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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Pourquoi cette haine des Gallois et des Moldaves ?

Pourquoi cette haine des Gallois et des Moldaves ?

Ceux qui vont s’arrêter au titre de cet article risquent d’être déroutés. Il aurait été plus simple de remplacer ces nationalités par les termes Arabes, Juifs, Noirs, Français, Alsaciens ou Bretons et tout le monde aurait compris immédiatement le propos. Mais comme le racisme, la xénophobie, la peur ou le mépris de celui qui vient d’ailleurs sont universels, autant ne pas charger un titre d’une connotation sélective. Le rejet, la crainte, le dénigrement de celui qui n’est pas de chez nous se retrouve sous toutes les latitudes. D’autre part, il n’existe aucun peuple où l’on ne trouve des abrutis, des voleurs, des escrocs et des impolis. L’extrême-droite qui ne voit ces défauts que chez les étrangers et la gauche angélique qui s’insurge dès que quelqu’un ose qualifier un allogène d’abruti, de délinquant ou de malfaisant et voit le racisme derrière chaque propos peu amène qui s’adresse à un individu venu d’un autre horizon ont également tort

Pas besoin d’aller bien loin, le village français, celui de la France rurale, a tendance à disparaitre, mais il existe encore. Qui n’a vécu des rivalités entre villages voisins avec dénonciation des sales manières de ceux du bourg ou du patelin d’à côté. Cela prend des allures de Clochemerle, des querelles byzantines sur tout et n’importe quoi, de la manière de préparer la choucroute, de faire le cidre ou de laisser s’affiner les fromages dans une cave que l’on soit en Alsace, en Bretagne ou en Corse. Et quand dans une province limitrophe on fabrique un produit similaire, il est obligatoirement mal fait ou alors outrageusement imité. Sans parler des fameuses querelles de maquignons, des histoires de cadastre et de remembrement des terres. Et bien sûr, des « romanichels » obligatoirement voleurs de poules, chapardeurs, mais capables de canner les chaises et de faire des paniers.
 
Le chauvinisme, l’attachement au terroir, au bled, au patelin finalement peut être comparable avec les rivalités entre bandes des citées et des quartiers, c’est l’environnement urbain qui lui donne une dimension inquiétante. Le concept de territoire, de terrain de chasse et de cueillette qui nous vient de l’aube des temps préhistoriques est encore bien ancré dans les mentalités.
 
Et pas besoin d’affrontements ethniques caractérisés, les rivalités, les jalousies se retrouvent à l’intérieur de communautés soit disant homogènes. La dernière réflexion de la Ministre de l’Outremer au sujet de la Guadeloupe est là pour le confirmer. Martiniquais et Guyanais ont du apprécier le trait du propos.
 
Prenons les Arabes qui se vantent de leurs organisations transfrontalières, comme la Ligue, ou d’autres offices du même acabit. Cette unité de façade est battue en brèche par les querelles permanentes entre états et par les déclarations péremptoires des ressortissants. Il n’est qu’à écouter les histoires drôles racontées par les Algériens sur le dos des Marocains et des Tunisiens et réciproquement. Le dernier match d’éliminatoire au Caire a commencé par des jets de pierres sur les joueurs algériens suivi de bagarres et de déclarations haineuses. Et les supporters de retour au pays étaient prêts à saccager les commerces des membres du « pays frère » qui avaient osé molester leur équipe Mes ces dissensions se retrouvent également à l’intérieur d’un même pays. Sans parler des affrontements entre Arabes chrétiens et musulmans, entre Kurdes ou Kabyles et Arabes, restons entre Arabes. En Algérie, les filles vicieuses, faciles, dévergondées se trouvent à Alger pour ceux des wilayas. Elles sont bien sûr à Annaba pour les Algériens de l’Ouest et à Oran pour ceux de l’Est. Et en Syrie, on raconte avec malice les antagonismes entre Homs et Hama. C’est l’histoire du canon fabriqué pour bombarder la ville adverse et qui explose au premier tir. Dizaines de morts à Hama autour du fut éclaté, et les survivants de dire en comptant leurs morts, et bien, vu les dégâts ici, qu’est ce que cela doit être à Homs ! L’histoire marche dans les deux sens. Dans ces conditions on comprend mieux l’échec de la République Arabe Unie voulue par Nasser et le capotage des tentatives de fusion entre états initiées par Kadhafi.
 
