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Commentaire de liebe

sur « L'affaire Ali Soumaré » : les opinions contraires du Monde et du Figaro


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liebe liebe 24 février 2010 12:14

euh voici un article qui indique qu’une partie des faits qui lui sont reprochés auraient été effectuées par un homonyme :

Je cite :

AFP - 24/02/2010 à 11:12
Soumaré : la condamnation était celle d’un homonyme, Pécresse prend ses distances

Le procureur de Pontoise a révélé mardi qu’une condamnation attribuée à Ali Soumaré (PS, Val d’Oise) concernait en réalité un homonyme, conduisant Valérie Pécresse (UMP) à se distancier clairement de l’élu à l’origine des accusations comme l’exigeaient les socialistes.

 
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La chef de file du parti majoritaire pour les élections régionales en Ile-de-France « condamne l’initiative de Francis Delattre (maire UMP de Franconville, ndlr) qui a conduit à évoquer à l’égard d’Ali Soumaré une condamnation prescrite, ainsi qu’à lui imputer la condamnation d’un homonyme », selon un communiqué publié en début de soirée.

Cinq affaires judiciaires au total avaient été imputées vendredi au chef de file PS dans le Val d’Oise, d’origine malienne, par le maire UMP de Franconville et celui de Saint-Leu-La-Forêt, Sébastien Meurant (UMP), qui l’ont qualifié de « délinquant multirécidiviste ».

Or pour l’une d’elles, une affaire de vol aggravé avec usage de carte de paiement contrefaite jugée en février 2007, la condamnation « ne concerne pas Ali Soumaré », a dit le procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, à l’AFP. « Il s’agit d’un homonyme », a-t-elle dit. 

Mme de Givry a expliqué que le candidat PS, né le 25 décembre 1980, avait à cette époque 26 ans. Or ce jugement a été rendu par le tribunal des enfants et ne peut donc concerner une personne majeure.

Ali Soumaré a reconnu en revanche avoir été condamné pour des faits de vol aggravé remontant à 1999, « une erreur de jeunesse dont j’ai tiré les conséquences », a-t-il dit mardi dans une interview au Parisien. « J’ai payé ma dette », a-t-il ajouté. C’est l’affaire « prescrite » à laquelle fait allusion Mme Pécresse.

L’avocat de M. Soumaré, Jean-Pierre Mignard, qui doit déposer dans les prochains jours une plainte en diffamation contre MM. Delattre et Meurant, a estimé qu’après les propos de Mme de Givry, c’est une des principales accusations contre Ali Soumaré qui « s’effondre ».

Le procureur a restitué « en grande partie la vérité » sur son statut judiciaire, a ajouté Me Mignard, qui conteste trois des cinq affaires attribuées à son client.

A propos du cas de rébellion à agents de la force publique (faits de juillet 2009 ayant débouché sur une condamnation à deux mois de prison ferme en octobre), Mme de Givry a indiqué qu’Ali Soumaré était de nouveau « présumé innocent », puisqu’il a fait appel lundi.

Pour Me Mignard, il s’agit de « faits bénins ».

Une affirmation vivement contestée par le maire de Franconville, qui a répété que les deux mois ferme avaient été infligés « compte tenu des condamnations déjà prononcées », comme le stipule une copie du jugement obtenu par l’AFP.

Ce 13 juillet 2009, deux policiers en intervention à Villiers-le-Bel avaient été « confrontés à la violence d’Ali Soumaré et de ses amis », « ceci éclaire parfaitement le rôle de pacificateur (du candidat) dans les quartiers tant vanté par les socialistes locaux », a affirmé la mairie de Franconville dans un communiqué.

Avant le communiqué de Mme Pécresse, le président de l’IdF, Jean-Paul Huchon (PS), avait de nouveau appelé sa rivale à « condamner au plus vite les accusations fausses », en marge d’un débat à Sciences-Po Paris.

Des propos relayés par le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, qui a exigé « des excuses » de celle qui est aussi ministre de l’Enseignement supérieur « pour toutes les bêtises qu’elle a dites depuis quelques semaines ».

Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, s’en est aussi pris à Mme Pécresse, en fustigeant « une campagne amateur » de son parti dans la région, où il n’y a selon lui « pas de patronne ».


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