"La lingvo internacia, dite espéranto, est-elle oui ou non l’œuvre d’un certain Zamenhof ?
Réponse : oui."
Bien
"Quel était le but affiché de cette langue ?
Réponse : assurer la concorde entre les peuples.«
Faux, seulement pouvoir communiquer plus facilement pour le reste concorde et autres choix personnel de chacun. C’est Zamenhof lui même qui le dit dans differents écrits et correspondances
Donc raisonnement absurde basé sur des suputations non moins absurdes
»Pouvez-vous donc après cela prétendre que l’espéranto n’est pas en
soi destiné à réaliser l’objectif pour lequel il est conçu ? Le nom de
« langue internationale » initialement adopté ne doit pas vous tromper :
à la fin du XIXème siècle, le terme « international » n’a pas le même
sens qu’aujourd’hui. L’espéranto n’est nullement conçu comme langue
véhiculaire, annexe, destinée spécifiquement aux relations
diplomatiques et aux échanges entre contrées de langues différentes. Il
est conçu comme un biais de RAPPROCHEMENT des peuples. RAPPROCHEMENT.«
Je redit raisonnement absurde basé sur des supputations non moins absurde
»L’utilité que vous lui trouvez par ailleurs n’enlève rien au fait
que l’espéranto n’avait pas pour but premier de répondre à un besoin.
C’était, comme je le disais, une idée un peu folle et généreuse, mais
qui ne répondait nullement à un besoin, puisque la diplomatie a sa
langue (le français) depuis plus de deux siècles maintenant et que les
échanges entre pays, dans le processus naturel qui se nomme
mondialisation et qui existe depuis le XIIème siècle (à ne pas
confondre avec le mondialisme), se font sans le moindre petit problème,
par l’entremise parfois d’intermédiaires."
Je redit encore une fois, raisonnement absurde basé sur des supputations non moins absurde. Qui fait que vos propos sur la diplomatie et le besoin en relations avec l’esperanto n’ont absolument rien à faire ensemble
Il se trouve qu’en dehors du rêve, il y a la réalité. L’utilité de
l’espéranto, réelle, est de permettre la communication entre
individus... comme n’importe quelle autre langue. C’est bien, mais pour
faire une langue internationale (au sens d’aujourd’hui), ça ne suffit
pas. Que vous le pratiquiez, c’est bien, mais cela ne concerne que vous
et vos interlocuteurs en cette langue. Cela n’est en aucun cas un
argument pour son adoption. Je connais des gens qui arrivent
parfaitement à communiquer entre eux en suédois, ce n’est pas pour cela
que je vais me mettre, moi, à parler suédois. Encore moins ceux et
celles qui ne connaissent personne parlant suédois.
En fait, vous confondez l’utilité et les possibilités. L’espéranto,
comme toute langue (y compris les langues à la con que j’inventais avec
mes cousins quand j’étais gosse), permet la communication entre ses
locuteurs. c’est bien, mais ce n’est pas utile. Si l’espéranto s’était
présenté d’emblée comme une langue véhiculaire pour supprimer les
intermédiaires dans le cadre de relations entre entités politiques de
langues différentes, il aurait répondu à un besoin. Un besoin peu
nécessaire à l’époque de sa création, mais existant tout de même. un
besoin plus existant aujourd’hui, du fait de l’existence de l’Union
Européenne et autres structures sur le même modèle. Mais non !
L’espéranto, c’était la concorde, l’entente, la paix ! Une bonne
intention ! Un vœu pieux !
Ce n’est pas parce que je crée une coopérative agricole au prétexte
que « si tout le monde s’y met, on va pouvoir s’entendre » que tout le
monde va s’y mettre. En revanche, si je crée une coopérative agricole
au prétexte que "comme ça, on va pouvoir faire pression sur les
centrales d’achat et développer les échanges locaux pour garantir les
ressources de tous les exploitants agricoles des environs et
l’approvisionnement en produits de bonne qualité et moins chers aux
autres habitants", là, tout de suite, il y a plus de chance pour que ça
marche.