De l’autre côté de la frontière, cela ne se passe pas beaucoup mieux entre Juifs. Querelles, moqueries, histoires dévalorisantes entre ashkénazes et sépharades, sabras se disant supérieurs car arrivées avant 1948. Sans oublier le mépris profond pour les juifs éthiopiens et yéménites considérés comme des citoyens de seconde zone et les Russes de judaïté douteuse qui ne rêve que de manger des saucisses et qui se font en permanence allumer par les rabbins.. Le sionisme, pas plus que la religion n’ont réussi à souder tout un peuple et les mesquineries, les jalousies, le ressentiment existent autant entre juifs que chez les frères ennemis arabes. A ce niveau, les enfants d’Israël ne sont guère différents que ceux d’Ismaël.
N’allez pas imaginer mieux en Afrique subsaharienne. Les cannibales sont toujours ceux de la tribu voisine. Les mauvaises manières, la corruption, les vols aussi sont l’apanage des autres ethnies. Et de raconter avec force détails les méfaits ou les bévues des autres.
 
Alors comment voulez vous que les animosités ne soient pas encore plus fortes entre communautés ethniquement, religieusement et culturellement disparates aux différences visibles et marquées, surtout quand ils s’y mêlent des conflits économiques, territoriaux ou confessionnels.
 
En France cela se complique car interviennent deux types de réaction diamétralement opposées de la part des citoyens d’origine dits de souche. D’un côté ceux qui mettent sur le dos des étrangers tous les malheurs du pays et de l’autre ceux qui sont prêts à accepter toutes les exactions au nom de l’anti racisme. Pour les uns un noir ne peut être honnête et un arabe obligatoirement fourbe. A l’inverse ne pas être subjugué par les propos abscons de Yannick Noah, c’est se faire taxer illico de raciste alors que se moquer d’Henri Leconte qui n’est guère plus malin fait rigoler tout le monde. Remarquer que Roselyne Bachelot est bien pourvue au niveau postérieur, c’est au pire se faire taxer de sexiste, en dire autant de Rama Yade, c’est se faire allumer à coup sûr. Alors qu’il y a là aucune allusion ethnique, de nombreuses Africaines faisant un petit 36 et d’autres étant largement au delà du 52.
 
Alors, tous et partout racistes ? Cela dépend de la définition plus ou moins large que l’on veut donner au terme. Disons plutôt que l’immense majorité des gens a encore gardé la mentalité du village, (pour ne pas dire de la grotte) même si la majorité vit en milieu urbain ; et les concentrations de populations ne sont pas faites pour arrondir les angles. Ce qui se finissait par quelques mots crus, galéjades et quelques horions à la foire aux bestiaux s’est amplifié pour prendre une tournure plus polémique et plus radicale. On a critiqué la préférence nationale, mais elle existe déjà ou niveau régional jusqu’au plus petit patelin. Mais comme poussée à l’extrême, elle entrainait l’endogamie avec ses possibilités de tares génétiques, il a bien fallu se résoudre à aller chercher épouse chez les voisins. Ce fut d’abord des rapts, du type enlèvement des Sabines, ensuite on se résigna à négocier des échanges de femmes dans l’intérêt des deux camps.
 
Le désir de vivre en vase clos de la majorité des hommes est encore très fort, mais de la nécessité de faire du commerce, des échanges avec les voisins est aussi impérative. Il devient alors difficile de cultiver l’entre soi, rassurant mais obstacle au progrès et à la production de richesses et de s’adapter à la présence de l’autre, à la fois nécessaire mais inquiétante. La composante sexuelle dans cette défiance n’est pas la moindre et si les hommes se trouvent de belles explications philosophiques morales, religieuses ou politiques ce ne sont en réalité que des cache-misères de leurs angoisses basiques et de leur désir de rester au sein d’une structure homogène rassurante. L’homme est encore mentalement dans sa grotte avec ses trois bestiaux, ses femmes et sa marmaille, même si la grotte ressemble désormais à une barre d’HLM ou à un pavillon de banlieue.
 
Voir : Et si le racisme n’était avant tout qu’une réaction de nature sexuelle ?
 
