Il n’y a pas que les chômeurs en fin de droits qui ont des problèmes de trésorerie à prévoir.
Moi, jeune diplomé en recherche d’emploi, je n’ai même pas de droits, pas un seul. C’est zéro euro, et pas même de couverture sociale. Autant dire que ça force à la prudence.
Heureusement, je ne suis pas le plus à plaindre car je peux encore vivre chez mes parents (et je n’en suis pas fier). Toutefois, comment font les jeunes qui ne peuvent disposer de solidarité familiale ? Malgré ce qu’on peut dire, l’amour et l’eau fraiche n’est pas suffisant dans nos contrées tempérées.
Les chômeurs en fin de droits auront au moins ces 454 euros mensuels. Certes c’est certainement pas le luxe, et les assos caritatives devront aider ces « miséreux ». Mais au moins, avec les logements à tarif social, les aides alimentaires, et autres subventions indirectes, ils pourront au moins garder un toit, certes un peu style cage à lapin, mais toujours mieux que ... rien.
Le problème du chômage est global, la catégorie dont il est question n’en n’est qu’une facette, actuellement assez médiatisée, et sans doute à juste titre. Mais n’oublions pas que d’autres n’existent même pas pour l’assedic.