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Commentaire de chria

sur ClimateGate : Du Rififi au parlement de Nouvelle Zélande !...


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chria chria 25 février 2010 15:12

Il est actuellement très difficile à l’échelle mondiale de séparer/mesurer l’impact direct du RCA sur certains phénomènes naturels catastrophiques pour l’homme des impacts déjà en place et principalement d’origine humaine (urbanisation, tourisme, occupation des sols, pollution, etc), qui agissent souvent de manière indirecte (comme l’exemple ci-dessus). 
Mais comme le dit joletaxi, l’effet des GES ne peut pas être nul et il faut encore chercher pour réussir à faire la part des choses, et éviter de lier tout à n’importe quoi dans une forme de « réductivisme » pratique quand on n’aime pas réfléchir trop longtemps. A ce niveau, sceptiques et réchauffistes sont un peu dans la même attitude. D’ailleurs ans leur grande majorité les scientifiques n’arrivent toujours pas à trancher : si c’est la faute du CO2 à 100%, ou bien le contraire.
Donc si on s’insurge des coûts de l’atténuation et de l’adaptation à quelque chose qui n’est pas encore arrivé, alors un moyen de contenter tout le monde c’est de prendre des mesures « sans regret », cad qui peuvent servir aussi à améliorer la vie de tous et tout de suite, sans qu’on ait besoin d’attendre 50ans. D’ailleurs, pour les mesures d’adaptation, les démarches préconisées existent dans la majorité des cas dans les scot, les schémas d’aménagement, etc, il faut juste les modifier légèrement pour prendre en compte la nouvelle donne. D’ailleurs en montagne on a de moins de moins de neige à basse altitude, donc RCA ou pas, cela fait déjà un certains temps que les stations de basse altitude réflechissent à leur diversification. D’autres exemples existent sur l’agriculture, la biodiversité, les ressources en eau...
Par contre pour l’atténuation, vu que ça doit se faire au niveau mondial, il faut tout inventer et massivement investir, et donc effectivement on peut se poser la question de son utilité s’il existe des doutes sur la théorie.
Toutefois, le changement apporte aussi de la croissance, donc je ne comprend en quoi les mesures d’atténuation et d’adaptation peuvent être un problème pour les libéraux. A moins que cela ne soit qu’une histoire de politique (contre les verts). Comme pour l’histoire de l’oeuf et la poule, il ne faut pas voir les choses de manière figé, mais bien se rendre compte qu’une gestion plus judicieuse des ressources naturelles ne peut être que bénéfique si on considère que chaque chose se met en place après l’autre, et qu’à chaque changement l’avenir qui se présente sera toujours différent de celui qu’on avait envisagé auparavant.


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