 

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16 réactions à cet article    


  • Deneb Deneb 24 février 2010 10:00

    Vous êtes vraiment très méchant avec Roseline. Non, elle n’a pas un gros fessier, vilain polisson !


    • Georges Yang 24 février 2010 14:44

      La peur de l’autre commence a la sortie du village, que l’on soit en France, en Chine ou en Afrique
      Cela explique en partie les guerres civiles, car si tout le monde est de meme nationalite, il existe des particularismes locaux qui entrainent souvent des haines
      L’incomprehension est certes a la base du rejet de l’autre, mais ce rejet, s’il n’est pas genetique, est tout de meem bien enracine culturellement un peu partout, ce n’et pas facile de vivre au contact des autres, \cela peut etre enrichissant , mais reconnaissons le souvent difficile et quelquefois penible


    • Noor Noor 24 février 2010 10:14

      lol vous avez totalement raison.
      Pour ma part , je fais toujours la distinction même si elle n’est parfois franchement pas évidente, entre le raciste et celui qui a des préjugés .
      On a tous à un moment ou à un autre de notre vie eu des préjugés , ca ne fait pas de nous des racistes même si le raciste lui l’est forcément.

      C’est l’experience qui fait que , en cotoyant des gens différents de nous , on arrive à ouvrir son esprit , à juger les gens au cas par cas et à ne plus juger l’autre sur sa couleur de peau, sa culture ou sa religion.

      Encore faudrait il (deja biensur) avoir cette démarche d’aller vers les autres sans à priori.
      Et ça, ça dépend aussi pas mal de l’éducation qu’on reçoit...


      • LE CHAT LE CHAT 24 février 2010 10:18

        oui , les gens qui hurlent au racisme à tout propos sont ceux qui soufflent sur les braises pour l’alimenter ! un noir , un arabe , un chinois ,un juif , un gay peuvent être des sales cons , des beaufs comme tout le monde ! se retrancher derrière des particularismes ou le communautarisme pour s’affranchir de sa connerie est très lache !


        • Fergus Fergus 24 février 2010 10:35

          Bonjour, Georges.

          Très intéressant, cet article, encore je ne m’y retrouve pas personnellement, pas plus que la plupart des gens avec qui j’ai des relations et pour qui une personne respectable est une personne respectable, quelle que soit sa couleur de peau ou le pays dont elle est issue, et une personne méprisable une personne méprisable, là aussi quelles que soient ses origines.


          • bonnes idées 24 février 2010 10:38

            Exactement. Encore une fois c’est une minorité d’individus qui bêlent au scandale. Personnes n’a dit que la France était parfaite. J’entend à tout les coins de rue que notre pays est le plus raciste au monde. Ce n’est pas vrai.

            Il y a foule au portillon pour échapper à la misère du monde. Il n’y a plus beaucoup de place alors prenez un ticket et faîtes la queue.

            Le racisme est toujours remis à « l’affiche » avant les élections. Ne tombez pas dans ce piège à « 2 balles ».



             
             


            • Salsabil 24 février 2010 10:49

              Bonjour Georges,

              Voilà un constat analytique de belle facture.

              La connerie serait donc dans nos gènes depuis la nuit des temps ?
              Ramenez-moi Adam et Eve, (ou Lucy, je m’en fous...) sur le champ que je leur mette ce fameux gnon salvateur dans la tronche !!!

              Plus sérieusement, vous mettez l’accent sur deux points essentiels. D’une part cette rivalité qui existe effectivement de manière parfois insidieuse, mais systématique entre deux individus quels qu’ils soient. D’autre part, ce point auquel on en est arrivé où il n’est plus possible d’utiliser la richesse de notre langue sans prendre le risque d’être au mieux incompris, au pire taxé de je ne sais quel qualificatif diffamant.

              Ou, comment la liberté individuelle est inaccessible...

              On aurait tendance à se dire que finalement l’évolution est bien lente, voire statique chez nous les humains. On pourrait se dire que l’éducation, le savoir pourrait permettre de s’élever, mais que dire lorsqu’il est utilisé pour abaisser l’autre et assurer son propre statut ?

              Mon avis, est que le refuge absolu se trouve dans notre tête, là personne n’a le droit d’entrer. D’un point de vue matériel, la maison, le foyer peut être aussi un refuge, à condition que ses habitants se soient judicieusement choisis.

