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Commentaire de Tristan Valmour

sur Crise de l'euro : crises sociales et spéculateurs-vautours


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Tristan Valmour 26 février 2010 13:59

Bonsoir Philippe

 

Je vous réponds, avant décalage horaire oblige, aller me coucher.

 

Ce n’est pas la finance qui compte, mais la propriété. Si l’association dont je parle est propriétaire d’un champ de betteraves qu’elle vend à un prix x à ses sociétaires, dont beaucoup travaillent déjà dans d’autres branches de l’association, on se fiche de savoir quelles sont les variations de la monnaie de paiement. A partir du moment où il y a suffisamment de sociétaires pour former un circuit économique homogène bien entendu, des matières premières jusqu’au consommateur, contrôler toute la filière. D’autre part, si le secteur de la finance ne trouve rien à acheter, elle s’assèche. Ensuite, on entre en politique.

 

Ma proposition n’a rien d’utopique. Elle est légale et faisable. En plus, c’est le moment idéal, il y a tellement de compétences disponibles, et autant de personnes qui s’aperçoivent combien le système actuel est vicié.

 

Vous avez remarqué comment on appelle les gens ? Les « conti », les « total », les « télécoms ». Des esclaves qui n’ont plus de nom ni de prénom ! On se fiche complètement de leur identité, de leur sort. Ce sont des « conti », membres d’un cheptel.

 

Combien donne-t-on chaque année aux associations caritatives alors qu’elles ne peuvent pas résoudre le problème, qu’elles ne font que mettre la poussière sous le tapis ? Le problème doit être résolu à la source et seule une association comme celle dont je donne les contours peut le résoudre.

 

La Terre est limitée, les ressources sont limitées, les règles n’interdisent pas la concentration, mais la limitent. Pour que 100% de la Terre appartienne à 1/100000 de la population, ce n’est qu’une question de temps.

 

Comment peut-on accepter tranquillement qu’un système broie autant de personnes ? Comment peut-on accepter que des banques organisent avec le concours des dirigeants la mort économique de tant de personnes et de tant d’entreprises ?

 

Je ne suis pas d’accord, et je suis loin d’être un utopiste, plutôt un petit chef de petites entreprises. Vous parlez de morale ? Je parle de philosophie de la morale, qui est une philosophie de l’action !


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