparer à la neuro biologie...
En revanche, en ce qui concerne la seconde partie, il se trouve que c’est « scientifique » ! Vous trouverez sans mal sur les site de l’Ined et de l’Insee, les taux de re mariage après divorce par tranche d’âge, suivant les sexes, etc... Ce que je résume comme une anecdote de comptoir est une réalité pour le coup scientifique ; les femmes divorcée « entre deux âge » ont du mal à se recaser. Je suis ici les leçons de notre bon maître Emmanuel Todd qui préconise le recours à l’annecdote dont chacun peut constater la réalité dans sa vie quotidienne face au discours langue de bois se parant de prétentions scientifiques.
Vous tombez selon moi dans le travers de toutes les formes de pensée que l’on qualifie faute de mieux de « gauche ». Des pensées cléricales. On affirme une chose pour les autres et le contraire pour soi. Les socialistes scientifiques disent que la montée vers le socialisme est inscrite dans la matière et adviendra de toute façon, mais s’empresse de rajouter que malgré tout une élite éclairée peut accélérer cet avènement. Onfray explique doctement que depuis freud, on ne peut plus croire à la liberté et à la responsabilité mais se réclame lui libre et solaire. Vous expliquez scientifiquement que les rôles hommes femmes sont quasiment physiquement inscrit dans nos cerveaux,mais supposez qu’une frange particulièrement éclairée et remarquable de la population échapperait à ce déterminisme et serait à même de forcer, de façon volontariste le reste à s’aligner.
C’est clérical, parce que cela sous tend aprés avoir décrit à quel point nous sommes tous victimes de déterminismes, qu’une frange échapperait « miraculeusement » à cela, se retranchant donc de la communne humanité et serait ou devrait être détentrice du sens. Les curés nous ont déjà fait le coup. -
A colre,
Je ne vous le fait pas dire ! c’est absurde ! Pourtant, si on suit Bourdieu, les femmes retraitées, principales détentrice de la richesse sociale, devraient être détentrice du pouvoir, du goût légitime et imposer leur mode de pensée et leurs choix politique à la société ! (d’ailleurs c’est en partie vrai...) -
Merci Léon de l’info, cela correspond à mon impression première (je n’avais pas vraiment le temps d’aller me plonger dans les archives de cet auteur pour voir à qui on avait affaire)…
Il peut faire illusion (quelques imbéciles sur AV sont d’ailleurs dupes de ses masques rhétoriques)… mais, pas de chance pour lui, l’anti-féminisme, forcément primaire, est un terrible révélateur de l’incohérence politique, morale et intellectuelle…
-
eric. à vous entendre, donc, les femmes de 83 ans, juste avant de mourir, en direct de leurs maisons de retraites, mais détentrices du Pouvoir, devraient « imposer leurs mode de pensée et dicter leurs choix politiques à la société » ?
-
A coldre, Bien sur je ne crois pas beaucoup à toutes ces fadaises post néo marxisantes. Cependant à nouveau, quand je dis que c’est partiellement vrai, c’est « scientifique » ; je n’ai pas regardé les derniers chiffres mais je me souviens qu’au présidentielles de 2002, les femmes votaient préférentiellement pour Jospin dans toutes les tranches d’âges jusqu’à je crois 65 ans aprés quoi elles choisissaient massivement Balladur. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Sarko n’étant pas si éloignés de Balladur que de Chirac, les élections se jouant toujours à pas grand chose et les vieux votant plus que les jeunes, il est un fait que les femmes retraitées ont contribué plus qu’à leur tour au choix du Président de la République actuel....
-
Et je veux répondre aussi à votre message précédant. C’est à nouveau un message de curé. Prétendre qu’on serait nécessairement moralement philosophiquement et intellectuellement incohérent et anti féministe primaire au motif qu’on est pas hostile à l’allaitement et epu favorable à faire des loispour des quotas de femmes est très exactement un discour clérical.
-
Eric a parfaitement le droit d’être libéral-conservateur et d’exprimer, par idéologie ou pour d’autres raisons plus ou moins limpides, cette fameuse crainte d’une fantasmée « féminisation de la société », nouveau joujou conceptuel dont se réclament souvent hystériquement - hélas - quelques hommes, charmants au demeurant, qui n’ont toujours pas compris qu’une femme, ce n’est pas mono-tâche.
J’avise ici et sur l’article de Monolecte de longues tirades assez passionnelles et déconnectées de toute réalité où s’exprime surtout un petit air revanchard et effaré. Dommage.
-
A leon, une fois de plus, je vous surprend à négliger complètement les sources sous le coup de l’émotion idéologique. je le regrette. Vos papier sur la musique sont en général d’une telle qualité. Rien que pour vous je pense qu’il faut que je mette les choses au point. Je ne suis absolument pas,mais alors absolument pas favorable au retour des femmes au foyer ! Non plus que je ne suis comme vous m’en avez qualifié une fois aimablement , un « petit » « branleur » Léon ma situation personnelle actuelle est la suivante :Я французского альфонс. Первый раз бесплатно. Скидка для групп.... ! Il ferait beau voir que ma compagne du moment cesse de travailler !
-
A cosmic , il vous a visiblement échappé qu’en réalité je dénonce, sous le vocable utilisé par effectivement un certain nombre de mec de « féminisation des valeurs sociales », une masculinisation pratique. Parceque la polygamie, comme son nom l’indique, et même étalée dans le temps c’est plus tot un sport masculin. Léon emet l’hypothèse assez audacieuse que bien des femmes pourraient préférer être nouvelles pauvres caissières dans un super marché pour tenter de joindre les deux bouts avec leur trois gosses pendant que le père vie sa nouvelle vie sans payer sa pension. Je dirai que c’est peut être à cela que vous faites référence en parlant d’un éloignement des réalités, mais que de toute façon, ce n’est pas exactement mon idéal d’émancipation de la femme. A ce compte là, on puorrait préconiser aux cadres de france télécom de devenir OS avec un patron très social et ce réjouir de cette grande avancée sociale...
-
"A cosmic , il vous a visiblement échappé qu’en réalité je dénonce, sous le vocable utilisé par effectivement un certain nombre de mec de « féminisation des valeurs sociales », une masculinisation pratique.«
Oui Eric, cela m’a effectivement échappé. Car lorsque vous écrivez »Il me semble qu’un féminisme conséquent devrait partir de l’idée que les femmes et les hommes ont toujours été égaux même si différents« , vous ignorez que c’est précisément cela, le féminisme, rappeler à ceux qui en doutent, et agissent en conséquence de ce doute, que les hommes et les femmes sont égaux en principe et depuis toujours.
»Parceque la polygamie, comme son nom l’indique, et même étalée dans le temps c’est plus tot un sport masculin. Léon emet l’hypothèse assez audacieuse que bien des femmes pourraient préférer être nouvelles pauvres caissières dans un super marché pour tenter de joindre les deux bouts avec leur trois gosses pendant que le père vie sa nouvelle vie sans payer sa pension.«Non, je pense que Léon rappelle simplement qu’une femme divorcée (ou veuve) mère de trois enfants n’a d’autre choix que travailler, même lorsque, de toute sa vie antérieure, elle ne l’a jamais fait. Combien de situations dramatiques illustrent cette réalité, chez les générations précédentes...