              Dehors, il nous faut nous adapter. La peur est inutile, elle engendre les réactions les plus viles de l’humain. L’acceptation de l’autre, du différent, a priori est juste mais elle ne doit en aucun cas signifier l’abandon de nos propres convictions.

              Assumer qui l’on est, avec sérénité et fermeté tout en tolérant ce qui nous semble tolérable est sans doute le début d’une forme de sagesse. Nous en sommes très loin !

              Bonne journée, Georges, merci de ce papier très agréable à lire.

              Amicalement.


              • Georges Yang 24 février 2010 14:46

                Bonjour Gul
                 Comprendre les autres, ce n’est pas accepter leur connerie ni rennoncer a ses convictions, tout a fait d’accord


              • faxtronic faxtronic 24 février 2010 11:16

                « l hommeest encore mentalement dans sa grotte avec ses trois bestiaux, ses femmes et sa marmaille »

                Bien sur, c est naturel. Rien n est plus important pour un humain que SES enfants, c est naturel, cela ne nous vient pas du neolthique, mais du Jurassique. Et par consequent cela est eternel. Car notre reproduction est sexuee, et l enfance est longue, et la reproduction rare (maximum 7 enfants par humain, compare aux meduses, nous sommes petits joueurs).

                Comme notre enfant est forcement le plus important, si sa survie ou son bien etre (ou ses propres chances de reproduction ou son statut social, tous cela etant lie) est en jeu, alors l instinct est de devenir mechant envers l autre.

                C est naturel, c est eternel, c est unversel. 


                • Jurassix Jurassix 24 février 2010 11:50

                  J’aime assez votre article, malgré quelques fautes par ci par là. Je retiens notamment ça :

                  En France cela se complique car interviennent deux types de réaction diamétralement opposées de la part des citoyens d’origine dits de souche. D’un côté ceux qui mettent sur le dos des étrangers tous les malheurs du pays et de l’autre ceux qui sont prêts à accepter toutes les exactions au nom de l’anti racisme

                  Sous couvert d’anti racisme, somme nous prêts à tout accepter de « minorité » arrivée en France pour le travail, ou des raisons politiques ? Sous couvert d’anti-racisme, le « laisser-faire » fait monter une cocotte minute en pression, remplie de légumes et viandes très différentes.
                  A mettre trop d’épices (aucune connotation régionale, merci), ne risque t’on pas de dénaturer les aliments d’origine (culture, histoire, us et coutumes) ?

                  Cette mentalité « village », sommes nous les seules en Europe ? Dans le monde ? Comme vous le dites, non. Preuve en est, le communautarisme avec le regroupement de personne de la même origine géographique (marocains, algériens, turcs, etc..) créé des petits villages dans les villages. Des bars, des restaurants visités uniquement par une communauté.

                  On se reconnait dans ceux qui nous ressemblent, qui ont les même aliments dans la cocotte. Alors à ce moment là, à quoi sert l’immigration ?


                  • saint_sebastien saint_sebastien 24 février 2010 14:06

                    les noirs entre eux , les « arabes » entre eux sont aussi racistes « entre eux » que des français racistes envers les noirs ou les arabes. La grosse différence est qu’il ne sont pas forcément pénalisés ( appart , travail , contrôles , etc ...).

                    A part ça , idem pour l’islam , qui n’est en rien homogène en France. Chacun croit mieux respecter le coran que l’autre et ils se tapent bien sur la gueule. D’ailleurs si on veut affaiblir l’islam , en France il suffit de les laisser s’entre-tuer entre croyants... les stigmatiser renforce leur unité... 

                    Enfin tout ceux qui critiquent israel et les usa , leurs premiers amis sont les républiques islamiques qui n’en n’ont rien à foutre des palestiniens... l’unité arabe elle est morte avec Nasser...
                    hs grave

                    • citoyen 24 février 2010 14:53

                      article d’un grand bon sens , d’ailleurs , toutes ces histoires de racisme , antiracisme , etc... sont surtout un contrefeu destiné à éviter que les gens ne pensent trop aux ingalités bien plus importantes , qui sont elles d’ordre financier .


