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Commentaire de sisyphe

sur « VSD » exécute l'humoriste Stéphane Guillon en le passant par ses propres armes


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sisyphe sisyphe 17 février 2010 11:20

Cher monsieur Villach,

Vos références empesées (et fausses ; en parlant de signifiant et de signifié, je ne me réfère pas à la scolastique, mais à la psychanalyse, et à la sémiologie), ne réussissent pas à masquer votre entêtement dans votre confusion.

Je vous le dis une dernière fois, quand vous parlez d’un référent emblématique (Zidane pour Ford, par exemple), il ne s’agit nullement d’une « mise en abyme de l’image » ; je vous l’ai démontré ; les deux sont d’un ordre symbolique ET perceptif totalement différents ; le premier faisant appel à un apprentissage, un conditionnement ; donc à la mémorisation, le second (la mise en abyme) à une perception instantanée, un rapprochement ne nécessitant aucun référent culturellement acquis.
Dans la mise en abyme, il s’agit d’un processus d’autosimilarité, assimilable, par exemple, au phénomène des fractales en mathématiques.
Il s’agit d’un jeu de miroir, ou d’écho, où le sujet se trouve re-représenté à l’intérieur même de sa présentation.

Ils n’ont, de plus, ni le même but, ni la même fonction.
Autant, dans le référent emblématique, on retrouve l’intericonicité qui vous est chère (une image qui en évoque une autre (ou une marque, ou un concept)), et ce phénomène peut être utilisé, comme vous le dites, comme un appat, autant, dans la mise en abyme, la sur-représentation de la même image ne renvoie qu’à elle-même, dans un processus de renforcement, qui tend à en augmenter la portée symbolique, sans référent externe.

Vous avez donc employé, à propos de la couverture de vsd, le concept de « mise en abyme » tout à fait hors de propos ; la photo de quelqu’un qui regarde l’objectif ne saurait, en aucun cas, constituer un processus de mise en abyme.

Votre analyse présentant, par ailleurs, des éléments intéressants, vous feriez mieux, au lieu de vous enliser dans votre contradiction, de reconnaître cette erreur, ce qui confèrerait une plus grande crédibilité au reste de votre argumentation.
En vous y refusant, vous ne faites qu’alimenter votre image de rigidité dogmatique, et donner du grain à moudre aux reproches qui vous sont adressées par vos contradicteurs ; libre à vous, mais, sur ce coup, je vous conseille de ne pas insister ; vos circonlocutions théorico-sémantiques ne changeront rien à la réalité des faits.

Cordialement.


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