Des idées ? Parlons-en.
Le problème des idées c’est qu’il y a une eu une certaine subversion de la pensée par les médias. La pensée commune est tellement emplie de sophisme en tout genre, qu’il est devenu difficile de trier entre ce qui est vrai et faux.
Par exemple : il y a 2 ans, une député me disait : « les entreprises créent la richesse ». Mais, en fait, elles se cassent surtout, tout en détruisant le travail de nos aïeux.
Ou encore : l’euro va faire baisser les prix....

Mitterrand disait : « le nationalisme, c’est la guerre ».
Les esprits sont toujours pollués par ce sophisme.
Le problème du débat sur l’identité nationale le montre bien.
- Une droite qui promeut le communautarisme par peur du nationalisme.
- Une gauche qui promeut le multiculturalisme par peur du nationalisme.

Pourtant, il suffit d’ouvrir un dictionnaire :
- La nation, c’est ce qui porte la souveraineté politique du peuple.
- La nation a définit son identité dans les premières lignes de la constitution « La France est une république laïque et indivisible ... »
- La souveraineté, c’est la capacité de prendre des décisions « sans appel ».

Alors, pourquoi se plaindre ? l’abdication de la souveraineté (douanière, monétaire,...) rend impuissant toute politique. C’est logique. Quel objectif peut-il rester aux candidats, si ce n’est qu’une recherche de salaire en fin de mois, ou bien la volonté de jouissance d’un pouvoir personnel ? La communication politique n’a pour autre but que de cacher cette impuissance.

« La mondialisation fait la richesse ».
Bon, manifestement, ce n’est pas le cas. La course aux exportations est insensée. De manière globale, il y aura toujours nécessairement autant d’importation que d’exportation puisque toute exportation d’un pays est importé dans un autre. Bref, un processus mondial de « croissance à l’exportation » est rigoureusement impossible. Le seul processus de croissance, à l’échelle mondiale, c’est que chacune des nations se développe elle-même en interne.

Nous sommes ici dans le classique drame impérial : incapable de se développer à l’intérieur, il tente de se développer par des conquêtes extérieures.

« l’homme influence le climat »
Mais comment un pays peut-il se développer à l’intérieur ?
Bien, il lui faut introduire dans son système économique les technologies les plus avancées du moment. Ainsi, une production égale nécessitera moins d’énergie et moins de travail. Pour économiser le maximum d’énergie, il faut augmenter la puissance disponible (c’est le principe de moindre action en physique : « un corps prend la direction qui lui permet de dépenser le moins d’énergie dans l’immédiat », une énergie dans l’immédiat étant une puissance).

Et comme la propagande climatique pousse les esprits à envisager de réintroduire les énergies du moyen-âge (eau, vent, soleil), et que les politiques courent après, ils optent à faire régresser le niveau de développement... ce qui aura pour corolaire de diminuer l’efficacité énergétique...

Bref, je ne vais pas faire le tour des idées fausses, ni des réflexes de pensée aberrants, basé sur une simple répétition des sophismes de ces 50 dernières années, tels qu’issus d’une communication politique dégoulinant de bons sentiments mais sans la moindre trace de vérité ...

Les solutions sont assez simples :
- Recouvrer la souveraineté monétaire et contrôler les instruments de crédit par la nation.
- Passer à un système protectionniste / colbertiste.
- Quitter l’UE.
- Reprendre le sens du progrès.
 - par l’introduction des technologies les plus avancées.
 - par un travail sur les paradigmes scientifiques en place en réétudiant tous les travaux scientifiques occultés (travaux de Gernez, Kervran, Benveniste, Tesla, ...)
- Refonder les services publics, vus comme instrument essentiel de l’égalité.
- Mettre en place une planification.
- Aménager le territoire.
- Augmenter le nombre d’exploitation agricoles.
- Créer de nouvelles villes.
- Diminuer la taille des multinationales en situation oligopolistique.
...

Comment y parvenir ? Résistance. Elire quelqu’un d’inattendu dont les médias ne veulent absolument pas (plutôt de gauche ou rassembleur des communistes aux gaullistes selon le modèle du CNR, et surtout pas libéral). Une sorte de mélange entre François Asselineau / Jacques Cheminade / Alain Soral / Emmanuel Todd / Jacques Sapir

Le temps est venu de quitter l’empire, ce n’est pas le notre...