Brèves /
Les médias au secours du GIEC ! Mais où est
la France d’antan ?
17 février 2010 - 19:54
17 février 2010 (Nouvelle Solidarité) -
Depuis quelques temps, alors que les coups pleuvent de tous côtés contre le mythe du réchauffement climatique érigé
en monument indéboulonnable, on voit un certain nombre de médias se
porter au secours de la statue qui tombe, essayant de vendre un projet
de réforme du GIEC, ultime tentative de sauver cette institution qu’on
devrait laisser mourir.
A l’image de la Une de Libération de ce jour, avec sa
manchette « Réchauffement : Les sceptiques attaquent », suivie
d’un dossier de trois pages à l’intérieur. Là, dans son éditorial,
Laurent Joffrin fustige les experts du GIEC, les incite à se réformer, à
être plus démocrates, à faire plus de place en leur sein aux critiques,
quitte à les réfuter.
Mais le message est on ne peut plus clair : il faut sauver le soldat
GIEC, face à la « série d’erreurs partielles, d’approximations et
d’occultations de données (certes explicables) [qui] ont apporté une eau
plus ou moins limpide au moulin des climato-sceptiques », et sauver
ainsi le mythe du réchauffement climatique. Bien que rapportant la
série noire des prévisions du GIEC, le dossier de Libé prends
soin d’ajouter qu’elles « ne remettent pas en cause le changement
climatique », en tant que tel.
Et il fait presque pleurer dans les chaumières, donnant la parole à
ceux qui avaient auparavant imposé une dictature de fer et qui
aujourd’hui, geignent, tel cet expert britannique, selon qui les
attaques « alimentent la presse anglaise qui s’embrase tous les
jours », ou Laurence Toubiana, patronne de l’Institut de
développement durable et des relations internationales, qui clame que
c’est « sous la pression politique et médiatique », que les
scientifiques du GIEC, « ont dû simplifier leur message plutôt que
d’analyser leur incertitude ». Mais ne limitons pas nos piques à Libération ;
Le Monde a fait bien pire !
Nul doute que cette tentative de sauvetage d’un GIEC qui coule, est
plus forte en France qu’ailleurs. Car c’est ici que l’élite, toutes
tendances confondues, depuis l’extrême gauche à l’extrême droite, s’est
fourvoyée jusqu’aux chevilles dans cette fraude montée pourtant par son
ennemi héréditaire, l’Empire britannique.
Rien de plus comique, que de voir ces politiques français qui se
piquent d’individualisme, s’agenouiller au grand complet – depuis le
NPA et le Front de Gauche, jusqu’au Front national, en passant
évidemment sur tous les autres — devant l’autel du réchauffement
climatique, réclamant en chœur avec Nicolas Sarkozy, Dany Cohn-Bendit et
autres Martine Aubry, une gouvernance supranationale mondiale avec des
mesures contraignantes pour retourner vers l’âge de pierre. Ainsi au
moment où ils se tâtent tous pour savoir s’il faut interdire ou non le
voile, ils se voilent tous la face, devant cette immense fraude montée
par les héritiers de Malthus des deux côtés de l’Atlantique, les mêmes
qui font de juteuses affaires sur le développement durable et la
croissance verte !
Du côté des politiques on est aussi surpris par l’inexistence de la
réaction face à l’évidence de la fraude. A quand l’exercice de
rétropédalage ? Deux mois après le Climategate et après la faillite du
Sommet de Copenhague où les pays en développement ont déclaré leur
indépendance face à la décadence occidentale, aucun mea culpa, aucun
signe sur les sites Internet des partis politiques de la nécessaire
remise en cause révolutionnaire des erreurs passées. Même la direction
du Parti communiste chinois avait fait à l’époque son aggiornamento
après les folies de la Révolution culturelle, alors qu’ici, tels des
disques rayés, les politiques continuent à chanter les mêmes rengaines
du GIEC.
Allons, un petit effort ! Pensons à François Villon. Mais où est
passé la France des grands savants d’antan, celle qui a été bâtie par
les Pasteur, les Carnot et les Paul Langevin ? Où sont passés les
journalistes indépendants d’antan, ceux qui refusaient de cirer les
pompes ? Au moment où cet ordre financier s’effondre, seuls deux choix
s’offrent à nous : reprendre notre liberté, notre tradition de progrès,
et notre exception, ou nous mettre à brouter dans les campagnes, comme
les Anglais et leurs proches aux Etats-Unis, l’ont toujours comploté.
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