                      • ddacoudre ddacoudre 24 février 2010 17:12

                        bonjour yang

                        tout aussi intéressant que le premier, fidèle au monde phallique. la peur de l’étranger, le besoin d’être soi, la sphère égocentrique, sont autant d’éléments qui contribuent a élaborer des différenciations.
                        sinon chacun d’entre nous et un potentiel dominant en l’absence d’un plus fort que lui. dans nos organisation c’est seulement, l’espace et la concentration humaine qui construit des groupes de « dominés » dans un espace disponible le moins fort par ailleurs construire son groupe dont il es le dominant. en suivant notre histoire comme tu le fais nous pouvons choisir à souhait ce qui étaye nos point de vu. si le tient n’est absolument pas a rejeter car il conditionne bien des comportements, je ne pense pas que l’on puisse y accorder la paternité du racisme, et je ne crois pas plus que l’homme des caverne est considéré la femme comme sa possession, mais il est juste qu’il fut un temps où cela advint, et que le monothéisme se mis a là protéger, avant d’en faire sa possession aussi. pour vérifier ton analyse il faudrait trouver les conditions idylliques que ne viendrait pas perturber les conditions économiques et sécuritaire qui en découle.

                        il faudrait faire une étude sur la longueur des verge pour savoir si un état a des chances d’être raciste.

                        cordialement


                        • takakroar 25 février 2010 07:17



                          à l’auteur,

                          J’aime bien votre analyse qui part de ce qui est et non de ce qui devrait être.
                          La première étape pour changer c’est d’abord faire l’effort de voir ce que l’on est réellement et ensuite accepter d’être comme çà. Accepter, c’est dire :« oui, je suis comme çà », mais ce n’est pas approuver. C’est juste le constat.

                          Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut évoluer si cette évolution est nécessaire pour améliorer son bien-être qui passe aussi par la relation à l’autre et à notre environnement.
                          Ce comportement de base, qu’est la peur de l’autre, la peur de l’inconnu, de la différence est un comportement de sauvegarde. Accepter l’autre, échanger avec lui vient après, une fois que l’on s’est assuré qu’il n’y a pas de danger.
                          Or c’est vrai, il y a ceux qui restent dans la peur de l’autre et ceux qui au contraire pensent que l’autre ne peut être que bon.
                          C’est un peu comme pour traverser une rue, il faut regarder s’il n’y a pas de danger avant de traverser, mais il y en a qui y vont sans regarder et d’autres qui n’en finissent pas d’hésiter.

                          Je pense que l’éducation devrait toujours partir du constat de nos tendances naturelles et avoir pour but de progresser à partir de là, mais pas avec des ’il faut« et des »tu dois".
                          Je pense aussi qu’il faudrait se rappeler que l’homme est d’abord une espèce animale parmi les autres, mais pas d’une autre nature et que, par exemple, il n’est pas scandaleux qu’une maman donne le sein à son bébé, mais que l’anomalie est de le nourrir d’un lait industrialisé venant d’une autre espèce, elle-même nourrie et vivant dans des conditions anormales.

                          Je sais, çà n’est pas à la mode ces idées là. L’homme est bien supérieur à tout çà, il est bien au dessus de ces lois naturelles, au point même de suppléer le soleil pour agir sur le climat de la terre.


                          • prolapsus 25 février 2010 22:46

                            Pourquoi cette haine des Gallois et des Moldaves ?


                            Juste pour le plaisir de rejouer une déclinaison archétypale du rapport de force originel qui oppose phallocrates et hystérocrates dans la lutte pour la conservation du pouvoir phallique et la castration symbolique des ennemis que nous nous choisissons. 

                            • tourn en ron 25 avril 2010 17:24

                              pour appréhender ce que l’on connais pas il faut sortir de sa conditions sinon on entre dans le « moi je » qui par essence définie que tu détient la vérité et que l’autre n’est qu’une personne qui est dans le faux sans avoir essayer de comprendre le cheminement du pourquoi de leur comment "oublier d’ou l’on vient et ne pas comparer la manière de faire le pain ,mais comprendre pourquoi le faire de tel ou tel manières(car pour tout le monde la meilleur manière de faire est sa propre manière  ) sortir de sa conditions ces s’ouvrirent au monde et ne pas rester cloitré dans sa grotte merci pour ton article 

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