Aux USA les prisons, privatisées, constituent un rouage de l’économie nationale.
Le plus grands complexes carcéraux, la plus grande population carcérale, se trouve aux Etats Unis.
Le bizness entourant les prisons ( investissement pour les constructions toujours + complexes et technologiques, travail des prisonniers, profit émanant de la gestion de l’établissement ) s’est accru avec la population carcérale. Petit à petit, cette branche de la société, rentable, est devenue un rouage de l’économie, une obligation systémique, une nécessité vitale.
Le PDG d’une prison dispose d’une certaine somme attribuée par l’Etat et par les actionnaires. Par tête, l’établissement reçoit tant de dollars. Le jeu est d’économiser au maximum les couts pour tirer du profit. Nourriture de moins en moins chère, location des détenus aux multinationales, négligence de l’hygiène ( même si relativement surveillé ) et des mesures de sécurités ( une cour géante pour des milliers de criminels endurcis ...),..
Les prisons doivent ainsi être alimentée. C’est une obligation pour le nouveau système capitaliste. La criminalité doit donc être entretenue.
Cela passe donc par la prolifération encouragée de la criminalité : armes, gangs, drogue...Allez voir mon article sur la drogue et l’OTAN, je donne une esquisse d’explication comme quoi le marché de la drogue est lui aussi une nécessité systémique, et que par ce fait c’est le système qui organise la production et la distribution de drogues dans le monde.
Par ces faits, on peut confirmer que la gouvernance organise l’insécurité.
Ajoutons à cela les critiques psycho et sociologiques du système carcéral moderne. Les livres tels que « En finir avec la prison » de Alain Brossat démontent totalement la légitimité d’une telle organisation ( pas seulement la privatisation, mais la prison telle qu’elle est organisée conceptuellement et physiquement ).
A noter qu’arrivera le jour ou le cannabis ( 30% des détenus de Fr ) sera légalisée afin de vider les prisons ( preuve de l’échec social du capitalisme et de l’échec du système carcéral ) et en profiter pour créer de nouveaux marchés.