@ Sisyphe
Vous ne me démontrez rien. Vous restez prisonnier de notions qui ne donnent pas une représentation fidèle de la réalité.
Désolé que « le procédé de l’image mise en abyme » dérange votre étagère où sont rangés vos « bibelots d’inanité sonore ».
J’accepte volontiers que vous donniez le sens que vous voulez à cette expression « image mise en abyme », fût-ce pour en faire un bibelot, « une figure de style » comme dit le formalisme scolastique.
Acceptez en échange qu’elle puisse avoir un second sens (les mots n’ont-ils qu’un sens ? N’ont-ils pas des sens figurés ?), celui dans lequel je l’emploie et que je précise : l’imbrication d’une relation d’information dans une autre relation d’information pour dissimuler la seconde par la première, celle de Ford par celle de Zidane, par exemple, en janvier 2001. C’est simple, c’est clair, comme un blason dans un blason !
Admettez que l’analyse de l’image avance et ne reste pas engluée dans le formalisme scolastique qui a votre préférence.
Ce qui importe, c’est de savoir si cette appellation décrit bien ce leurre de la dissimulation d’une relation d’information par une autre, qui va en plus y ajouter les affinités incitatives qu’une star peut développer compte tenu du leurre d’appel autoritarien qu’elle représente et du réflexe d’identification qu’elle suscite chez ses fans.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Ford paie si cher Zidane !
Ce leurre de l’image mise en abyme mérite donc d’être chaque fois souligné, tant il est utilisé.
Les élucubrations scolastiques ne s’en sont jamais soucié. C’est sans doute la raison de son utilisation intensive. Paul Villach