»Je dirai que c’est peut être à cela que vous faites référence en parlant d’un éloigne ent des réalités, mais que de toute façon, ce n’est pas exactement mon idéal d’émancipation de la femme. A ce compte là, on puorrait préconiser aux cadres de france télécom de devenir OS avec un patron très social et ce réjouir de cette grande avancée sociale..."
Je ne mesure pas personnellement ma liberté à la possibilité de travailler, étant donné que la plupart des emplois sont une aliénation totale et dégradante (organisation stupide du travail, contraintes socio-professionnelles absurdes et hypocrites).
-
Ah puis doldre, un dernier truc, je sais c’est pas très gentil et un peu facile, mais nous ne sommes que des être humains... Vus ce que vous avez l’air de comprendre à l’indicateur espérance de vie, je ne m’étonne pas que vous considériez la pensée de Bourdieu comme scientifique......Parce qu’une espérance de 83 ans pour les femmes, cela ne signifie pas qu’elles meurent à 83 ans...
-
monsieur est sociologue ,I presume !!je constate que sur « agoravox » il y a de plus de gens qui ont la tete« façon » pastèque !un peu
d’humilité serait la bienvenue... !!
-
A tss, tient, un adepte de léon ! Il faut être une femme pour parler des femmes un croyant marxiste pour parler du marxisme, avoir fait au moins une analyse pour oser critiquer Freud, et Bourdieu ne saurait être compris que par des sociologues ;
C’est ce qu’on appelle la pensée technocratique qui s’oppose à la démocratie citoyenne. Faites gaffe parce que dans la foulée, on ne voit pas qui d’autre qu’un patron pourrait avoir une idée valable sur l’entreprise, et il faut être au moins spécialiste soit des crânes soit des pastèques pour avoir une opinion légitime sur ces deux sphéroïdes, surtout en toute méconnaissance de cause.....Allez, moi je vous montre mes UV de socio et vous votre diplôme en pastequologies.... -
A tss un diplome en humilitologie pourra aussi faire l’affaire....
-
@Colre, Cosmic
Le + drôle, c’est que les machos préfèrent largement les rebelles.-
Hey, Julie
Mais les rebelles ne les préfèrent pas
Plus sérieusement, de la même manière que nous tentons, dans la vie avant tout puis parfois sur les forums, de colorer de nos expériences des concepts aussi flous et éculés que « macho » ou « femme rebelle » ou « femme libre », nous nous battons, il me semble, peut-être, contre tout à la fois ces plates et meutrières généralisations, et ces pénibles et glaçantes tribalisations.
-
anty 13 février 2010 20:58Plus sérieusement, de la même manière que nous tentons, dans la vie avant tout puis parfois sur les forums, de colorer de nos expériences des concepts aussi flous et éculés que « macho » ou « femme rebelle » ou « femme libre », nous nous battons, il me semble, peut-être, contre tout à la fois ces plates et meurtrières généralisations, et ces pénibles et glaçantes tribalisations.
-
Bonjour Cosmic,
Merci de tes développements sur la misogynie féminine. Je n’ai pas lu l’écrivain dont tu parles (tant à lire !…). J’imagine qu’il doit y avoir des essais sur cette question, mais je la vois de façon globale : dans les contextes à forte hiérarchie, on trouve toujours une partie de la population dévalorisée défendant leurs « supérieurs » et méprisants leurs semblables.
Ainsi, dans l’esclavage, ou bien la fameuse « haine de soi » des Juifs antisémites, ou les processus type « syndrome de Stockholm »… et ainsi en est-il des femmes misogynes, soumises à l’assimilation et la reproduction des codes sociaux qui pourtant l’oppriment ou la dévalorisent, par habitude cognitive, par faiblesse, par peur, par inculture, par stratégie…
-
Si je me rappelle bien, les premières manifestations féministes datent de 1968 et nous sommes en 2010. Il serait donc plus juste de parler de 40 ans, à moins que cet âge de maturité ne vous soit inconfortable.
Encore une fois, je rêve d’un article objectif traitant des conséquences de ces 40 années de masculinisation de la femme, et son pendant, l émasculation de l’homme, au nom de la sacro sainte égalité des sexes.Le féminisme a t il ou non apporté un bien être aux femmes françaises ? La liberté s’accompagne de responsabilités. La multiplicité des responsabilités permet elle de s accomplir ou engendre t elle une frustration permanente, le temps et l’énergie étant des ressources limitées ?-
30 ans de féminisme... 30 ans de lutte pour quoi ?
Des femmes qui luttent pour être l’égal des hommes ? Des femmes qui refoulent leur féminité et méprisent la masculinité ? Des femmes qui préfèrent réussir professionnellement que « faire des gosses » comme les animaux ?
Qu’elles ne s’étonnent pas de finir aigries, sèches, seules, lorsque lors horloge biologique les rattrapera ; qu’elles ne s’étonnent pas de voir les hommes préférer des africaines ou des asiatiques qui n’essaieront pas de les émasculer mais flatteront au contraire leur masculinité (force, virilité, pouvoir) en les enivrant de leur féminité, qui, au fond, n’auront d’autre ambition que d’avoir de beaux enfants.
Des femmes qui veulent élever des gamins sans hommes ? Qu’elles ne se plaignent pas ensuite d’avoir des gosses déséquilibrés, inaptes à la vie sociale et sentimentale. Des femmes qui prétendent « ne pas être des animaux » ? Qu’elles ne se lamentent pas du mal-être qui les ronge à à lutter contre leur « instinct » bestial ; car il n’y a pas plus destructeur que de lutter contre notre nature, d’essayer d’être ce que l’on n’est pas.
Que ces philosophes bourgeoises fassent ce qu’elles veulent de leur triste vie, je ne peux qu’éprouver de la compassion pour elles. Mais qu’elles ne viennent pas se mêler de la vie des autres, qu’elles ne viennent pas cracher sur celles qui s’accomplissent dans la maternité ; qu’elles ne viennent pas répandre leur fiel lorsqu’elles se rendent compte que l’idéologie contre-nature à laquelle elles ont sacrifié en vain leur existence n’intéresse plus beaucoup les femmes ; qu’elles ne viennent pas mépriser celles qui refusent ou se libèrent de ces fantasmes égalitaires et reviennent à la simplicité d’un projet inscrit au plus profond de leurs corps ; qu’elles ne gerbent pas sur les autres leur frustration d’avoir raté leur vie, leur refus de reconnaître qu’elles se sont trompées.
Vivez comme vous voulez, rester seules, sans enfants, ou avec des enfants qui ne vous verront que quelques minutes par jour, entre la télé et le lit, placez la priorité dans votre carrière et la lutte pour vos « droits » ; on verra le résultat des courses, qui est heureuses, vous, cadre supérieure dans une grande entreprise, ou celles qui ont sacrifié une partie de cette pseudo-liberté que vous revendiquez à l’accomplissement de leur maternité. Mais assumez votre échec au lieu de chercher à détruire le bonheur de celles qui n’ont pas fait fausse route avec vous.
