Bonsoir Philippe
Je vous réponds, avant décalage horaire oblige, aller me
coucher.
Ce n’est pas la finance qui compte,
mais la propriété. Si l’association dont je parle est propriétaire d’un champ de
betteraves qu’elle vend à un prix x à ses sociétaires, dont beaucoup travaillent
déjà dans d’autres branches de l’association, on se fiche de savoir quelles sont
les variations de la monnaie de paiement. A partir du moment où il y a suffisamment
de sociétaires pour former un circuit économique homogène bien entendu, des matières
premières jusqu’au consommateur, contrôler toute la filière. D’autre part, si le
secteur de la finance ne trouve rien à acheter, elle s’assèche. Ensuite, on
entre en politique.
Ma proposition n’a rien d’utopique.
Elle est légale et faisable. En plus, c’est le moment idéal, il y a tellement de
compétences disponibles, et autant de personnes qui s’aperçoivent combien le
système actuel est vicié.
Vous avez remarqué comment on
appelle les gens ? Les « conti », les « total », les « télécoms ».
Des esclaves qui n’ont plus de nom ni de prénom ! On se fiche complètement
de leur identité, de leur sort. Ce sont des « conti », membres d’un
cheptel.
Combien donne-t-on chaque année aux
associations caritatives alors qu’elles ne peuvent pas résoudre le problème, qu’elles
ne font que mettre la poussière sous le tapis ? Le problème doit être
résolu à la source et seule une association comme celle dont je donne les
contours peut le résoudre.
La Terre est limitée, les
ressources sont limitées, les règles n’interdisent pas la concentration, mais
la limitent. Pour que 100% de la
Terre appartienne à 1/100000 de la population, ce n’est qu’une
question de temps.
Comment peut-on accepter tranquillement
qu’un système broie autant de personnes ? Comment peut-on accepter que des
banques organisent avec le concours des dirigeants la mort économique de tant
de personnes et de tant d’entreprises ?
Je ne suis pas d’accord, et je
suis loin d’être un utopiste, plutôt un petit chef de petites entreprises. Vous
parlez de morale ? Je parle de philosophie de la morale, qui est une
philosophie de l’action !