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Commentaire de maxime vivas

sur L'histoire des Cinq de Miami


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maxime vivas maxime vivas 25 février 2010 13:28

Est-ce qu’il est possible de parler d’un journaliste Etats-unien enlevé et tué comme cela s’est produit en Irak sans évoquer simultanément le massacre des indiens et les exactions de l’armée US au Viet-Nam et ailleurs ?

La réponse est oui.

Est-il possible pareillement d’évoquer le cas de cinq anti-terroristes cubains incarcérés depuis 11 ans aux USA sans dénoncer au préalable le gouvernement cubain ?

La réponse est non.

Cependant, des organes de presse, partout dans le monde, des parlementaires, d’éminents intellectuels, des prix Nobel voient les choses autrement. Un pays fait exception : la France.

Il est vrai que, de l’Indochine à l’Algérie, en passant par Madagascar, les massacres que nous avons commis nous habilitent pour donner des leçons.

Il est vrai aussi que, par le miracle d’une information tordue, les Français peuvent donner des chiffres sur les prisonniers politiques partout, sauf en France (nationalistes corses et basques).

 

L’Histoire retiendra que cinq cubains ont tout risqué pour découvrir les sources du terrorisme qui blessait leur pays, que depuis 11 ans, dispersés dans des prisons éloignées, maintenus des mois entiers au mitard, privés de droits de visites, ces cinq hommes-là, qui seraient tous libres s’ils avaient accepté de dire sur leur pays des choses comme en écrivent ici José Lopez Martinez et quelques autres, n’ont jamais accepté le deal de l’Administration US.

 

Il y a là quelque chose de grand qui rend dérisoire des commentaires dictés par une haine contre une petite île que le tiers monde adule et que nos médias détestent. A chacun de découvrir pourquoi.

 

 


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