-
"30 ans de féminisme... 30 ans de lutte pour quoi ? Des femmes qui luttent pour être l’égal des hommes ? Des femmes qui refoulent leur féminité et méprisent la masculinité ? Des femmes qui préfèrent réussir professionnellement que « faire des gosses » comme les animaux ?«
Un discours aussi caricatural ne peut être accepté sans réagir. D’autant plus surprenant, Nicopol, que sous votre plume j’ai souvent lu des commentaires réfléchis et argumentés. Le féminisme n’est pas une lutte »pour être l’égal des hommes" dans l’absolu. Les femmes ont de tout temps, en France, travaillé ! Sauf, bien sûr, celles de noble extraction. Enfin, paysannes et ouvrières, veuves de guerre ont travaillé et élevé leurs enfants ! Que leur descendance ait exigé d’être de plein droit libres de leur être vous semble relever d’une perversion quelconque ?
"Qu’elles ne s’étonnent pas de finir aigries, sèches, seules, lorsque lors horloge biologique les rattrapera ; qu’elles ne s’étonnent pas de voir les hommes préférer des africaines ou des asiatiques qui n’essaieront pas de les émasculer mais flatteront au contraire leur masculinité (force, virilité, pouvoir) en les enivrant de leur féminité, qui, au fond, n’auront d’autre ambition que d’avoir de beaux enfants.«
Que de menaces terribles pèsent sur les féministes ! N’avez-vous, Nicopol, jamais rencontré de déesse intelligente, aimante, et sans doute moins aigrie que vos propos ne le sont ! Voyez-vous, les femmes libres, loin d’émasculer, honorent le masculin. C’est peut-être ce qui vous effraie ? Quant au topo sur les harpies divorcées qui, les pauvres !, les maudites !, subiraient la punition divine consistant à ne pas se remarier... Rapprochez-vous des femmes, elles vous feront quelques confidences, surtout celles que vous prenez pour des idiotes (les »Africaines« , les »Asiatiques") lorsqu’elles vous flattent. Et n’oubliez pas les veuves joyeuses."Des femmes qui veulent élever des gamins sans hommes ? Qu’elles ne se plaignent pas ensuite d’avoir des gosses déséquilibrés, inaptes à la vie sociale et sentimentale. Des femmes qui prétendent "ne pas être des animaux" ? Qu’elles ne se lamentent pas du mal-être qui les ronge à à lutter contre leur « instinct » bestial ; car il n’y a pas plus destructeur que de lutter contre notre nature, d’essayer d’être ce que l’on n’est pas.«
Si rares sont celles ayant décidé d’élever un enfant sans père. Si nombreuses celles dont le compagnon-géniteur a pris ses jambes à son cou, et ça existe depuis des siècles !
Quant à être bestial, je vous l’accorde, il est des circonstances où l’instinct animal est le bienvenu.
Simplement, je pense que vous n’avez pas compris le propos d’EB : avoir le choix, c’est précisément user de libre-arbitre (ce qui est philosophiquement contre-nature).»Que ces philosophes bourgeoises fassent ce qu’elles veulent de leur triste vie, je ne peux qu’éprouver de la compassion pour elles."
En fait de compassion, vos propos dénotent plutôt une grande passion de détestation et un mépris total.
-
Le féminisme est un communautarisme !
A toutes, Bonne St Valentin quand même.-
@A Nicopole, Filafiloche et autres étranges interprètes de nos désirs : EB vit en couple harmonieux avec un homme dont elle a eu 3 enfants. L’auteur du billet est une mère attentive limite possessive, pas du tout « masculine ». Les intentions que vous prêtez à celles qui ne s’arrangent pas du sort décrété de naissance sont - désolée - démenties par les faits.
-
« Elle vit en couple harmonieux et elle a eu trois enfants »
Et tout le reste esr de la littérature.
Dont elle exploite médiatiquement le filon.
Poin final. -
« EB vit en couple harmonieux avec un homme dont elle a eu 3 enfants. »
@ Julie Dep,
Vous la connaissez personnellement pour affirmer qu’elle vit en « couple harmonieux » ? Et combien de temps a-t-elle passé avec ses enfants au foyer ? Beaucoup ? Alors elle est en contradiction totale avec sa « thèse », ce qui soit en démontre soit l’absurdité et l’échec, soit l’hypocrisie et le caractère purement « publicitaire ». Peu ? Alors, ses enfants ont fait partie de cette génération qui a passé plus de temps devant la télé ou avec une nounou que dans les bras de sa mère occupée à faire tourner Publicis tout en se faisant passer pour une humaniste.
Quand à vous... Êtes vous en « couple harmonieux » aussi ? Passez-vous du temps avec vos enfants ? Arrivez-vous à trouver un équilibre entre votre rôle de mère et votre carrière professionnelle, ou bien êtes-vous « mère au foyer » ??
-
@ Nicopol
Votre discours, surprenant, semble se nourrir d’une terreur antique plus que de réalités : personne ne songe à blâmer les femmes au foyer, les mères de famille, les femmes qui allaitent !
Cette levée de boucliers contre EB me sidère. Sans me surprendre complètement, toutefois. Depuis le temps que quelques désœuvrés s’emploient à rassurer certaines angoisses en flattant le voile islamique contre le string, la porosité des « idées » fait le reste. -
Bonjour Nicopol,
Bravo, je souscris pleinement.
-
On a toujours tendance à oublier dans ce genre de débat que le foyer dans un monde très hostile et violent tel qu’il le fut pour l’humanité jusqu’à un passé récent, était avant tout un lieu « sécurisé », où les mâles tentaient, au péril de leur vie, de protéger leurs femmes et progénitures, ainsi que les provisions...
Car « le sexe faible » n’aurait pas pesé lourd contre nos prédateurs ou ennemis..
« ...Ils viennent jusque dans vos bras. Egorger vos fils, vos compagnes... »Autant la volonté d’émancipation des femmes hors de ce foyer dans une monde ô combien moins violent est bien sûr légitime, autant l’esprit revanchard et belliqueux qui l’accompagne trop souvent est très suspect.
Je ne connaissais pas le côté « Publicis » de Madame Badinter.
Je comprend mieux sous cet éclairage sa posture et son discours, je les trouve morbides...-
pour las mions nanties :alimenter son enfant au sein est économique , souvent au détriment de la mère mal nourrie .
Pour les mères dans l’obligation de travailler , c’est une sacrèe galère pour une place en crèche (à proximité du lieu de travail ) et l’acceptation des absences + aménagement des horaires par l’employeur ( sans se faire mettre à la porte ! ) . pour les couches !!!
Madame Badinter , (issue du peuple ? l’un où l’autre n’est pas une tare ! ) n’à certainement jamais eu à gérer ,( où l’exemple de proches )les journées travail en extérieur+nourrir bébé , changer les couches , les laver , préparer les petits pots , être disponible pour les autres enfants demandeurs eux aussi , la propreté de la maison , rester disponible , de bonne humeur , j’en passe et des meilleures .
par ces temps actuels , ma bonne dame , le modernisme vecteur de confort au quotidien , facilite la tache ;
Pourquoi cracher dessus !
Parce que l’on à les moyens de faire exécuter par des semi-exclaves , qui répétent ces taches pour leur compte , les jalouses ?
Madame badinter , pour avancer des bonnes idées , il serait bon de ne pas oublier la réalité !
Vous avez fait beaucoup pour la libération des femmes , je vous en supplie restez lucide !
quand à l’amour maternel inné où pas l’enfance heureuse où pas à certainement un large impact . Ce n’est pas en trois bla-bla où même plus que l’on peut le définir !-
veuillez m’excusre j’ai laissé passer beaucoup de fautes de frappe !
