Boltanski ou l’imposture de l’art contemporain
Quand l’artiste dévoile à son insu les ficelles d’un art usé jusqu’à la corde...
Les œuvres de Christian Boltanski sont adressées à tous, elles interpellent et ébranlent. Sous la Nef du Grand Palais, le visiteur oublie toute référence muséale, il fait corps avec la scène vivante de l’art et de la mémoire. L’artiste, selon Boltanski, est celui qui dévoile au spectateur « une chose qui était déjà en lui, qu’il sait profondément ; il la fait venir à hauteur de la conscience ». Théâtre de la remémoration, MONUMENTA 2010 questionne le sens de la destinée humaine et affirme la place faite à chacun dans la mémoire collective. (...)
Christian Boltanski poursuit la collecte d’enregistrements de battements de cœurs qu’il a engagée pour réaliser les Archives du cœur : les visiteurs sont invités à enregistrer le son des battements de leur cœur et à en faire don à l’artiste. »
- Jouer sur le temps, la mémoire, l’oubli, .
- S’inscrire dans le sociétal : les « minorités » ethniques ou sexuelles.
- L’effacement de l’esthétique (Et pour cause !) par l’éthique : un message simpliste qui ne s’impose donc que par l’émotionnel et l’écrasement de la visibilité.
- Le jeu entre les limites : le grave, le sacré, la transgression, le sexe, la religion, la dérision, le détournement, les jeux de mots.
Remuez tous ces ingrédients et vous obtiendrez de l’Art Contemporain dont le terme même suffit à désigner le ridicule : Un art qui n’en finit plus d’être « contemporain », qui se désigne ainsi contemporain pour l’éternité !
Mais, pour déjouer toute attaque, j’annonce que ce texte comme le blog dont il est issu est une œuvre d’ART CONTEMPORAIN !
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