Le passage que vous citez est ironique et s’inscrit dans l’aspect dérisoir de cet art contemporain. et je pense que vous l’aviez compris.
Pour le reste vous dites « Une forme d’art que vous ne comprenez pas »
Oh que si ! Je le comprends parfaitement et j’ai beaucoup apprécié certaines oeuvres qui, jusqu’à la fin des années 80, étaient inventives. Pour parler de Boltanski ou de sa compagne, Anette Messager, ils produisaient alors une oeuvre qui aurait pu s’épanouir mais qui s’est sclérosé dans ce que je dénonce : le répétitif, le monumental... Vous croyez qu’on ne retrouve pas ça chez la PME Christo ?
Plus rien n’a été inventé depuis 20 ans : on pille l’art du XXe siècle, on radote...
Pire, ce qui dans l’art contemporain aurait pu se transformer s’est figé dans sa propre caricature.
Installation ? On mélange du Rauchenberdg avec un autre artiste et tout fonctionne ainsi.
Pire encore : Quand on sait que tel artiste de 20 ans deviendra une star de l’art contemporain parce que son amant est un critique influent ! Le problème c’est que le plus souvent c’est comme ça que ça fonctionne. Et que je ne peux rien dire de plus pour ne pas trahir la vie privée d’un tel ou untel. Ce n’est plusdans l’atelier que se crée le plus souvent l’artiste contemporain... Mais devinez où...
Croyez moi, ce milieu je le connais parfaitement dans tous ses aspects. Et en fait on en apprend peut—être plus en lisant ce que Catherine Millet ou Jacques Henric ont pu dire sur leur vie sexuelle que dans leurs articles dans Art Press.
Alors qu’il y ait parfois de l’inspiration et de la création, oui, mais pas chez les plus connus qui fonctionnent uniquement par rapport aux recettes que j’ai indiquées.
Alors cet « art » j’en connais parfaitement sa vacuité comme ses réseaux en France ou ailleurs. Mais personne ne peut en parler car tout le monde est plus ou moins compromis. Donc : omerta !
Je connais des dizaines de ces artistes escrocs, j’en connais aussi d’autres qui sont des gens respectables. Ben, par exemple.
Vous dites :« Vous ne comprenez pas ». Je vous laisse ce jugement. On tout cas, je sais !