-
veulliez , excuser j’ai laissé passé beaucoup de fautes de frappe
-
Un couple avec des enfants est la cible idéale pour des marketeurs de tous bords...
style le couple qui passe son samedi dans les grandes surfaces, bouffe sur place et va au cinéma éventuellement pour voir un film de Besson, ou un avatar américain...
Copulez, pondez et surtout consommez !!!
On comprend le mot d’ordre des communicateurs à deux balles du gouvernement Sarkozy, sous des couvert de morale feinte, de retour à la famille, le mot d’ordre est évidemment purement commercial !!
On voit bien comment tournent des opérations « Noël » et des fêtes bidons style Hallowen et St Valentin qui sont justes relancées non pas pour leur sens ou leur attachement à une tradition quelconque ( si elle existe elle est complètement américanisée par des vendeurs de tapis pour créer un prétexte de date commerciale....).
Il est bien clair que Sarkozy et cie ont besoin des familles de français moyens avec deux salaires pour engraisser leurs potes des magasins et centres commerciaux...
Et surtout n’oubliez pas vos cartes de magasins, la bobonne moyenne étant la meilleure cliente des mondialistes surtout si elle se ballade avec ses marmot qu’elle « élève » dans le gavage de la consommation....
Madame Badinter du haut de votre nuage pseudo intellectuel des beaux quartiers, vous prechez pour votre paroisse mais vous êtes bien loin de la réalité du terrain comme beaucoup de nos soi disant écrivains et intellectuels imposés en France !!!
Vous etes aussi les outils inconscient des mondialistes, comme les BHL et Cohn Bendit, feignant d’apporter la révolution et des idées nouvelles pour les lectrices de Marie Claire ou Elle, vous saviez tres bien que l’Europe actuelle recréerait des classes bien distinctes !!
Le sort des gens de « bas de gamme » vous importe bien peu et c’est la votre tort !! tellement occupé à votre carrière et votre obsession de gravir les échelons, vous vous etes coupée du monde, comme tous les pseudos intellectuels français !!
Résultat vous ne représentez plus personne comme BHL, et si le féminisme meurt ceci est quand même du au fait que les quelques égéries sont persuadées qu’elles sont écoutées religieusement alors que les jeunes de la nouvelle génération à fond dans la conso, n’en ont plus rien à foutre d’elles...
-
Et n’oubliez pas prenez votre carte de grande surface, votre banquier touche qque chose dessus !!
France pays béni pour les mondialistes de la finance, pays des vaches à lait dociles !!
Pour le féminisme, on verra quand on aura rempli le caddie...
Demandez à une jeune fille, qui est madame Badinter ou madame Veil elle ne sait pas...
A moins d’habiter du coté de Neuilly !!! -
Madame Badinter prétend ceci dans son bouquin « Le conflit, la mère et la fille » :
"Elisabeth Badinter reprend la plume pour un nouvel essai : ’Le conflit. La mère et la fille’.
Elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d’enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d’un diktat concernant l’allaitement«
La pensée de Madame Badinter me semble profondément contradictoire. Elle nie la différence des sexes, elle prône l’égalité homme / femme, elle s’est battue pour que les femmes aient des »droits« , pour la contraception et l’avortement, et voilà qu’elle se lamente que la natalité est en baisse, que les femmes ne veulent plus avoir d’enfants...On peut aussi lire ça d’elle. Extraits :
»J’emploie aussi le mot involution pour caractériser ce retour en arrière insidieux qui consiste à remettre la maternité au cœur du destin féminin.«
Et que voudrait-elle mettre ? Réussir dans sa vie professionnelle ? N’importe-quoi ! Lorsque l’on place notre »réalisation« dans des domaines aussi matérialistes que le »boulot« , lorsque le »travail« et la »réussite professionnelle« deviennent des fins en soit et non plus des moyens, qu’on ne s’étonne pas des dérives et du mal-être de la société actuelle ! Non, pour les femmes comme pour les hommes, la seule source de réel accomplissement, la seule »fin en soit« , c’est de se perpétuer, de se transmettre, de laisser une descendance (la preuve : pour quoi se battent les homosexuels : adopter !). Tout le reste n’est que fumisterie.
»On finit par ne plus penser qu’en fonction de la nature«
Et en fonction de quoi voudrait-on penser ?? Des »idées« abstraites et déconnectées du »réel« ? Une »idéologie« ? Madame Badinter ferraille contre le »naturalisme« , cette belle sagesse qui, depuis les stoïciens, nous enseigne que le seul vrai bonheur est de se conformer à notre nature... Qu’elle ferraille, qu’elle résiste, qu’elle lutte contre le courant, fort bien. Mais qu’elle ne fasse pas de son insatisfaction un fonds de commerce moralisateur et lucratif.
»Il y a eu dans nos sociétés une grande déception à l’égard du progrès qui nous a procuré du bien-être mais pas le bonheur individuel tant attendu. Petit à petit, cette amertume s’est transformée en rejet et a abouti à une remise à la norme du naturel comme panacée. On s’apercevait qu’on s’était trompé, qu’on s’était éloigné de la nature. Idem pour ce qui concerne la maternité. Pour avoir un enfant parfait, il fallait revenir aux fondamentaux et donc allaiter pendant six mois.«
Et bien oui, c’est cela, Madame Badinter, c’est son drame, est lucide sur l’échec de son combat pour le »progrès« des femmes. Avoir des »droits« n’a pas vraiment aidé les femmes à être heureuses, on dirait ; alors on revient aux »fondamentaux« de toujours. Et ça, ça l’énerve, la Badinter, ça la met dans une rage pas possible de s’être planté, de voir que ces gourdasses de femmes ne partagent pas son combat stérile mais se recentrent sur l’essentiel. Alors on va »salir« cet essentiel, on va le caricaturer, le »diaboliser« , le »dialectiser« en y voyant un »retour à l’ordre moral« , un »outil de domination masculine « et autres fumisteries...
»L’innocent bébé est devenu le meilleur allié de la domination masculine…«
Et voilà, chassez le naturel et il revient au galop... Les femmes veulent se recentrer sur leurs enfants ? Ca »arrange« les hommes, donc c’est un outil de domination d’hommes contrariés par l’ »émancipation« des femmes depuis les années 70, donc il faut s’en indigner... Femmes qui voulez des enfants équilibrés et épanouis, vous n’êtes que des soubrettes soumises au diktat de votre mari ! Et allez !!
»Les femmes qui ne font plus d’enfants nous contraignent à redéfinir l’identité féminine. Dès lors que la maternité ne suffit plus à la définir, cela change totalement la vision que nous avons de la femme. C’est, à mon sens, l’une des grandes questions du XXI e siècle.«
Typique : on prend l’exception et on veut en faire la nouvelle norme ! Mais le fait qu’une infime minorité de femmes (à l’échelle mondiale) ne veulent plus avoir d’enfants ne change EN RIEN la »vision« que nous pouvons avoir de la femme... Si la maternité ne suffit plus à définir quelques bourgeoises qui s’en prétendent »émancipées« , c’est leur problème, mais en quoi cela en fait-il un enjeux universel majeur ?Madame Badinter donne un peu trop d ’importance à ses élucubrations ; mais bon, il faut la pardonner de tomber dans la grandiloquence, elle est en phase de promotion de son dernier opuscule, après tout...
