Bonjour Georges,
Voilà un constat analytique de belle facture.
La connerie serait donc dans nos gènes depuis la nuit des temps ?
Ramenez-moi Adam et Eve, (ou Lucy, je m’en fous...) sur le champ que je leur mette ce fameux gnon salvateur dans la tronche !!!
Plus sérieusement, vous mettez l’accent sur deux points essentiels. D’une part cette rivalité qui existe effectivement de manière parfois insidieuse, mais systématique entre deux individus quels qu’ils soient. D’autre part, ce point auquel on en est arrivé où il n’est plus possible d’utiliser la richesse de notre langue sans prendre le risque d’être au mieux incompris, au pire taxé de je ne sais quel qualificatif diffamant.
Ou, comment la liberté individuelle est inaccessible...
On aurait tendance à se dire que finalement l’évolution est bien lente, voire statique chez nous les humains. On pourrait se dire que l’éducation, le savoir pourrait permettre de s’élever, mais que dire lorsqu’il est utilisé pour abaisser l’autre et assurer son propre statut ?
Mon avis, est que le refuge absolu se trouve dans notre tête, là personne n’a le droit d’entrer. D’un point de vue matériel, la maison, le foyer peut être aussi un refuge, à condition que ses habitants se soient judicieusement choisis.
Dehors, il nous faut nous adapter. La peur est inutile, elle engendre les réactions les plus viles de l’humain. L’acceptation de l’autre, du différent, a priori est juste mais elle ne doit en aucun cas signifier l’abandon de nos propres convictions.
Assumer qui l’on est, avec sérénité et fermeté tout en tolérant ce qui nous semble tolérable est sans doute le début d’une forme de sagesse. Nous en sommes très loin !
Bonne journée, Georges, merci de ce papier très agréable à lire.
Amicalement.