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Commentaire de Roulleaux

sur Bayrou, Sarkozy : retour sur 2 annonces de candidature à la présidentielle


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Roulleaux (---.---.249.17) 7 décembre 2006 10:39

Pas d’accord. N’oublions pas qu’aucun responsable politique de premier plan n’a osé affronté le Pen. Ni Mitterrand, ni Chirac n’ont osé le faire, par peur de prendre une branlée. J’ai trouvé Bayrou égal à lui même, ferme et serein, face à un le Pen rougeaud, bafouillant, les mains en pelote, le souffle court (pb. cardiaque ? faut consulter). Cette émission était également un peu un traquenard quelque part avec la candidature de Marie Ségolène en prime time, la gestion partiale des temps de parole par Arlette Chabot, les interventions très policées de Montebourg et de Devedjian, l’intervention du public et notamment d’une militante de le Pen à qui Bayrou a finalement cousu le bec (« ce n’est pas au préfet du Val de marne de vous trouver du travail Madame, vous le savez bien »). Le problème avec Bayrou, c’est qu’il indispose la droite et la gauche sectaire, c’est-à-dire ceux qui sont les adversaires les plus dangereux de la liberté d’expression.

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