Seulement d’après toi, l’ami !
Pour le connaître, Céline, il faut déjà savoir lire !... en l’au-delà des mots, en ce qu’ils renferment de vérités, de sensibilités... en filigrane, en contrepoint, donc !
Lire, c’est facile !... s’imprégner de la petite musique, du souffle de l’auteur, c’est une affaire de communion, d’unisson que cela !
Céline aimait les hommes !... tant !... au point de les détester, car, il faut bien l’avouer, ils n’en valent guère la peine de cette débauche de sentiments-là !
Quant à sa médecine, dans Le Voyage, j’y ai lu des scènes où il ne se faisait pas même payer pour ses actes, le bon docteur !... et pas qu’une !
Tu lis à côté de tes yeux, je parle de ceux qui sont le reflet de l’âme, l’animal !
Et plus encore, Céline, par ses pamphlets, voulait prévenir du danger représenté par une communauté... qui avait tout intérêt à faire rentrer le pays en guerre... cela, pour sa seule protection.
Il a eu raison !... Blum et son gouvernement agirent en cette direction : stricto sensu !
Mais ses Pamphlets, comme Le Voyage ou Mort à crédit, les as-tu seulement lus !
J’en doute !... j’en doute !
Tu récites ici une leçon : celle des biens-pensants !... la leçon d’un Guignol’s Band !