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Commentaire de PapyJako

sur ClimateGate : Du Rififi au parlement de Nouvelle Zélande !...


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PapyJako PapyJako 26 février 2010 10:17

@Robert : vous dites aussi :

« ... quand à l’article de Lindzen et Choi il a été vivement réfuté ... »

J’avais dit, moi (dernier paragraphe, je mets en gras maintenant les mots les plus importants) :

« La messe n’est pourtant pas dite, car les résultats de Lindzen sont, cela est normalâprement discutés »

J’avais préféré le dire comme cela, car je n’ai pas la prétention, moi, d’arbitrer un débat entre le plus grand et le plus titré des climatologues du monde, Richard Lindzen, et des détracteurs, ou critiques, qui en connaissent, tous, bien plus que moi sur le sujet.
 
Pour moi, le débat n’est pas clos. Les critiques de Lindzen seront peut-être elles-mêmes critiquées (toute l’affaire date de l’été dernier). C’est comme cela que la science fonctionne, c’est comme cela qu’on approche la vérité, et c’est bien.
 
Jusqu’à présent, la méthode acceptée par le GIEC consistait

- A injecter des myriades d’hypothèses sur le fonctionnement supposé du climat (dont beaucoup sont, elles-mêmes, l’objet de débats) dans des modèles.
 
- A confier tout cela à de gros ordinateurs pour faire des simulations

- Et à faire croire au bon peuple que les résultats obtenus sont des conclusions prouvées, alors qu’ils ne sont scientifiquement rien d’autre que la résultante des hypothèses. Que l’une des hypothèses soit erronée suffit à invalider le résultat.

La méthode proposée par Lindzen, qui consiste à faire des mesures directes de la rétroaction globale, pour obtenir des conclusions, sera réitérée, d’une façon qui prêtera moins le flanc aux critiques formelles qui ont été soulevées.

Je ne sais pas personnellement ce que donnera le résultat « final », mais j’ai une méfiance apriori contre l’utilisation des modèles de simulation. Lorsque les hypothèses sont douteuses, les conclusions le sont, et d’autant plus que l’ordinateur - qui intervient alors comme un amplificateur d’erreur - est puissant. Les anglophones, qui ont plus que nous le gout des acronymes, disent GIGA (Garbage In, Garbage Out) ... ce qui trivialement, se dirait en Français : « De la merde en entrée, de la merde en sortie ».

Il semblerait que vous ayez, vous, déjà tranché pour les modèles contre les mesures. C’est votre droit.

Pour ma part, si le débat scientifique pouvait reprendre, au point où il a été interrompu par la prise de pouvoir de la bande à Jones, cela suffirait à mon bonheur, quelque soit le résultat.

Je vous remercie de m’avoir donné cette occasion de préciser tout cela.


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