Et puis, elle m’effraie, cette femme. Redéfinir l’identité féminine ?? Mais quel projet absurde, dément ! Après un »homme nouveau« , une »femme nouvelle" ? Madame Badinter serait-elle le Pol Pot du féminisme ?
-
Que pourraient vouloir les femmes, en dehors de la maternité, Nicopol ?
La même chose que vous, en dehors de la paternité probablement. C’est si difficile à admettre ?
Vous seriez fâché contre Solanas ou les Chiennes de Garde, je comprendrais ce ton enragé. Mais Elisabeth Badinter ! Sa pensée que vous jugez contradictoire serait-elle simplement trop dialectique pour vous ? Mais alors, à quoi sert de lire Nietzche ?
-
MCM 14 février 2010 19:42Oui c’est bizarre, Nicopol nous avait habitués à des interventions plus intelligentes.
-
@ Cosmic Dancer
"Que pourraient vouloir les femmes, en dehors de la maternité, Nicopol ?
La même chose que vous, en dehors de la paternité probablement. C’est si difficile à admettre ?"
Il se trouve que, précisément, la seule chose que je veux c’est la paternité (ou, disons autrement, avoir une famille et des enfants qui me survivent). C’est la seule fin « pure », tout le reste n’est que moyen. L’instinct de reproduction, dès lors que l’instinct de conservation est sécurisé (et c’est le cas pour les occidentaux nantis que nous sommes, quoi que l’on dise), est le plus puissant, et même le seul, support de la volonté (et voilà à quoi sert de lire Nietzsche). Je pense profondément et sincèrement que tout autre but en soi n’est qu’illusion et n’apporte que déception.
Je ne veux rien d’autre que la paternité. Je ne peux donc concevoir que les femmes puisse vouloir autre chose (en tant que fin « pure ») que la maternité. Là-dessus, je mets l’homme et la femme sur un pied d’égalité parfait. Je pense être cohérent dans ce que je dis et n’ai donc rien à admettre de particulier à la suite de votre commentaire.
Cordialement, -
@ MCM
Hé, que voulez vous, il s’agit là du seul sujet que je prends (à peu près) au sérieux, c’est à dire sur lequel je ne suis pas capable d’avoir une position mesurée et subtile...
Cordialement,
-
Bonsoir Julie,
Je vous propose pour rire un petit florilège du week-end… Il y a un certain nombres de principes récurrents qui sont assez rigolos.
- les femmes ne gagnent rien au combat féministe : on vous le dit ! elles sont perdantes, malheureuses et punies (bien fait pour elles !)… :
-elles prennent le travail de leurs conjoints (JL),
-c’est le couple qui est aliéné (cubrad),
-ou ce sont les bourgeoises qui en profitent (Marc Gelone),
-elles sont obligées de devenir caissières de supermarché après divorce (eric),
-elles ne sont pas heureuses (nicopol),
-elles n’ont aucun bien-être et elles sont constamment frustrées (fifilafiloche),
-elles doivent sans cesse lutter (eric),
-elles finiront aigries, sèches, seules, avec une triste vie (nicopol),
-elles sont tiraillées, épuisées, aigries, dégoutées et hargneuses (surfnblue)- Et puis quelques déclamation péremptoires classiques :
-pourquoi la femme devrait-elle absolumment chercher à vivre comme un homme ? (aspic) (et pourquoi pas ?… ça dérange qui ?),
-l’égalité des sexes est une stupidité (ddacoudre),
-préférons la turbulence française et ses défauts à la société aseptisée nordique.... (Antoine Diederick) (= préférons l’aliénation française bien de chez nous à l’égalité chez ces couillons de nordiques qui ne connaissent pas la vraie vie),
-le combat féministe est borné et presque fanatique (Philou),
-l’homme et la femme ne sont pas égaux, ne seront jamais égaux (Mohamed MADJOUR),
-le féminisme détruit les femmes (Georges Yang)
-Les femmes d’aujourd’hui ne me font pas bander (yoann) (ah ? et celles d’hier ? si ? avant d’être vieux ?)
-et le pompon dans la cocasserie : elles le regretteront d’avoir été cadre supérieure dans une grande entreprise, au lieu d’avoir sacrifié une partie de cette pseudo-liberté pour l’accomplissement de leur maternité (nicopol)…Ben voyons ! abandonnée, « répudiée » à 45 ans par un mari qui s’en va avec une jeunette, les enfants éduqués, partis de la maison (quelle maison, au fait ?) et elles, sans métier, sans boulot, sans formation, sans aucune perspective de retraite… sympa, hein ?… (j’en connais, pas vous ?)
(au cas où vous douteriez de pensées si puissantes, sachez que, si si, ce sont des citations…)
-
Il nous manque les théoriciens du cerveau, j’ai nommé les savants théoriciens de l’islam pour qui les hémisphères mâles c’est autre chose que la grise matière femelle !
-
MCM 14 février 2010 20:20COLRE,
J’avais relevé ces redoutables assertions, la palme revient sans aucun doute au gugus qui charge le gente féminine de ses défauts d’érections.
Heureux gugus qui ne doute de rien, je le vois déjà lors de sa prochaine défaillance sortir son argument tout trouvé : "C’est de ta faute, salope de féministe !"
Mais toute blague mise à part, on ne m’enlèvera pas de l’idée que l’importation massive du halal en France sur un terrain déjà miné, n’est pas étrangère à cette nouvelle flambée de machisme. -
c’est vrai ! il manque en effet une belle brochette de savants et de philosophes que je connais bien… qu’est-ce que ça aurait été !!!
-
COLRE quel boulot ..bravo, je n’en ai pas eu le courage
beau florilège des meilleurs penseurs d’AV
on n’est pas sorties de l’auberge, n’est-pas Cosmic Dancer bonsoir -
Non, Big, les problèmes d’érection et imputés aux femmes ne sont pas musulmans ni nouveaux. Et puis je n’aime pas quand vous désignez nos concitoyens musulmans (disons de culture/tradition musulmane) à la vindicte, vous le savez. D’ailleurs, nombreux sont les musulmans qui se contrefichent du « halal » et vous le savez aussi.
-
« elles prennent le travail de leurs conjoints (JL), » (colre)
C’est absurde de le dire ainsi, hors contexte. Colre est malhonnête. Mais je le savais déjà. -
’soir COLRE, Reinette, Wald
Ces arguments sont parfois, malgré eux, si drôles
-
COLRE, j’en ai pioché un là pour la collection
celui Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.206) 14 février 20:18 -
pourquoi citez vous l’islam alors que l’on discute de la déviance et de la dégénérescence du féminisme dont les égéries sont Pdg ou membre de comités de direction,
et font croire au progrès et à l’égalité après s’être hissée dans les plus hautes sphères de la société française par les réseaux que vous connaissez...A bas les usurpateurs et les vendeurs de chimères à la solde des mondialistes...
-
vous etes la grenouille qui aime les boeufs...
-
"pourquoi citez vous l’islam alors que l’on discute de la déviance et de la dégénérescence du féminisme dont les égéries sont Pdg ou membre de comités de direction«
Parlez de ce que vous voulez, mon bon Christophe. Le sujet de l’article concerne »Le (toujours) vert démon du retour au foyer« , je vous le rappelle.
