Leila,
Vous titrez votre article « l’avenir de Jérusalem » mais vous parlez
exclusivement des « quartiers difficiles » de Jérusalem-Est.
Pour informer mieux le lecteur, il aurait fallu lui expliquer que la
vieille ville de Jérusalem est subdivisée en 4 grands quartiers : Juif,
Chrétien, Arménien et Musulman.
Que Jérusalem outre la vieille ville en son coeur, présente aussi une
ville moderne beaucoup plus active économiquement que la vieille ville
principalement réservée au tourisme, pèlerinage et archéologie.
Parler de Jérusalem via le filtre des quartiers difficiles, c’est donner
une image assombrie de la réalité. Cette ville est magnifique,
je la visite depuis des années et la conseille vivement pour sa qualité
et sa douceur de vie.
Tout comme dans n’importe quelle démocratie,
on y circule dans tous les espaces, ceux laïcs et cosmopolites ou ceux
communautaires et typés en évitant simplement ceux enclavés par une
communauté trop agressive.
Dans la vieille ville de Jérusalem, rien n’indique le changement de
quartier, si ce n’est l’atmosphère générale et la langue affichée.
Certaines atmosphères font fuir à toute jambe mais d’autres par
contre sont d’une suavité exquise.
Bref, Jérusalem, riche en histoire, attire la convoitise des 3 grandes
religions monothéistes, et l’état Israélien qui a su développer et
protéger
cette ville efficacement est le seul en lice capable de garantir son
avenir.