Et pas le CAC40Et qu’y puis-je, si votre curiosité personnelle ne vous a pas donné accès à la lecture des fous d’Allah et leur vision des femmes ? Qu’y puis-je, si votre intelligence refuse de comprendre le lien entre claustration ( »foyer« , »maison« , »chez-soi« , »enfermement") et voile-niqab-etc. ?
Rien, hélas. -
MCM 14 février 2010 20:40Cosmic Dancer,
Les musulmans qui se contrefichent du « halal » ne sont tout simplement pas musulmans ! Et ce n’est pas livrer les musulmans à la vindicte populaire que de dénoncer les horreurs e la doctrine islamiques.
C’est là justement le subtil piège tendu par cette doctrine qui joue sur le double tableau du politique et du religieux. Quand je dénonce les méfaits de la doctrine communiste, je ne livre ni les communistes ni les russes à la vindicte, pourquoi en serait-il autrement pour l’islam ?
C’est là notre principal désaccord, vous estimez que l’islam modéré existe, là ou moi j’estime qu’il est inexistant ou si peu répandu qu’il est submergé par les extrémistes. Il faudra que nous ayons, si vous le voulez bien un débat sur ce sujet, mais sous cet article ce serait hors sujet.
-
Wald,
Le féminisme comme élément du Grand Complot Sioniste visant à instaurer le Nouvel Ordre Mondial, ça date du Front National, repris par les nouveaux mouvements souverainistes tendance extrême-droite, et cette gauche alter démente.
-
Nous pourrons en effet avoir ce débat, cher Big, mais effectivement pas sous ce fil. Je précise toutefois que je n’ai aucune idée de ce qu’est un « islam modéré ». Simplement, là où je critique une idéologie et ses idéologues, vous désignez des croyants.
-
Wald, le FN a toujours voulu renvoyer les femmes au foyer. De même que certains mouvements de droite conservatrice catholique. C’est la lecture du féminisme comme élément de collaboration politique avec « ceux qui défont les nations et organisent le mondialisme ».
Comprenez donc que cette « lutte contre le mondialisme » que vous voyez s’exprimer si souvent sur AV et qui relève de mouvements alter et/ou d’x-gauche analyse le féminisme à la EB comme un ennemi idéologique, et promeut le féminisme islamique dans le même temps.
D’ailleurs, Le Pen et Boutin n’ont vu aucun inconvénient à ce que la candidate NPA soit voilée. -
MCM 14 février 2010 21:10Quitte à surprendre moi non plus je ne vois aucune objection à ce que la candidate du NPA soit voilée, je suis contre la burqa et le nikab mais pas contre un voile qui laisse voir le visage.
L’incohérence du NPA je m’en fous, n’ayant jamais eu l’ombre d’une intention de vote pour ce parti.
Je trouve même plus loyal que l’islam se présente tel qu’il est, à savoir un système politique qu’on pourra enfin critiquer sans être accusé de racisme. -
Ben, pour quelqu’un qui n’a pas le temps ! La plus part de ces « poncifs » disent en gros au fond la même chose, le féminisme politique est une des dernières cuterie de la pensée de gauche qui d’un point de vue structural, fonctionne toujours un peu de la même manière. je ne me sens pas à ma juste place, cela doit bien être la faute de quelqu’un, et quand ce quelqu’un sera remis à la sienne, je me sentirai enfin mieux. Et comme « tout est politique » il n’est de solutions que politiques, collectives et législatives et globales. Et tous cela se heurte au réel.
La plus part des remarques que vous citez sont ponctuellement, individuellement, plus ou moins vraies dans certains contextes et sont le reflet d’une réalité variée changeante évolutive et globalement satisfaisante pour la plus part des gens en matière de rapport hommes femmes. Mais il est vrai que la question se pose différemment au sein des publics de gauche.
La vision d’un rapport de force conflictuel et unilatéralement en faveur des hommes dans ce féminisme politique est le reflet des conditions de vie des publics sociologiquement de gauche qui sont effectivement confrontés de façon prioritaire à ces types de problème. Il me parait tout à fait normal qu’ils souhaitent porter un remède à leur maux, mais il se trompent de cible en voulant administrer la cure au reste de la société.
Les secteurs éducation recherche, sanitaire et social sont à la fois, les plus à gauche, les plus féminisés et ceux qui laissent le moins de responsabilités sociales aux femmes en leur sein. On conçoit très bien que dans ces milieux, qui en plus, sont ceux qui attachent le plus d’importance aux diplômes, les inégalités de traitement à diplômes équivalents soient particulièrement douloureuses. c’est pourquoi c’est là que se recrutent les féministes les plus acharnées ; On compatit ; mais de grâce, réglez vos problèmes entres vous et laissez nous vivre comme nous voulons. Le monde à l’extèrieur est différent. Oui il y a plus de femmes dans les instances dirigeantes du FN par exemple que dans les créateurs propriétaires d’ATTAC peuplés d’universitaires, oui, une femme a plus de chance proprotionellement d’accéder à un vrai poste de pouvoir dans l’armée, au cac 40 ou au Sénat que dans l’éducation nationale ou dans les hôpitaux.(regardez les chiffres de la direction de la fonction publique) Et oui la plus part des partis de gauche ont des figures de proue féminine pour satisfaire un électorat lui même plus féminin que la moyenne, mais des cadres masculins.
Je le répète, ces soit disant féministes ne sont pas féministes.
A l’école maternelle et primaire, là ou notamment se forment vos « habitus »les instituteurs sont massivement des institutrices et les directeurs massivement des instituteurs. Si ils avaient un réel souci de faire évoluer la société, c’est là qu’ils se battraient pour assurer une vraie parité dans les deux cas, pas sur le cac 40 ou la nature bio ou pas de l’allaitement maternel...
On ne voit pas non plus « celles et ceux » qui contestent, a juste titre ou non, l’existence d’un instinct maternel se mettre en lutte pour faire évoluer les critères juridique d’attribution de la garde d’enfant pour arriver à une sacro sainte parité.Et celaindépendamment du fait que l’on considèrela situation actuelle comme « une victoire de femmes » ou une ruse des hommes pour se débarasser du fardeau.Parce que je n’est jamais vu de « féministes » revendiquer ces vraies avancées, je reste convaincu que leur lutte relève au mieux d’une incompréhension de la société au pire d’une formidable hypocrisie.
Je ne vois pas pourquoi en particulier, ma responsabilité sociale dans ma boîte qui est a moi devrait être plus grande que celle de la République qui est à tous le monde. Si il est bon qu’il y ait plus de femme responsables, commençons là ou s’est vraiment important et relativement aisé, la fonction publique. Si la nature à créer la femme pour enfanter mais que cela ne signifie pas qu’elle doive être proposée aux couches, alors poursuivons l’objectif de 50% de nouveaux nés confié aux pères. -
Wald, jusqu’à présent je n’ai pas rencontré cette passerelle dont vous parlez entre la droite dite « néoconservatrice » (d’obédience atlantiste, voire carrément américaine car aucun mouvement ni parti politique français à ma connaissance ne défend cette idéologie particulière aux Etats-Unis) et la gauche alter.
Mais entre certains souverainistes, nationaux, nouvelle-droite, et gauche alter voire extrême-gauche. Tous sont antilibéraux et aucun n’est atlantiste.
Quant à « l’ultralibéralisme », j’avoue ne toujours pas avoir compris, malgré les tentatives d’explication de Péripate, puisque nous fûmes toujours ardemment interrompus chaque fois que nous souhaitions échanger sur le sujet.
Quant à l’x-droite américaine, c’est effectivement bien elle qui a inspiré les théories du complot du 911. Elle n’est pas libérale ou « ultralibérale » non plus... Mais protectionniste, nationaliste, xénophobe et antidémocratique.
-
« On ne voit pas non plus »celles et ceux" qui contestent, a juste titre ou non, l’existence d’un instinct maternel se mettre en lutte pour faire évoluer les critères juridique d’attribution de la garde d’enfant pour arriver à une sacro sainte parité."
Détrompez-vous, car c’est précisément sur ces questions aussi que travaille Elisabeth Badinter (hommes battus, injustices devant les juges aux affaires familiales...).
Alors de grâce, avant d’affirmer péremptoirement que le féminisme est un mauvais réglage inhérent à la gauche et uniquement préoccupé de parité, lisez Badinter, figure essentielle de ce mouvement de nos jours et qui, d’ailleurs, est très critique sur la question de la parité.
-
Bonsoir,
Je suis flatté d’avoir été cité à plusieurs reprises, et notamment pour le « ponpon » (vous me pardonnerez l’auto citation) :
"-elles ne sont pas heureuses (nicopol),
-elles finiront aigries, sèches, seules, avec une triste vie (nicopol),
-et le pompon dans la cocasserie : elles le regretteront d’avoir été cadre supérieure dans une grande entreprise, au lieu d’avoir sacrifié une partie de cette pseudo-liberté pour l’accomplissement de leur maternité (nicopol)… "Je vous confirme que je pense et assume ce que j’ai écrit, à la fois par conviction et expérience. Je soutiens que les femmes qui ont fait le choix de sacrifier en partie leurs enfants, voire de ne pas en avoir, pour une carrière professionnelle ou une soit-disante « liberté » risquent de le regretter amèrement plus tard ; et je constate en fonction de mes modestes relations que c’est le plus souvent le cas dans la pratique.
je constate cela dit que c’est la même chose pour les hommes : ceux qui par choix ou par accident du destin finissent sans enfants, souvent, dans leurs vieux jours, en éprouvent une grande amertume. Mais il y a quand même une différence : l’horloge biologique de la femme la rattrape beaucoup plus vite que celle de l’homme (une inégalité que l’on peut déplorer, mais contre laquelle on ne peut pas grand chose et qui d’ailleurs a un sens biologique, lire par exemple Jared Diamnond à ce sujet).
« Ben voyons ! abandonnée, »répudiée" à 45 ans par un mari qui s’en va avec une jeunette, les enfants éduqués, partis de la maison (quelle maison, au fait ?) et elles, sans métier, sans boulot, sans formation, sans aucune perspective de retraite… sympa, hein ?… (j’en connais, pas vous ?)"
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit à seule fin de tourner en dérision ce que j’ai effectivement dit. Je ne souhaite bien évidemment à aucune femme de se retrouver seule sans revenus. La société doit assurer des droits et une protection particulière aux femmes dans ce cas. Mais le fait de croire qu’une bonne situation professionnelle permet de régler la situation me semble erroné car c’est trop souvent au prix du sacrifice de tout ou partie de la vie familiale.
Bien entendu, vous pouvez continuer de tourner en dérision mon opinion, me traiter de réactionnaire et de machiste. Il n’empêche que j’assume et suis prêt à défendre cette opinion avec courtoisie mais conviction. Et même en citant Houellebecq s’il le faut
Cordialement,
-
ASINUS 14 février 2010 20:24heu cette dame grande donneuse de leçon devant l eternel
serait aussi une femme d argent et de pouvoir oh la la qu’elle decouverte ces grandes bourgeoise prechant le faites ce que je dis mais pas ce que je fais !non ??????
-
deux sbires de leur chérie sioniste se sont démasquées...
parler d’islam (dont elles ne connaissent rien), insulter les gens, deux beaux produits du féminisme à la sauce Badinter...
-
ASINUS 14 février 2010 20:42heu que viens foutre le sionisme la dedans ?
pour etre bien compris ma detestation de mme badinter tiens a son discour de donneuse de leçons et a son statut de grande bourgeoise le sionisme ou le semitisme n’on rien a voir la dedans !!!!! -
"Certains, comme JOJO, seraient ravis que l’on rallument les bûchers pour des MCM (on sait pourquoi, c’est un traîte) et pour les femmes athées qui ne supportent pas l’endoctrinement« ...
je cite les propos de madame Reinette qui fleurent bon la limite...
Vous etes deux bons exemples de fleurons de ce qu’a produit le féminisme des idiotes utiles au système, persuadée d’etre libre et que les »autres« , qui ne pensent pas comme vous, ont un problème...
de bons vecteurs inconscients de la pensée unique...
qu »est ce que le féminisme à part un prétexte pour les marketeurs mondialistes, une source de regression et une limitation des hommes utile au système mondial...
étrange les naives bobos illuminées qui défendent des idées supposées vitales, trouvent tout à fait normal d’accueillir à bras ouvert des femmes traitées comme au moyen age sur le sol français, sous prétexte de diversité et de respect des autres population !!
est ce que nous nous imposons notre mode de vie ailleurs ?? si c’est le cas c’est par l’intermédiaire de femmes comme Badinter qui sont persuadées représenter toutes les femmes ce qui est faux...
et que tout le monde veut vivre comme leur caste !!
parler d’intellect est flatteur avec des femmes enfermées dans leur petit microcosme parisien qui ne représente pas l’ensemble des française, heureusement pour nous....
-
Je dois partir… Je vous laisse , à bientôt !
-
pour le sionisme c’était une allusion à la fausse comique qui nous parle d’Islam...
je peux te répondre la même chose Asinus, que vient faire l’islam la dedans !!
A part meubler un manque d’arguments... les sionistes ne peuvent pas s’empêcher d’évoquer l’islam en mélangeant extrémisme et intégrisme avec islam français...
On tombe tout de suite dans les clichés de la propagande de la pensée unique, les clichés de ces deux dames prouvent vers qui elles penchent... je ne suis pas pro islam mais j’en ai un peu marre de voir des ignorants insulter la religion qui à la base est pacifique...
le problème dans la religion chrétienne est le mélange avec des sectes américaines, dans la religion juive est l’arrivée des sionistes qui sont des fouteurs de merde mondiaux, et dans l’islam les branches les plus extrémistes qui sont utilisées par les occidentaux et les services américains contre monnaie trébuchante pour renverser des pouvoirs plus modérés...
-
Entant que théoricien du cervelet je vous dis bonsoir Mesdames ( préfère « salut les nanas » )
C ’est rigolo ce que vous dites , j’ ai 64 balais là . Tout jeune maman achetait ELLE , je lisais le courrier du coeur de Marcelle Ségal qui donnait des conseils aux lectrices . j’ en ratais pas un exemplaire . Me régalais des réponses qu’ elle donnait aux lectrices souvent désemparées .
Perso je suis pour l’ épanouissement de la femme et de l’ homme , en disant que c ’est pas juste que les femmes doivent faire bien plus que l’ homme .
Le vrai bonheur c’ est quand on a dans la tête qu’ aucun des deux n’ est supérieur à l’ autre . Pour l’ égalité je reprends la même phrase : Le vrai bonheur c ’est quand on a dans la tête qu’ aucune des deux n’ est supérieure à l’ autre .
Ca ne devrait de plus même pas être l’ enjeu des rôles . On devrait savoir que les femmes sont indispensables et les hommes également .
L’ histoire montre des femmes extraordinaires et des hommes de même .
Pour que ça se continue de la bonne façon ce serait sympa que les femmes continuent d’ être féminines et que nous les hommes gardions notre côté masculin . En arrêtant de profiter de ce con de putain de rapport de force (parce qu’ on arrive à crier plus fort , parce qu’ on a des biceps plus développés )
C ’est tellement plus sympa le bonheur .
-
Capt’ain, Capt’ain
Nous sommes toutes folles de vous
-
Si vladimir volfovitsh était « les russes » cela se saurait......
-
PS ,
J’ ai des problèmes de désérections ....
-
pour ce qui est du féminisme, il y avait surement de bonnes idées au départ mais ce sont des intégristes et des illuminées qui ont pris la tete et se déclarent porte parole de...
C’est exactement pareil dans les religions et les partis politiques, les représentants qui émergent sont les plus mauvais et les moins modérés, c’est bien le problème du monde actuel...
Que cette femme écrive des bouquins, qu’elle émette ses idées ok, mais la voir invitée partout comme référence, et supporter le fait qu’elle se prenne pour la porte parole de toutes les femmes alors qu’elle ne parle que pour sa caste de l’ouest parisien, ça devient pénible...
-
Bonsoir Charlotte ,
Il vous remercie .....
Depuis tout jeune j’ ai trouvé injuste qu’ un gros con avec des biceps volumineux fasse la loi , ( je n’ ai aucun déficit atlhétique )
Depuis tout jeune je suis fasciné de votre pouvoir de séduction .
Mais le problème n’ est pas là .
On a cinq ou six mille ans de connasserie ambiante . Bible Torah Coran ...
Comme si les hommes avaient tous les atouts et les femmes tous les défauts .
Les mecs qui ont écrit ces bouquins , des priviligiés qui s’ essayaient à l’ art pendant que les nanas portaient le bois sur le dos des dizaines de KM .
Qui faisaient des galettes pendant qu’ ils essayaient la tenue de route du nouvel âne .
Qui torchaient les petits pendant qu’ on allait voir dans les autres grottes si Antoinette était dac .
Un jour on sera moins cons .
-
Il n’y qu’une seule chose qui obsède les états occidentaux c’est se reproduire,
Nous aussi nous avons déjà une prime au troisième et quatrième enfant...
Natalité en déclin, égal moins de cotisants pour nos politicards et nos quadrillons en service...
Je m’étonne de tant de naïveté ici, qui dirige le pays, des comptables machos style Besson, Sarkozy, Estrosi et toute leur clique de parvenus retrogrades, l’assemblée française n’est elle pas une des moins riche en femmes de l’Europe...
La branlette intellectuelle c’est bien beau mais la réalité est loin visiblement des théories planantes de madame Badinter, il faut qu’elle sorte de sa tour d’ivoire pseudo intellectuelle de temps en temps !!! et surtout de sa posture à la BHL !!
-
Bonsoir Rocla
On a cinq ou six mille ans de connasserie ambiante . Bible Torah Coran ...
c’est tout à fait ce que je pense aussi, que de temps perdu avec ces âneries (oups ! pardon pour les ânes) -
Le monde n’a jamais été aussi conformiste, études, mariage, enfants, plan d’éparge et maison Bouygues...
Les jeunes générations sont à fond dans la consommation et connaissent plus le nom de réalisateurs américains, de marques de boissons, que le nom de Veil et Badinter...
Madame Badinter fait partie du conseil d’administration de plus de dix grosses boites françaises !! elle peut faire des livres sur les belles idées et le militantisme, facile...
C’est un peu comme nos vedettes des médias un peu trop riches, qui ne dormant que très mal sur leur lingot viennent faire une apparition dans un concert improvisé ou deviennent président d’honneur dans une ONG pour se donner bonne conscience...
Quand le seul moteur dans la vie est la puissance, l’or ou le pouvoir, on ne peut plus prétendre défendre des idées ou se faire passer pour un philosophe ou un penseur !!
-
Salut Reinette ,
La vie est bien plus simple que cela .
A midi j’ ai fait des crèpes aux crevettes d’ après une super recette .
Ce soir ma femme a fait une soupe de légumes de première .
On s’ a régalé .
Demain on recommence .
-
J’aimerais avoir votre age pour être dégagé des contraintes du présent...
cela fait bien longtemps que je n’ai pas cueilli de cèpes !! -
en parlant de connasserie vous insultez les croyants...
Si vous n’aimez pas laissez les autres choisir, la laicité ne veut pas dire antireligionnisme primaire !!
Si vous ne comprenez pas respectez au moins les autres... le féminisme primaire, c’est comme tous les militantismes déviants, c’est ce qui est en train de tuer le féminisme, mais madame Badinter avec des clichés vu de son building de direction, aura participé à décridibiliser un mouvement qui avait son sens dans les années 70-80...
-
Les croyants scusa mé .
Christoff vous êtes victime de vos croyances , clichés , schémas , sinon vous seriez heureux ....
-
Vous croyez que je ne suis pas heureux ??
Qui a des clichés ?? si vous critiquez sans connaitre ou étiquetez sur des apriori, c’est typiquement français ça !! les croyants ne sont pas tous ignares ni hostiles aux autres...
ce soir j’ai ouvert une bouteille de Gaillac, je vous offrirais volontiers un verre si nous n’étions pas si loin... je suis plutôt proche de Tintin, j’adore me ballader mais je n’ai pas de chien...
ici il n’y a que des chiens tordus qui cherchent des maitresses...
-
Christoff ,
La vie est un peu comme on se la fait ....
-
encore faut il avoir le luxe d’avoir le choix !!
-
« Selon une enquête de l’INED l’homme continue à se la couler douce dans son foyer... »
comment peut on croire à de telles inepties ??!!
Toujours des stats foireuses pour justifier des propos généralistes de quelques parisianisants qui ne représentent pas la France... comme tous les experts et les journalistes qui parlent à notre place dans la plupart des débats retransmis...
Demandez à ma fille si elle tolèrerait longtemps une feignasse chez elle, le type aurait vite fait de voir ses affaires valser par la fenêtre et de retrouver la porte close...
Et si certaines nanas veulent vivre avec des mecs qui ne foutent rien c’est qu’elles ne savent pas y faire ou qu’elles ne sont pas fufutes !!
Si on aime sa compagne on ne lui refuse rien, il suffit qu’elle trouve l’art et la manière de le demander...
-
-
-
une femme avec du chien...
il faudra que tu y mettes du tien.
-
Ranta
Laisse tomber ... )
( je parle de la laisse )
-
-
elles sont occupées à des trucs intelligents ....
-
pas beaucoup d’amatrices pour tenir le collier !!
-
Ranta
Je suis pour ma part déjà bien occupée avec mon chat.
-
si je tombe sur une femme qui a du chien je flaire le bonheur ...
-
un peu de paté aux truffes... je ne cherche pas à vous n’épater...
cela fleure bon la romance, moi j’hume le parfum de la dame, le chien ça me gène...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON