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Accueil du site > Tribune Libre > Crise de l’euro : crises sociales et spéculateurs-vautours

Crise de l’euro : crises sociales et spéculateurs-vautours

La crise de l’euro a quitté aussi rapidement qu’elle était venue les affichages médiatiques. Tandis que les grands médias français évoquent faits divers, petites phrases et gesticulations politiciennes, la zone euro glisse progressivement vers des crises sociales graves, tandis que les spéculateurs-vautours profitent des évènements et conseillent en même temps les autorités européennes, et que des falsifications de plus en plus grosses des comptes publics d’Etats de la zone euro apparaissent.

Heureusement, la presse internationale est là pour révéler et enquêter, choses rares dans les médias français. Ce qui permet de ramener les informations vers le public français.

Des comptes publics falsifiés dans toute la zone euro

Le gouvernement français, comme la plupart des gouvernements de pays de la zone euro, ne s’était pas trop montré critique envers les pratiques des gouvernants grecs depuis 1995 jusqu’en 2010, notamment sur les trucages budgétaires avec la complicité technique et financière de Goldman et Sachs de 2001 à 2009. Ces maquillages financiers et budgétaires ont reçu un nom satirique des journalistes américains spécialisés : «  la comptabilité créatrice »

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/24/antigone-loudiadis-banquiere-chez-goldman-sachs-et-habilleuse-de-dette_1310677_3234.html

On comprend mieux cette compréhension bienveillante en forme de quasi-absolution puisque les autorités françaises pratiquaient et pratiquent elles aussi le camouflage et la transformation de leurs dettes publiques afin qu’elles n’apparaissent pas toutes dans les comptes publics.

Ce lien montre comment, en partenariat avec les politiciens grecs de l’époque, la sphère financière a ORGANISE, pour ses propres intérêts, ce qui a été appelé par certains la « crise grecque » :

http://www.nytimes.com/2010/02/14/business/global/14debt.html?em

L’article en lien ci-dessous démontre que la Grèce et la France peuvent se faire une honnête concurrence dans l’art de la tromperie sur la réalité comptable publique, avec pour la France, en plus, une dette sociale qui sert au final à engraisser les bénéfices de certaines banques, ceci pendant que les systèmes sociaux sont déclarés officiellement par ce même gouvernement en péril, ce qui dénote une nette hypocrisie :

http://www.rue89.com/jean-de-maillard/2010/02/23/comment-la-france-cache-120-milliards-d-euros-de-dette-publique-139993

Ces informations sur les comptes publics français sont d’autant plus instructives et pleines d’une saveur ironique que, le 14 février 2010, le Président français de la BCE, Jean-Claude Trichet, faisait mine de dénoncer le «  mauvais exemple grec  », comme si ce pays était le seul à avoir menti, truqué et falsifié ses comptes publics. Il déclarait même n’avoir « AUCUN DOUTE » sur l’honnêteté des comptes publics des 15 autres pays de la zone euro :

http://www.gfmag.com/latestnews/latest-news.html?newsid=3697844.0

Voilà que la réalité le dément sans pitié pour la France aussi !

Cependant, même les journaux financiers comme le Wall Street Journal, le Financial Times ou des économistes à titre personnel, estiment que de nombreux pays de la zone euro ont truqué, de diverses manières, leurs comptes publics annoncés.

La Grèce est citée en tête parce que les médias financiers ont focalisé leur attention sur ce pays, et parce que ses fraudes ont commencé bien avant 2001, donc avant son entrée dans la zone euro :

http://cn.wsj.com/big5/20100218/beu152237_ENversion.shtml

Ainsi, des pays comme le Portugal, mais aussi l’Italie, sont suspectés de comptes publics falsifiés. Qui d’autre encore demain suite aux recherches des journalistes investigateurs ?

Eurostat n’a jamais rendu compte, objectivement, honnêtement, du fait des techniques bancaires et financières habilement utilisées et sans cesse modifiées pour la tromper, des réalités des comptes publics au sein de la zone euro.

Ce n’est pas de la faute de cet organisme statistique et de ses personnels bien sûr. Il est en effet devenu clair que presque tous les pays ont utilisé des moyens falsificateurs sophistiqués pour camoufler les réalités et faire semblant de respecter les critères fixés par les Traités de Maastricht et de Lisbonne. Cet excellent article le relate avec clarté :

http://cn.wsj.com/big5/20100218/beu152237_ENversion.shtml

Crises sociales et spéculateurs-vautours

Tous ces faits économiques, financiers, budgétaires ont une traduction sociale concrète pour les citoyens de la zone euro, et pour ceux des 11 autres pays de l’UE.

D’un côté, pour l’immense majorité de la population, les conséquences sont : le chômage croissant de masse, les licenciements par vagues successives, l’économie productive en régression, les salaires en diminution, les systèmes de santé collective, d’instruction publique et de sécurité sociale détruits ou réduits, sans parler de la montée de la précarité de l’emploi et des souffrances diverses au travail pour celles et ceux qui en ont encore un.

De l’autre, pour une infime minorité de la population, les annonces sont bonnes et fructueuses : le rendement des obligations de l’Etat grec rapportent 7% par an pendant que la population grecque va être poussée à une pauvreté économique et une misère sociale indignes d’une civilisation humaine moderne ; en France, tandis que les banques voient leurs bénéfices exploser alors que la récession a battu un record depuis 1945 en zone euro, alors que les bonus et salaires mirobolants de dirigeants de grands groupes se montrent avec une fierté indécente, alors que le Président de la République, les députés, les sénateurs et les ministres se sont octroyé des avantages-privilèges financiers ( régimes spéciaux) ahurissants et contradictoires avec l’intérêt public, il va être poussé dans le débat public des discussions sur le montant à diminuer des retraites, des pensions, des allocations chômage et des revenus de la majorité de la population !

Il en est de même dans le reste de la zone euro et de l’UE, sous des formes différentes.

En un mot, il se prépare en zone euro, au nom d’une crise d’origine mondiale, aggravée par des mensonges et falsifications dans la comptabilité publique des Etats et par l’existence même de la monnaie dite commune, un TRANSFERT ACCRU des revenus du corps social dans son ensemble..... vers les banques et la sphère financière, par le jeu intermédiaire d’une spéculation effrénée, acceptée et encouragée au niveau le plus haut.

Georges Soros, un des plus habiles et cyniques spéculateurs mondiaux, explique même comment et pourquoi la zone euro, l’euro et ses règles sont une aubaine formidable pour les spéculateurs. Il détaille les choses avec sérénité, se gardant avec modestie de son rôle connu dans la situation actuelle dont il profite largement et entend profiter encore plus dans le futur.

Dans ce but, pour ses intérêts bien compris de spéculateur avisé, il pousse même plus loin en conseillant les gouvernements sur leurs choix politiques : quand la spéculation aura «  coulé » les maillons faibles de la zone euro, il faudra- selon G. Soros, que les Etats plus « riches » de la zone paient leur dû aux « marchés financiers  ».

En clair, il faudra une zone euro solidaire politiquement dans sa rétribution croissante de la richesse publique commune aux 16 pays à la spéculation ! De son point de vue, il a parfaitement raison car cette orientation politique est celle qui garantira le paiement réel de toutes ses activités spéculatives. Charité bien ordonnée commence par soi-même :

http://www.ft.com/cms/s/0/88790e8e-1f16-11df-9584-00144feab49a.html

Où vont les 325 millions d’habitants de la zone euro ?

Comme le disait un avocat d’affaires allemand réaliste et clairvoyant :

«  les vautours de la spéculation ont su utiliser l’euro, créé pour leurs seuls intérêts, afin de s’assurer que 16 pays et tous leurs habitants seraient solidaires, via cette monnaie, afin de payer collectivement les actes frauduleux commis au profit exclusif des prédateurs de la sphère financière  ».

La campagne qui vise à créer maintenant une zone euro « politique  » plus solidaire n’a d’autre sens que de pousser les habitants des 16 pays concernés sur cette voie dévastatrice, économiquement, socialement et humainement.

A l’opposé, si l’on veut préserver les intérêts essentiels des populations des 16 pays de la zone euro, si l’on veut sauver l’économie productive, les emplois, les revenus des citoyens, il devient fondamental pour tous les habitants concernés de sortir du carcan collectif de la zone euro, donc, ce faisant, du poids et des conséquences de la dette collective solidaire de la zone, fruit vénéneux, entre autres, des falsifications et des manipulations.

Il s’agit là, très pragmatiquement, de la seule solution apte à stopper net la spéculation sans fin que l’existence même de la zone euro nourrit comme un corps malade entretient son cancer destructeur.


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106 réactions à cet article    


  • BA 26 février 2010 12:01

    Vendredi 26 février 2010 :

    Selon le Financial Times Deutschland, les banques allemandes ne souscriront pas aux obligations que la Grèce va émettre en février et en mars. Le plus important dans cette information, c’est ceci :

    les banques allemandes nationales ne veulent pas souscrire aux obligations grecques, mais les banques régionales ne veulent pas souscrire elles non plus.

    Lisez cet article très inquiétant pour la Grèce :

    Les banques allemandes évitent la dette grecque.

    Eurohypo et Hypo Real Estate, les deux premières banques allemandes spécialisées dans les financements publics, ne souscriront pas aux obligations que doit émettre prochainement la Grèce, écrit le Financial Times Deutschland vendredi.

    Deutsche Postbank compte pareillement s’abstenir, ajoute le quotidien financier, citant des sources et des banques.

    La Grèce doit émettre un nouvel emprunt cette année, peut-être ce mois-ci ou début mars. Elle doit lever une vingtaine de milliards d’euros pour couvrir des échéances en avril et en mai.

    Deutsche Bank ne veut participer au placement qu’en tant que banque d’investissement, mais ne veut pas elle non plus souscrire aux obligations, écrit encore le FTD.

    Il ajoute que les plus grosses banques régionales, comme BayernLB et Landesbank Baden-Württemberg, se sont abstenues de tout commentaire. Mais selon des sources des banques régionales, il est devenu quasiment impensable d’investir dans la dette grecque, observe le quotidien.

    La Grèce est le premier pays à avoir sollicité un engagement politique de soutien depuis qu’existe l’union monétaire, les craintes entourant sa situation financière ayant déclenché une attaque des marchés, qui a plombé l’euro et provoqué une forte hausse des rendements obligataires du pays, rendant le service de la dette encore plus difficile.

     

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE61P08H20100226


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 12:40

      BA,

      L’attitude des banques allemandes, nationales ou liées aux Länder, est naturellement prudente car elles ne veulent pas se retrouver piégées avec des créances insolvables.

      La crise continue, et ce qui par contre, étonne dans l’actualité nationale française, c’est que plus le danger est proche, plus on évite d’en parler.

      Quand un typhon arrive en Asie, on s’y prépare collectivement afin d’y faire face. Là, un cataclysme est annoncé et prévisible, mais les guetteurs sont muets et les structures d’alerte silencieuses.

      Etrange actualité française, petite, ridicule, risible, qui s’intéresse à l’écume des choses et ne voit pas la vague déferlante qui arrive.

      Bien cordialement,


    • le naif le naif 26 février 2010 13:31

      @ l’auteur

      + 1

      De façon cynique, on pourrait considérer au contraire qu’il y a du mieux, en effet, nous sommes passé du tout va très bien madame le marquise façon Lagarde à un silence assourdissant. Après tout se taire n’est pas mentir n’est-ce pas....

      Slts


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 14:25

      Le Naïf,

      La peur panique fait parfois fermer les yeux, il est vrai, mais cela n’écarte ni la menace, ni n’atténue le danger menaçant.

      Ainsi va le gouvernement français et nombre de médias en France qui ne survivent que dans l’écume quotidienne sans rien appréhender des processus.

      Bien cordialement,


    • Tristan Valmour 26 février 2010 12:10

      Excellent article.

       

      Tout n’est que trucage et mensonge, la comptabilité publique comme la comptabilité des entreprises privées. Pourquoi les règles comptables et financières seraient-elles aussi compliquées si ce n’était pour les confier à une petite équipe de spécialistes et tenir la majorité des personnes dans l’ignorance ?

       

      Chaque jour nous apprenons, ouvriers, employés, cadres, petits et moyens patrons que nous ne sommes que des esclaves d’un système inique qui oppresse l’écrasante majorité au profit d’une infime minorité. Je rappelle que les serfs et les esclaves pouvaient être payés sous l’antiquité comme à l’époque médiévale puisqu’ils pouvaient racheter leur liberté.

       

      Esclavage oui, parce que la liberté n’est qu’un vain mot lorsqu’elle n’est pas accompagnée de son exercice. On a le droit de circuler d’une ville à une autre, mais on en a moins les moyens.

       

      Or, de l’argent, il y en a. Beaucoup. Enormément. Mais il a été capté légalement par certaines personnes grâce à un système mis en place par les gouvernants pour elles.

       

      Contrairement à ce que je lis, on n’est pas dans un système libéral, mais dans un système profondément étatiste qui a fait le jeu d’une oligarchie économique et financière.

       

      Face à cette menace sur nos libertés, il faut réagir collectivement au-delà de nos petites différences. Nos petites divisions sont entretenues par des sujets polémiques et stériles comme la couleur de peau, la religion ou encore des faits de droit commun. L’essentiel et l’urgence sont ailleurs.

       

      Le moyen ne peut pas être politique, ce domaine est complètement verrouillé. Le moyen est économique.

       

      Il n’y a aucune fatalité à permettre aux banques de disposer d’un tel pouvoir. Il n’y a aucune fatalité à permettre aux constructeurs d’inventer des matériaux à durée de vie limitée afin que l’on renouvelle plus fréquemment notre parc de matériels. Il n’y a aucune fatalité à offrir à l’industrie pharmaceutique les moyens de contrôler notre capital santé. Il n’y a aucune fatalité à observer notre famille et nos voisins se paupériser. Là où l’on voit la fatalité, ce n’est que le reflet de notre passivité, de notre lâcheté.

       

      Devenons ces banques, ces constructeurs, ces industries pharmaceutiques. Créons une association qui avec nos dons initiaux proposera des produits et services pour satisfaire nos besoins. Secteur par secteur, petit à petit, nous remplacerons ainsi l’oligarchie par la démocratie.

       

      C’est notre consommation qui enrichit l’oligarchie, alors consommons les produits que nous fabriquons selon des règles humanistes qui interdisent un écart trop important entre les fortunes, et qui donne à tous la possibilité de vivre une vie digne et humaine.

       

      Dans une association, il n’y a pas de parts sociales, donc aucun risque qu’elle ne devienne la propriété d’une minorité. Dans une association, on peut inclure dans les statuts des rémunérations maximales.

       

      Les nostalgiques des services publics peuvent les recréer sous forme d’association. Les libéraux pur jus n’y trouveront rien à redire car une association est une initiative privée.

       

      Il faut assécher l’oligarchie par le boycott et la remplacer par la création de produits et services. Cela me semble la seule alternative légale à la violence illégale qui est aussi une menace.

       

      Je refuse d’être un esclave ou une victime. Qui d’autre ?


      • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 12:51

        Tristan Valmour,

        En temps de crise grave, beaucoup ont des idées et ont le droit de les énoncer.

        Il n’en reste pas moins que toute idée, tout projet, ne peut faire l’impasse sur la monnaie, l’existence de la sphère financière actuelle, sur le système existant, qui organise et structure les sociétés humaines.

        Ainsi, mettre la charrue avant les chevaux, ou rêver de solutions- même sympathiques- sans qu’elles puissent découler d’une volonté collective organisée qui puisse déjà empêcher les difficultés annoncées, peut sembler une attitude de déni des réalités, une forme psychologique qui a beaucoup de force surtout en France en 2010.

        Les réalités sont les réalités. Il faudra partir d’elles pour quiconque entend changer les choses pour l’avenir : les constructions intellectuelles sont jolies, mais on ne construit rien sur de l’abstraction.

        Quant à la question de ne pas être esclave aujourd’hui, elle recèle divers niveaux de compréhension.

        Ce qui semble primordial n’est pas un combat moral, mais de sauver la civilisation humaine des reculs que des dirigeants publics veulent imposer aux populations de la zone euro et ailleurs afin de continuer leurs affaires communes entre appareils d’Etats et spéculateurs financiers.

        Là se concentre tout. Si les acquis civilisationnels ne sont pas préservés par l’action collective des citoyens, alors, toute construction intellectuelle est vaine par avance car on ne construit rien de bon, ni de positif sur un monde qui serait devenu chaotique et totalement désorganisé.

        Bien cordialement,


      • Bigre Bigre 26 février 2010 15:18

        Faire le maximum de noir !
        Pour refuser cette monnaie qui pue (en fait elles puent toutes) et cesser de bêler au milieu du troupeau qui est conduit à l’abattoir, il faut faire du noir !

        Commencer par acheter au noir : chez les petits producteurs, en liquide, demander systématiquement s’il est possible de dissimuler un peu ...

        Proposer ses services au noir !

        Trouver tous les moyens de tricher, de frauder, .... de retrouver de la liberté, de l’air !

        Est-ce de l’incivisme ou de la lutte ?
        Et si la désobéisance était nécessaire ?
        Ce sera quand le jour de la libération fiscale cette année ?
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_lib%C3%A9ration_fiscale


      • bo bo 26 février 2010 15:44

        Vous avez raison, mais allez plus loin : il faut revenir aux réglementations bancaires en vigueur au début des années 80 : c’est la seule solution....c’est à dire recadre les salles des marchés des banques ...ce qui équivaut à supprimer pratiquement les traders.......
        Sans celà le pillage va continuer au profit des Etats Unis, des fonds de pensions, des fonds de certains états et des fonds spéculatifs privés......
         smiley


      • Croa Croa 26 février 2010 19:46

        FAUX : Les états ne sont plus rien. Une oligarchie composée de quelques ploutocrates ont bien confisqué le pouvoir.

        D’ailleurs cette déconstruction continue et le petit qui est à l’Elysée est particulièrement actif à cette tâche ! Au cas où certainement... Et cet état dont ils n’ont que faire, on comprendra bien qu’il coûte cher, au fond !


      • Croa Croa 26 février 2010 19:49

        FAUX : Les états ne sont plus rien. Une oligarchie composée de quelques ploutocrates ont bien confisqué le pouvoir.

        D’ailleurs cette déconstruction continue et le petit qui est à l’Elysée est particulièrement actif à cette tâche ! Au cas où certainement... Et cet état dont ils n’ont que faire, on comprendra bien qu’il coûte cher, au fond !


      • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 13:07

        Bonjour,

        Complément à l’article au fil de l’information par l’auteur de l’article.

        Une mise de 5 millions de dollars pour un possible rapport de....100 millions de dollars : la spéculation que permet et favorise l’euro contre 16 Etats se renforce selon cette information émanant du Wall Street Journal :

        http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-02-26/de-grands-hedge-funds-americains-joueraient-l-euro-a-la-baisse/916/0/428317

        On est loin, très loin des discours de 2002 sur les vertus anti-spéculatives supposées de l’euro. La réalité est là, bien vivante.

        La question qui reste posée est : qui va payer ces 100 millions de dollars pour 5 misés aux spéculateurs ? La réponse est assez simple : les 325 millions de citoyens de la zone euro et aussi, dans une part variable, les habitants des 11 autres pays de l’UE.

        Pendant que ces informations tombent, la BCE, les gouvernements, les institutions européennes ne font rien contre cette spéculation cynique et destructrice, tous laissent faire, bradant ainsi clairement l’intérêt public des populations au bénéfice direct des spéculateurs qui annoncent déjà sans vergogne leurs probables profits fondés sur l’appauvrissement des citoyens de 16 pays !!!

        Bien cordialement,


        • plancherDesVaches 26 février 2010 13:30

          Je vais vous donner une autre version...

          Ainsi, donc, l’Euro chute... nous sommes bien d’accord. Et ça tombe bien car les euroseptique voulaient sortir de l’Euro car c’est soit-disant une monnaie trop forte...
          Pour, soit-disant, relancer les exportations... (et remonter fortement le prix des importations...)

          Hors, il y a un « hic ».
          Ne croyez-vous que les US (qui râlent contre un yuan trop faible) vont se retrouver géné dans leur éventuelle hypothétique soit-disant relance... ???

          Ca gène, non ?

          On se refout de notre gueule avec des explications bidons qui ne servent qu’une caste : les spéculateurs.


        • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 13:46

          Plancher des Vaches,

          « On se refout de notre gueule avec des explications bidons qui ne servent qu’une caste : les spéculateurs. »

          Certes, votre phrase de colère légitime qu vise les spéculateurs est sympathique, mais il convient d’être logique et cohérent jusqu’au bout : les spéculateurs que tous connaissent maintenant, bien que jusqu’à hier, les médias français étaient silencieux sur eux ; leur action et leurs déclarations écrites, s’appuient sur l’excellente chose POUR EUX qu’est l’euro, avec en prime la collaboration sans faille de la direction de la BCE et des dirigeants des pays de la zone euro, qui satisfont pleinement à leurs demandes !!!

          Par ailleurs, le côté mépris des citoyens, s’il est indéniable, n’est rien en comparaison des mesures que ces dirigeants des 16 Etats se préparent à prendre contre le niveau de vie, la santé, l’enseignement, le bien-être matériel et moral des habitants des 16 pays de la zone euro, afin de payer dettes et intérêts spéculatifs usuraires !

          Il est utile d’aller au bout des choses et de ne pas frapper sur les principaux bénéficiaires exclusivement. Pour imager les faits, disons qu’un vol massif d’argent public est organisé ensemble par ceux qui détiennent les clefs du Trésor Public et ceux qui veulent en dérober le contenu pour leurs profits privés : la complicité entre spéculateurs et dirigeants européens, nationaux et « fédéraux » est ici plus qu’aveuglante.

          Bien cordialement,


        • le naif le naif 26 février 2010 14:14

          @ L’auteur

          Si la Chine, jouait euro contre dollar dans la mesure où ils cherchent à se séparer depuis des mois d’une grande partie de leurs réserves de devise, qu’est-ce que cela donnerai ???


        • plancherDesVaches 26 février 2010 14:56

          « Il est utile d’aller au bout des choses et de ne pas frapper sur les principaux bénéficiaires exclusivement. »

          Je vous cerne mieux.

          Mais n’oubliez jamais qu’il faut toujours rechercher à qui profite le crime.

          Même le crime de vouloir faire exploser l’Europe.


        • nightflight nightflight 26 février 2010 20:48

          Pas mal d’accord avec PlancherDesVaches sur ce coup là.

          Vous vous rappellez du coup de Soros sur la Livre.

          Un certain nombre d’années se sont écoulées et la prédation financière est toujours là. Il aura fallu une grave crise pour les responsables politiques osent enfin parler des vrais problèmes et hausser le ton.

          Il y a un problème : La prédation financière et de mutiples effets que nous constatons au fil des évènements.

          Dites-moi, lorsque Soros s’est gavé sur la Livre, qu’a-t-il fait à part blouser le citoyen britannique en se servant sur ses richesses ?

          Aujourd’hui cela recommence sur l’Euro, et demain ?

          Le problème c’est qu’il n’y a toujours pas de solution en vue, et les mêmes catastrophes se reproduisent encore et encore.

          La Grèce est en crise, vous savez au fond, si l’Europe était bien foutue, elle serait une institution solidaire, au lieu de laisser doubler les intérêts de la dette d’un pays en difficulté, elle lui accorderait des prêts à taux zéro.

          Seulement voilà, nous avons hérité d’un système économique non régulé où rien ne vient prévenir les catastrophes.

          Travailler au noir ne changera rien, puisque tant qu’il y a des équipements et des infrastructures publics à financer il faudra de l’impôt, de la TVA et tout le reste.

          Saper le fondement des biens collectifs en s’affranchissant les contributions ne conduira à rien d’autre qu’à légitimer les partisans du tout privé, autand dire qu’il s’agit là d’une démarche qui consiste à se tirer une balle dans le pied alors que les choses vont mal.

          La solution serait que la classe politique effectue enfin une analyse objective de l’exitant et mette en place une union sacrée pour renverser le pouvoir sacro-saint du monde des finances.

          Donc on continue à surfer de crise en crise, en ralant un peu et en attendant le miracle, jusqu’à ce qu’un cataclysme économique ne se produise nous obligeant à remettre tout le système à plat, ce qui semble en train de se produire, d’ailleurs.


        • sisyphe sisyphe 26 février 2010 13:10

          Une petite confirmation de l’activité des vautours et vampires de la finance contre l’Euro, et donc, contre les européens :

          De grands hedge funds américains joueraient l’euro à la baisse

          De grands fonds spéculatifs américains, parmi lesquels celui de George Soros, ouvrent des positions importantes contre l’euro dans un contexte de crise financière en Grèce, écrit le Wall Street Journal.

          Des délégués de SAC Capital Advisors, de Soros Fund Management et d’autres étaient présents lors d’un dîner organisé à New York le 8 février au cours duquel un petit groupe de gérants de hedge funds ont affirmé que l’euro tomberait sans doute jusqu’à la parité face au dollar, rapporte le quotidien financier, citant des personnes au fait de la situation.

          Ce dîner de circonstance avait été préparé par le courtier Monness, Crespi, Hardt & Co. Trois gérants de portefeuilles ont parlé durant le dîner d’investissements liés à la crise de la dette en Europe, dit encore le WSJ.

          Par effet de levier, qui accentue les gains comme les pertes, il suffirait de miser 5 millions de dollars pour récupérer 100 millions de dollars si le pari est gagnant, affirme le Wall Street Journal. "C’est une occasion (...) de faire beaucoup d’argent", commente un administrateur de hedge fund anglo-saxon cité par le journal.

          L’euro a perdu 10% depuis la fin novembre, à mesure que la situation de la Grèce empirait. Aaron Cowen, manager de SAC, juge que quelle que soit l’issue de la question grecque, l’euro perdra encore de sa valeur, croit savoir le WSJ, ajoutant toutefois que la position de trading de SAC vis-à-vis de l’euro n’est pas nette.

          Pour Donald Morgan, patron du hedge fund Brigade Capital, la crise grecque va sans doute s’étendre et en définitive toucher, aux Etats-Unis, les titres des sociétés, du Trésor et des municipalités.

          David Einhorn, président de Greenlight Capital, s’est dit lui haussier sur l’or parce qu’il fallait s’attendre à une hausse de l’inflation, tandis qu’un manager de Soros a prédit une hausse des taux d’intérêt, toujours selon le journal.

          La semaine dernière, des traders de Goldman Sachs, de Merrill Lynch, filiale de Bank of America, et de Barclays ont joué l’euro à la baisse pour le compte d’investisseurs, mouvements qui ne sont pas liés à ce dîner, poursuit encore le WSJ, citant des traders.

          L’euro a touché un plus bas d’un an contre le yen jeudi et cédé 0,4% face au dollar à 1,3485 de crainte d’un nouveau déclassement de la dette grecque, tandis que le coût d’emprunt des pays périphériques de la zone euro a augmenté.

          En revanche, les emprunts obligataire souverains jugés sûrs ont monté.


          • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 13:26

            Sisyphe,

            Merci de citer intégralement l’article dont je me contentais de donner le lien dans un commentaire d’auteur juste au-dessus de votre texte.

            Les choses s’accélèrent et les spéculateurs sont ravis puisque les dirigeants politiques veulent plonger les citoyens grecs dans une situation sociale dramatique afin de « récompenser » largement les spéculateurs avec l’argent pris au peuple hellène.

            Et ceci avant de proposer la réalisation de mesures de même nature contre l’ensemble des citoyens des pays de la zone euro pour les mêmes raisons et causes, aboutissant aux mêmes conséquences.

            Jamais, peut-être, le transfert de richesses du public vers les spéculateurs n’a été aussi éclatant, visible, net, transparent, que par cette crise de l’euro.

            Jamais, peut-être, les solutions de sauvegarde de la population des 16 pays de la zone euro ne sont apparues plus urgentes et nécessaires.

            Ces solutions concrètes risquent bientôt de devenir des revendications collectives portées et exigées par des mouvements sociaux massifs.

            Bien cordialement,


            • Internaute Internaute 26 février 2010 18:40

              Trés bonne analyse qui montre la réaction de ceux qui sont bien placés (fonctionnaires, syndicats, patrons) par rapport aux autres. Dans le sauve qui peut général, chacun tire la couverture à soi, les plus démunis étant la classe moyenne du secteur privé.


            • Roland Gérard Roland Gérard 26 février 2010 13:35

              Pourquoi s’en prendre aux vautours ? Qui sera leur avocat pour les défendre de cette atteinte supplémentaire à leur image de marque ? Il y en a qui disent qu’on se conduit comme des sagouins ? d’autres qui parle de comportement de requin ? encore d’autre qui dise la « jungle » comme si c’était la pire abomination....
              Les vautours font leur boulot de vautours, ils nettoient les paysages des cadavres qui pourraient causer des désastres sanitaires. Les sagouins font leur vie de singe et n’ont rien à faire dans la société des hommes, les requins se nourrissent comme tous les prédateurs de préférence d’animaux en fin de vie, malades ou blessés ou encore jeunes en surnombre. La jungle est tout simplement une explosion de vie, de diversité animale et végétale, un des écosystème le plus productif et le plus stable de la planète...un grand absorbeur de CO2 s’il fallait en rajouter.
              Et si nous faisions la paix avec la nature, si nous commencions à la respecter...d’abord dans notre langage...n’oublions pas : « notre langage modèle notre esprit ! » Alors vive les vautours et a bas les spéculateurs ! Avec tout mon respect. RG éducateur à l’environnement


              • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 13:55

                Roland Gérard,

                L’article utilise des termes imagées afin de faire comprendre que, si, dans le cycle naturel biologique, les vautours sont des animaux qui ont à l’évidence leur utilité, les « spéculateurs-vautours » , eux, pillent les sociétés humaines, détruisent leur niveau de vie, provoquent des désastres et désordres humains immenses, sans parler des dégâts écologiques.

                Vous aviez donc bien compris que l’expression « spéculateurs-vautours » était une métaphore symbolique qui ne visait en rien une famille animale ou une espèce naturelle.

                Bien cordialement,


              • Francis, agnotologue JL 27 février 2010 09:58

                Appelons les « bandits », tout simplement !


              • Antoine Diederick 26 février 2010 13:37

                Bonjour,

                Selon la presse ce matin, l’euro est attaqué par les grands hedges funds us, pour l’aligner sur le dollar.

                certains pensent que la crise grecque va faire tâche d’huile, même aux usa.....

                Ce jeu dangereux va mettre a mal le projet européen .

                ps : j’avais mis ceci sur un autre fil tout à l’heure.....

                votre article confirme bien le mouvement des jeux spéculatifs et des « leurres » pour parler comme P. Villach, mais ici des leurres liée ce jeu de capitaux....

                nb : c’est vrai que l’on dit aujourd’hui comptes publics que l’on nommait aussi « comptes nationaux » plus hier qu’en ce moment...


                • le naif le naif 26 février 2010 13:43

                  Je me permets de reproduire ici l’appel de Paul Jorion

                  A noter que c’est article à déclenché une avalanche de commentaires, comme rarement il y en avait eu au paravant.



                  Ce texte est un « article presslib’ » (*)

                  Messieurs, Dames, des instances européennes, je m’adresse à vous : il y a feu en la demeure !

                  Vous ne sauverez pas la Grèce en lui enjoignant de baisser le salaire de ses fonctionnaires. Vous ne sauverez pas la Grèce en l’encourageant à combattre la fraude fiscale. Vous ne la sauverez pas non plus en créant une… cagnotte (on tombe ici dans le dérisoire !). Il est beaucoup trop tard pour tout cela. Et de toute manière, le problème n’est pas là.

                  Le 3 février, je participais à l’émission « Le Débat / The Debate » sur France 24. Si vous parlez l’anglais, écoutez je vous en prie ce que je dis quand la discussion s’enlise sur le sujet de savoir si les statistiques économiques de la Grèce ont été bidouillées oui ou non, et si vous ne parlez pas l’anglais, lisez s’il vous plaît la façon dont je résume mon intervention :

                  Je dis qu’il y a à nouveau un petit jeu sur les Credit-Default Swaps (CDS). Cette fois, ce n’est plus 1) Bear Stearns, 2) Lehman Brothers, 3) Merrill Lynch, c’est 1) Grèce, 2) Portugal, 3) Espagne. Ce que font en ce moment les marchés financiers n’est pas sans rappeler l’opération de George Soros qui coula la livre britannique en 1992 (quand on pense que le renouveau de la « science » économique est entre ses mains !)

                  Votre cagnotte pour la Grèce, si péniblement rassemblée, sera emportée par la bourrasque en quelques heures, et il vous en faudra immédiatement quatre autres : une autre pour le Portugal, une pour l’Irlande, une pour Chypre et une beaucoup plus grosse que les quatre autres mises ensemble, pour l’Espagne.

                  Vous aurez alors quelques jours pour reprendre votre souffle parce que la victime suivante ne fait pas partie de la zone euro puisqu’il s’agira du Royaume-Uni.

                  Il n’est pas question de salaires trop élevés : il s’agit de dominos, et de la même manière que le nom de Lehman Brothers était écrit dans le ciel le jour où Bear Stearns est tombée, le nom du Portugal s’inscrira au firmament le jour où la Grèce fera défaut sur sa dette.

                  Alors que faire ? Tourner les projecteurs vers la cause. Vers la combinaison mortifère des notations de la dette publique des États par les agences de notation et les positions nues des Credit–Default Swaps, ces paris faits par des gens qui ne courent aucun risque mais qui créent du risque systémique à la pelle, dans un seul but : d’énormes gains personnels.

                  Il est temps, Messieurs, Dames, d’envisager l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix.

                  Ne m’objectez pas que c’est compliqué : ce ne l’est pas, c’est déjà écrit en filigrane dans la norme comptable américaine FASB 133.

                  Ne me dites pas que cela va « affecter la liquidité » : à ce reproche, j’ai l’habitude de répondre que les parieurs ne créent de la liquidité que pour d’autres parieurs et que cela n’a donc aucune importance, mais aujourd’hui, j’ajouterai autre chose : « À ce stade-ci de désintégration probable de la zone euro : la liquidité, on s’en fiche  ! »

                  (*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 14:06

                    Le Naïf,

                    Je ne connais pas Paul Jorion, mais constate qu’il s’arrête toujours, dans ses articles et textes, sur l’aspect purement « technique » des choses économiques.

                    Or, mon approche est fondamentalement celle des intérêts globaux de la société humaine dont je m’exclus pas, contrairement à nombre de ces économistes français qui discourent sur les faits et chiffres sans comprendre qu’ils parlent du destin, passé, présent et futur d’êtres humains, qui ne sont ni des objets, ni des nombres, ni des produits finis.

                    Par ailleurs, la position « technique » de Paul Jorion est purement...technique. La spéculation est innée, intégrée, partie prenante essentielle du système économique actuel appelé capitalisme.

                    Les propositions de Paul Jorion ne prennent pas en compte le fond des choses, mais se cantonnent à l’apparence.

                    L’essentiel est ici le présent et le futur de centaines de millions de personnes, et dans ce contexte, le « jeu » de Paul Jorion à la marge des pro


                  • le naif le naif 26 février 2010 14:27

                    Je suis assez d’accord avec votre analyse, je pense que la réaction en chaine est tellement avancée que plus rien ne pourra empêcher l’explosion finale du système. Une fois l’euro à genou, le dollar suivra et le reste avec...
                    L’Himalaya de dettes, ne sera jamais payé par qui que ce soit et certainement pas par les peuples, qui même s’ils le souhaitaient, n’en auraient de toute manière pas les moyens.


                  • plancherDesVaches 26 février 2010 15:08

                    « Je ne connais pas Paul Jorion »
                    « L’essentiel est ici le présent et le futur de centaines de millions de personnes, et dans ce contexte, le »jeu« de Paul Jorion à la marge des pro » ... ???

                    Alors, pour vous résumer, Jorion propose juste un changement radical de pensée sur l’économie.
                    Il ne veut pas l’abolir, dans la version extrème communiste, non.
                    Il veut supprimer le trop grand pouvoir des spéculateurs.

                    En cela, et seulement en cela, lui et moi sommes en accord.

                    Là où nous divergeons est sur la solution finale qui commence à se profiler avec la connaissance des agissements des truands mondiaux.
                    Et là, je suis beaucoup plus « expéditif ».

                    Mais il perdra, je le sens.


                  • le naif le naif 26 février 2010 20:58

                    @ Le Sudiste 

                    Bonsoir

                    Je suis régulièrement le Blog de Paul Jorion, je suis globalement en accord avec ses analyses, cependant sa position est trop apolitique et s’il a raison sur le fond, sur la forme et vue l’urgence de la situation, je crains que ses solutions soit inapplicables.

                    Ce n’est pas de sa faute. Si au lieu de chanter que la crise était derrière nous, les politiques avaient pris le taureau par les cornes et s’étaient réellement attaqués au fond du problème il y a un an ( complicité, impuissance ou incompétence, voir coktail des trois ??) peut être que cela aurait eu une chance de fonctionner, mais aujourd’hui, je ne vois pas ce qui pourrait inverser la vapeur.

                    Je ne suis pas sur que le système soit réformable, nous sommes dans la même configuration que lors de la chute de l’URSS et du communisme, à la nuance près, qu’à l’époque il restait le capitalisme et que là, il n’y as plus de système de remplacement pret à l’emploi (le capitalisme étant sensé être l’alpha et l’oméga, le nec plus ultra, l’horizon indépassable). Reste l’exemple Chinois qui à mains égards réussi le tour de force de concilier le pire du capitalisme et du communisme.... triste perspective, si nous ne trouvons pas rapidement un nouveau modèle......


                  • plancherDesVaches 26 février 2010 22:32

                    Le Naïf, TU poses LA bonne question.

                    Je n’étais pas né, je n’ai pas vécu, tout à été fait pour me faire oublier, mais.......

                    Le dernier des cons dont je suis s’est tout de même rendu compte que la conquête (autre terme de l’humain colonialiste) de la lune avait été un combat entre les US et la Russie soviétique.
                    Splendeur de la concurrence qui veut que des humains en écrasent d’autres.

                    L’amour du fric a fait gagner un parti contre l’autre juste par déséquilibre, rien de plus.

                    Pour ceux qui luttent pour une cause face au fric, il y a ça :



                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2010 09:47

                    Le Sudiste,

                    Paul Jorion, effectivement, ne m’intéresse absolument pas et lire quelques-unes de ses « thèses » décalées des réalités n’aide personne en rien.

                    Au passage, afin que vous ne commettiez pas d’imapair sur ce qui est écrit, ne pas connaître une personne ne signifie pas que l’on a pas lu des textes rédigés par cette personne.

                    Paul Jorion est l’exemple-type français de l’impuissance déconnectée des évènements : il veut « réformer » par des mots un système global qui obéit à des forces matérielles immenses. Son message est non seulement incohérent, car « réformer » ce qui ne peut l’être en aucune manière par personne, surtout par des mots, n’a pas de sens commun, mais il n’apporte rien d’autre que la confusion.

                    Son erreur fondamentale est son refus de considérer le système comme « en état d’agonie », donc mourant. A partir de là, promouvoir telle ou telle idée inapplicable n’’est que la résultante absurde de sa thèse de départ.

                    Il est vrai que c’est une « spécialité » française très ancienne que de se donner des héros, des prophètes, des gourous ou des sauveurs qui n’en sont pas, pour cacher sa propre impuissance, voire la justifier, ou encore, tenter de sauver ce qui meurt en se parant de vertus fausses.

                    Même à Wall Street, des voix de plus en plus nombreuses estiment que le système est condamné à mort et « irréformable ». C’est dire si Paul Jorion et ses « propositions » sont à la fois stériles et déjà dépassées.

                    Paul Jorion semble avoir son réseau d’admirateurs, qui le promeuvent. C’est une chose légitime : chaque gourou a ses disciples fidèles qui partagent ses « thèses ». Mais, comme la France n’est pas le centre du monde, Paul Jorion n’est pas le centre de la pensée, ni même une référence internationale, c’est seulement le gourou « en économie » de quelques citoyens de France !

                    Pas plus, pas moins.

                    Merci quand même de faire sa publicité à titre gratuit, mais la réalité et les citoyens menacés par les évènements qui se déroulent ont besoin de solutions concrètes, rapides, transitoires, efficaces, et non de cautères-rustines sur un système qui s’effondre sous nos yeux.

                    Bien cordialement,


                  • Pyrathome pyralene 26 février 2010 13:52

                    Très bon billet ! Falsification d’un désastre annoncé , la crise est bien devant nous !!!
                    et les crétins continuent de danser sur le tas de fûmier.....


                    • bo bo 26 février 2010 15:51

                      La crise est pour 99,99% des consommateurs et des producteurs.....mais pas pour les spéculateurs qui ont l’arme absolue .....les équipes de traders qui opèrent dans un monde sans réglementation.....celui de Davos
                      ..... et qui s’enrichissent sans fin....
                      Quand au bon peuple lobotisé .......il va aller voter dans une mauvaise pièce de théâtre qui a nom « démocratie à la française » en croyant monter dans des canaux de sauvetage.....


                    • BA 26 février 2010 13:53

                      Vendredi 26 février 2010 :

                      Plusieurs grandes banques allemandes ont décidé de ne plus souscrire dans les prochains temps de nouvelles obligations de l’Etat grec, inquiètes de la situation financière du pays.

                      « Nous avons décidé de ne plus souscrire d’obligations grecques pour le moment », a déclaré vendredi à l’AFP une porte-parole de Eurohypo, filiale de Commerzbank qui a une exposition de 3,1 milliards d’euros à la dette d’Athènes.

                      Hypo Real Estate, qui détient « près de 10 milliards d’euros » d’obligations grecques selon un porte-parole de la banque nationalisée, se réoriente vers les marchés obligataires allemand, français, italien et espagnol.

                      Postbank, exposée pour sa part à la dette grecque à hauteur de 1,3 milliard d’euros, ne souhaite pas exercer ses options pour en acheter davantage « dans les prochains temps », a déclaré un porte-parole de l’établissement.

                      La première banque du pays, Deutsche Bank, ne possède pas directement d’obligations grecques, mais contribue à leur placement et leur échange en tant que banque d’investissement. Son exposition à la Grèce est ainsi « très limitée », avait déclaré son patron Josef Ackermann lors des résultats annuels du groupe début février.

                      Et du côté des grandes banques régionales BayernLB et LBBW, de nouveaux investissements dans les obligations grecques sont « peu envisageables », selon des informations du « Financial Times Deutschland » de vendredi.

                       

                      http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-02-26/finances-plusieurs-banques-allemandes-ne-veulent-plus-d-obligations/916/0/428328

                       
                      J’ai l’impression que la Grèce va devoir proposer des taux d’intérêt de 7 %, puis de 7,5 %, puis de 8 %, pour pouvoir emprunter sur les marchés.

                      J’ai l’impression que la Grèce va devoir verser des intérêts de plus en plus élevés pour pouvoir emprunter sur les marchés.

                      J’ai l’impression que la Grèce va s’endetter de plus en plus, et à des taux d’intérêt de plus en plus élevés.

                      J’ai l’impression que la Grèce fonce vers le défaut de paiement.


                      • ZEN ZEN 26 février 2010 13:57

                        Bonjour Philippe
                        Il y a plus de deux ans, on se scandalisait des fonds-vautours planant surtout au dessus de certains pays africains
                        J’étais alors loin de m’imaginer que les vautours feraient des petits à ce point...


                        • Antoine Diederick 26 février 2010 14:27

                          Hello Zen....c’est fou que le temps passe smiley


                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 14:27

                          Zen,

                          Les malheurs des autres finissent toujours par arriver aussi aux uns parce qu’ils sont internationaux et que nous sommes sur la même planète.

                          Amicalement,


                        • Tristan Valmour 26 février 2010 13:59

                          Bonsoir Philippe

                           

                          Je vous réponds, avant décalage horaire oblige, aller me coucher.

                           

                          Ce n’est pas la finance qui compte, mais la propriété. Si l’association dont je parle est propriétaire d’un champ de betteraves qu’elle vend à un prix x à ses sociétaires, dont beaucoup travaillent déjà dans d’autres branches de l’association, on se fiche de savoir quelles sont les variations de la monnaie de paiement. A partir du moment où il y a suffisamment de sociétaires pour former un circuit économique homogène bien entendu, des matières premières jusqu’au consommateur, contrôler toute la filière. D’autre part, si le secteur de la finance ne trouve rien à acheter, elle s’assèche. Ensuite, on entre en politique.

                           

                          Ma proposition n’a rien d’utopique. Elle est légale et faisable. En plus, c’est le moment idéal, il y a tellement de compétences disponibles, et autant de personnes qui s’aperçoivent combien le système actuel est vicié.

                           

                          Vous avez remarqué comment on appelle les gens ? Les « conti », les « total », les « télécoms ». Des esclaves qui n’ont plus de nom ni de prénom ! On se fiche complètement de leur identité, de leur sort. Ce sont des « conti », membres d’un cheptel.

                           

                          Combien donne-t-on chaque année aux associations caritatives alors qu’elles ne peuvent pas résoudre le problème, qu’elles ne font que mettre la poussière sous le tapis ? Le problème doit être résolu à la source et seule une association comme celle dont je donne les contours peut le résoudre.

                           

                          La Terre est limitée, les ressources sont limitées, les règles n’interdisent pas la concentration, mais la limitent. Pour que 100% de la Terre appartienne à 1/100000 de la population, ce n’est qu’une question de temps.

                           

                          Comment peut-on accepter tranquillement qu’un système broie autant de personnes ? Comment peut-on accepter que des banques organisent avec le concours des dirigeants la mort économique de tant de personnes et de tant d’entreprises ?

                           

                          Je ne suis pas d’accord, et je suis loin d’être un utopiste, plutôt un petit chef de petites entreprises. Vous parlez de morale ? Je parle de philosophie de la morale, qui est une philosophie de l’action !


                          • plancherDesVaches 26 février 2010 15:15

                            Oui.

                            Et pendant que je suis dans un 300 mêtres carrés entourant d’un grand jardin en train de bouffer une choucroute de presque un kilo, un Africain meurt parce qu’il n’a simplement pas d’eau potable et qu’un Chinois a décidé de vivre comme moi et est en train de réussir.

                            On arrive vite aux limites de tout système, non ?


                          • Julien Julien 26 février 2010 14:00

                            Bonjour,


                            Afin de bien poser la vraie origine du problème, car il ne sert à rien de broder sur un système fondamentalement vicié, voici un message que j’ai posté hier matin. Je me répète, mais c’est tellement important et méconnu que cela vaut le coup de le répéter matin, midi, et soir. Evidemment, une fois qu’on a compris ce système, cela fait se sentir mal lorsqu’on écoute la radio ou la télé.

                            ########
                            [...] si les Etats sont tous endettés de manière si spectaculaire (faisant ainsi pression sur les citoyens : travailler plus, plus longtemps, etc.), c’est intégralement dû au système banquaire :

                            * le fait que les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas, avec intérêt
                            * le fait que pour payer l’intérêt directement ou indirectement, les Etats sont obligés d’emprunter aux banques... avec intérêt. Avec un tel système, la dette ne peut bien sûr que s’envoler.

                            Ainsi, les banquiers vont finir par posséder TOUT. [...]
                            Vu à quel point les gens n’ont pas compris le système financier, attendons-nous à vivre des jours difficiles.

                            Dans notre monde, mieux vaut être ignorant pour se réveiller de bonne humeur le matin.
                            ##########
                            Il ne sert à rien d’essayer de broder sur le système actuel en le « régulant ». Il faut tout simplement déjà le COMPRENDRE, et ensuite le REVOIR complètement.

                            Voir les liens suivant :

                            • Cogno2 26 février 2010 15:09

                              Superbe commentaire, d’une rare profondeur, témoignage de la vivacité d’esprit, du repsect, et de l’intelligence de son auteur.


                            • Antoine Diederick 26 février 2010 14:24

                              et pour garder de la bonne humeur dans ce joyeux foutage de gueule international dont nous sommes les spectateurs médusés et irrités , je vous propose : « Courage ! Selon les cycles économiques de Kondratieff, ce n’est que le début ...jusqu’en 2025, et là nous auront touché le fond »

                              Chante la vie chante.


                              • BA 26 février 2010 14:28

                                Quoi que l’on pense des dirigeants politiques grecs,

                                Quoi que l’on pense des socialistes grecs,

                                Quoi que l’on pense des conservateurs grecs,

                                Chacun d’entre nous peut être sensible au discours historique de George Papandreou devant le Parlement grec.

                                Ce discours est poignant. Ce discours est pathétique. Ce discours est tragique.

                                Aujourd’hui, la Grèce se retrouve seule, complètement seule.

                                Aujourd’hui, devant le Parlement, le Premier ministre grec a prononcé ces deux phrases extraordinaires :

                                1- « Aucun autre pays ne paiera pour nos dettes. Personne d’autre que nous ne peut résoudre le problème. »

                                2- « Notre devoir est d’oublier le coût politique et de penser à la survie de la patrie. »

                                Ce discours est historique.

                                http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=6608b5176b7170687705720ef62096d5


                                • Antoine Diederick 26 février 2010 14:33

                                  «  »Aucun autre pays ne paiera pour nos dettes. Personne d’autre que nous ne peut résoudre le problème."

                                  ....pas tout à fait, aux dernières nouvelles les pays de la zone euro vont peut-être accepter de mettre la main au portefeuille.

                                  le contribuable allemand est réticent....


                                • Antoine Diederick 26 février 2010 14:35

                                  a BA discours poignant en effet....


                                • le naif le naif 26 février 2010 14:58

                                  @ BA

                                  je m’excuse, mais je ne trouve rien de poignant à ce discours : "Si notre pays faisait faillite, ne pouvait plus emprunter, les premières victimes seraient les plus défavorisés", a-t-il mis en garde, deux jours après une grève générale contre le plan de rigueur gouvernemental, qui a fait descendre dans les rues plusieurs dizaines de milliers de manifestants.« 

                                  C’est même un grand classique le discours de la rigueur,

                                  Ce qui aurait été nouveau c’est que Papendreou déclare :  » Messieurs les créanciers et Messieurs les spéculateurs, la Grèce ne paiera pas plus que ce qu’elle doit, notre dette est votre problème et si vous continuez à nous étrangler, nous serons en cessation de paiement et vous entrainerons dans notre chute. Ainsi entre pays en faillite pourrons-nous parler sur un pieds d’égalité"

                                  Là oui, ça aurait eu de la gueule


                                • BA 26 février 2010 16:05

                                  « Si notre pays faisait faillite, ne pouvait plus emprunter, les premières victimes seraient les plus défavorisés », a dit George Papandreou.


                                  Mon interprétation :


                                  George Papandreou SAIT que la Grèce va faire faillite ; il SAIT que la Grèce va se déclarer en défaut de paiement dans quelques semaines ; il SAIT que la Grèce va devoir emprunter à 7 %, puis à 7,5 %, puis à 8 %, puis à 8,5 %, et ainsi de suite, jusqu’au défaut de paiement.


                                  Conséquence : George Papandreou SAIT que les premières victimes seront les Grecs les plus défavorisés ; il prépare le peuple grec ; il commence à annoncer ce qui va se passer.


                                  Dernière chose : la Commission Européenne a menti ; la Banque Centrale Européenne a menti ; les 15 chefs d’Etat et les 15 Premiers ministres de la zone euro ont menti. Tous ces menteurs ont dit qu’ils approuvaient le plan de rigueur de George Papandreou !


                                  Je rappelle que ce plan de rigueur disait ceci :

                                  le déficit budgétaire de la Grèce passera de 12,7 % du PIB aujourd’hui ... à 2,8 % en 2012 !

                                  Vous avez bien lu : 2,8 % en 2012 !

                                  Et tous les dirigeants européens ont dit qu’ils approuvaient ce plan !

                                  Une belle bande de comédiens !


                                • 3°oeil 26 février 2010 14:47

                                  la Grèce un observatoire test...isolé..c’est mieux en cas d’incendie


                                  • Antoine Diederick 26 février 2010 14:48

                                    en fait le dépeçage des nations européennes qui a commencé en 1929 va prendre fin grâce à cette crise....je suis optimiste pour l’avenir.....ce sera , je l’espère , le refondement de nos régions et comme le fait bien remarquer P, Vassé, l’auteur de ce billet, il faudra bien compter sur tous pour le réaliser...

                                    Optimisme béat, me feront remarquer l’un ou l’autre, avec raison sans doute...mais....rêvons un peu.

                                    Personnellement ; ce qui me turlupine, ce seraient les fuites en avant de la part de nos dirigeants, acculés qu’ils pourraient être à accepter des solutions bancales par défaut de volonté et de courage.


                                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 19:33

                                      Akchimie,

                                      Votre commentaire est tout sauf conforme à la plus infime réalité.

                                      Les dettes publiques et leurs trucages, organisés de façon conjointe par les politiques et les banques prêteuses, ont, selon les faits avérés maintenant, comme origine de nourrir les résultats financiers des banques, avec au passage, des privilèges exorbitants du droit commun pour les décideurs politiques.

                                      L’autruche met sa tête dans le sable pour se reposer.

                                      Par contre, en France, soit on nie les évidences factuelles, soit on les tait jusqu’à explosion des réalités, dans les deux cas, ce n’est ni une attitude d’autruche, ni la faute du sable, simplement la peur de reconnaître les réalités et d’y faire face.

                                      Bien cordialement,



                                      • Reinette Reinette 26 février 2010 15:06
                                        Intention stratégique 2007-2011

                                        Message du directeur

                                        Cette intention stratégique, qui a bénéficié grandement de [Commentaires employé] et suggestions, est notre feuille de route pour les cinq prochaines années. Elle nous permettra de devenir une organisation plus efficace dans l’accomplissement de notre mission première : protéger le peuple américain. Son thème central est l’intégration d’exploitation comme une équipe au sein de notre agence et avec nos collègues de la Communauté. Nous devons conjuguer nos talents en fonction de ce que la mission l’exige. Notre culture commune sera un organisme, une communauté.
                                        https://www.cia.gov/about-cia/strategic-intent-2007-2011.html

                                      • plancherDesVaches 26 février 2010 15:55

                                        Bonjour Reinette.
                                        Pour ajouter de l’eau à votre moulin :
                                        http://www.marianne2.fr/Le-declin-de-l-empire-americain,-pour-la-CIA-ca-reste-un-film-1-2_a185148.html
                                        http://www.marianne2.fr/Le-declin-de-l-empire-americain,-pour-la-CIA-ca-reste-un-film-2-2_a185162.html

                                        Il faudrait que je retrouve aussi un texte d’il y a 6 mois d’un géo-politicien qui disait que prochainement, les US allaient se réveiller de n’avoir plus aucun allié dans le monde.


                                      • Antoine Diederick 26 février 2010 17:26

                                        a plancher des vaches....

                                        hold up sur les économies européennes et ensuite hold up sur l’épargne des citoyens pour boucher les trous....

                                        je suis trop pessimiste ?


                                      • bonnes idées 26 février 2010 17:53

                                        Non c’est pile poil.


                                      • Reinette Reinette 26 février 2010 21:01

                                        Bonsoir PlancherDesVaches

                                        merci pour les liens
                                         smiley

                                        ben, oui les Américains avec toutes leurs actions (au sens large du mot) ne défendent QUE leurs intérêts - rien de nouveau sous le soleil ; penser le contraire serait une autre forme de crôôayance

                                        dans le documentaire passé il y a peu sur Arte « Cia Opération Laos »
                                        un intervenant ex-agent dit : « si vous analysez cette opération US au Laos, vous aurez un aperçu de ce que peut préparer l’armée américaine pour le futur »

                                        https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/csi-studies/studies/winter99-00/art7.html


                                      • W.Best fonzibrain 26 février 2010 15:39

                                        e Lapuerta Rosario Silva Juge Cour de justice 6 ans et 1 mois 5 450,33 € 

                                        Dehousse Franklin Juge Tribunal de première instance 6 ans et 1 mois 5 038,53 € 

                                        Diamandouros Nikiforos Médiateur Protection des données 6 ans et 7 mois 5 898,30 € 

                                        Dimas Stavros Commissaire Commission européenne 5 ans et 7 mois 5 002,36 € 

                                        Dittrich Alfred Juge Tribunal de première instance 2 ans et 2 mois 1 704,82 € 

                                        Engwirda Maarten B. Magistrat Cour des comptes 13 ans et 10 mois 11 898,15 € 

                                        Ferrero-Waldner Benita Commissaire Commission européenne 5 ans 4 255,74 € 

                                        Figel Jan Commissaire Commission européenne 5 ans et 5 mois 4 610,38 €



                                        putain, mais comment c’est honteux, il suffit de travailler quelques années et ils ont une retraite de 5000 euros


                                        http://www.sauvegarde-retraites.org...


                                        Durée moyenne d’affiliation : 5 ans et 10 mois. 

                                        Montant moyen des droits acquis à la retraite : 4 913,77 €




                                        C’EST HONTEUX ET SCANDALEUX, IL FAUT QUE TOUS LES FRANçAIS CONNAISESENT CES CHIFFRES


                                        http://fonzibrain.wordpress.com/


                                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 26 février 2010 15:51

                                          On n’en serait pas là si les Etats ne s’endettaient pas !

                                          RIEN n’oblige un Etat à s’endetter sinon la mégalomanie des hommes politiques !

                                          Il est temps que les Etats cessent de lever des emprunts !


                                          • bo bo 26 février 2010 15:59

                                            et si on avait des hommes politiques vertueux.............non démagogues et soucieux de la « chose publique ».......on a des partis politiques avec des rites, des hiérarchies qui ont tout de l’organisation de sectes.... avec leurs grands gourous (au féminin gouroues ????)..
                                            Comme le concept de crime « social de l’homme public » n’existe pas....c’est pas prêt de changer.


                                          • plancherDesVaches 26 février 2010 16:16

                                            « mégalomanie des hommes politiques.. »...

                                            Trop tard pour eux, leurs campagnes d’élections sont payées à coup de millions par ceux qui détiennent justement la richesse.
                                            La boucle est bouclée. Tous achetés.

                                            Ceci dit, il paraît qu’un mégolame élu démocratiquement par l’Allemagne en 1936 a toujours remboursé les banques américaines et anglaises « rubis sur l’ongle »...


                                          • rastapopulo rastapopulo 26 février 2010 22:55

                                            Les hommes politique suivent tous les dogmes anglosaxons avec l’Europe.

                                            Donc acte.

                                            Les peuples ont été forcés de croquer dans le guateau empoisonné parce qu’il n’y plus que le court terme anglosaxon qui compte.


                                          • Philou017 Philou017 26 février 2010 16:26

                                            Excellent article, qui montre que nos politiques sont devenus des tricheurs et magouilleurs de haut vol.

                                            Non pas qu’avant ils ne l’étaient pas, mais il y avait un sens du service de l’état et de l’intérêt général qui contrebalançait les dérives politiciennes.

                                            Avec l’arrivée du libéralisme, système complètement amoral, et immoral par bien des aspects, toutes les barrières ont sauté, et les magouilles et arrangements frauduleux sont devenues la règle générale. L’immoralité du système s’est accompagnée de l’immoralité de la gouvernance politique.
                                            Ce n’est bien sur pas un hasard.

                                            Par ailleurs, le système libéral favorisant à outrance les classes aisées, les banques et les multinationales, les gouvernants n’ont plus guère de choix pour satisfaire tant bien que mal un minimum les peuples, que de creuser les déficits tout en trafiquant les chiffres des bilans.
                                            Une logique incontournable.


                                            • Croa Croa 26 février 2010 21:56

                                              « mais il y avait un sens du service de l’état et de l’intérêt général qui contrebalançait les dérives politiciennes. »

                                              Houlà, voilà qui date un peu !

                                              ça remonte à De Gaulle ça smiley


                                            • Philou017 Philou017 26 février 2010 23:06

                                              Oui, mais aissi pendant un certain temps après. Le Gaullisme avait marqué les esprits.

                                              La décennie des années 80 a vu tout cela partir en fumée avec l’abandon des idéaux de gauche (puis gaullistes dans les années 90) et le ralliement (reniement ?) de la gauche au libéralisme.

                                              A partir de là, la politique est entrée dans le monde cynique des affaires pour ne plus en ressortir.


                                            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 26 février 2010 17:28

                                              Personnellement je n’en démords pas, il faut exproprier les banques d’investissements (actionnaires) et créer un service public du dépôt (épargnants).

                                              Pour mettre fin à la spéculation crapuleuse il n’y a techniquement pas d’autre solution. Et surtout pas celle consistant à vouloir « moraliser » les Goldman Sachs, Madoff, Kerviel en tablant sur leurs éventuels remords.


                                              • Philippe Vassé Philippe Vassé 26 février 2010 19:24

                                                A Peachy Carnehan,

                                                Votre commentaire est intéressant et un appel d’air frais dans le fil.

                                                Techniquement, certes, une telle mesure serait de nature à changer beaucoup de choses.

                                                La, question est surtout éminemment politique derrière la mesure « technique » : quel(s) gouvernement(s), appuyés sur quelles forces sociales, se lancerait (aient) dans un programme d’expropriation de ceux que beaucoup appellent déjà...les expropriateurs du travail ?

                                                A l’évidence, les pathétiques mesures, sans lien avec des réalités politiques concrètes, proposées par des économistes qui souhaitent mettre une rustine sur un trou gigantesque, tels Jorion ici, Stiglitz ou d’autres, restent...pathétiques et montrent seulement l’impuissance de la pensée qui soudain doit s’affronter à des problèmes d’envergure mondiale et de natures très diverses.

                                                Ceci dit, l’expropriation et l’étatisation (ou plus exactement la socialisation) du système bancaire serait une mesure de sauvegarde de l’intérêt public mondial, au sens le plus élevé du terme.

                                                Mais, la question du qui et du comment est fondamental et conditionne tout.

                                                Bien cordialement,


                                              • PhilVite PhilVite 26 février 2010 19:36

                                                Pour réaliser cela, il faudrait quelques hommes et femmes politiques sévèrement burnés !

                                                Mais politique/burné, n’est-ce pas ce qu’on appelle un oxymore ?


                                              • le naif le naif 26 février 2010 21:30

                                                @ Philippe Vassé 

                                                 »Techniquement, certes, une telle mesure serait de nature à changer beaucoup de choses." Cette possibilité était tout à fait réalisable en 2008, sans expropriation. De deux choses l’une soit les actionnaires des banques mettaient la main à la poche, soit l’État en recapitalisant les banques comme elle l’a fait en devenait légalement propriétaire pour l’€ symbolique. Hors ce n’est pas ce qui à été fait !!!! Pourquoi ????? Là est la question.....

                                                « La, question est surtout éminemment politique derrière la mesure  »technique" : quel(s) gouvernement(s), appuyés sur quelles forces sociales, se lancerait (aient) dans un programme d’expropriation de ceux que beaucoup appellent déjà...les expropriateurs du travail ?" Déjà sur les syndicats et salariés des banques, il aurait été possible de les transformer en sorte de banques coopératives ou mutualistes et au lieu de laisser en place les dirigeants de s’intéresser de plus près à leurs magouilles en envoyant Tracfin par exemple encore aurait-il fallu qu’aucun politique n’ait quoique ce soit à cacher et là.... La porosité privée/public et les conflits d’intérêts sont devenu monnaie courante ces dernier temps.....

                                                "A l’évidence, les pathétiques mesures, sans lien avec des réalités politiques concrètes, proposées par des économistes qui souhaitent mettre une rustine sur un trou gigantesque, tels Jorion ici, Stiglitz ou d’autres, restent...pathétiques et montrent seulement l’impuissance de la pensée qui soudain doit s’affronter à des problèmes d’envergure mondiale et de natures très diverses." Un ministre des finances compétent ne serait déjà pas un mal, épaulé par un staff d’économistes, si vous n’aimez pas Paul Jorion, Frédéric Lordon dont les idées sont beaucoup plus iconoclastes et radicales, aurait pu faire merveille, mais je suis sur qu’en cherchant bien, il doit y avoir des pointures méconnues.

                                                "Ceci dit, l’expropriation et l’étatisation (ou plus exactement la socialisation) du système bancaire serait une mesure de sauvegarde de l’intérêt public mondial, au sens le plus élevé du terme." je dirais même que c’était la moindre des choses puisqu’on a socialisé les pertes, si tel avait été le cas les bénéfices mirifiques des banques ainsi que les bonus seraient dans les caisses de l’État à l’heure qu’il est, et les banques ne seraient pas en mesure de spéculer contre l’euro...... A bien y réfléchir, je me demande si on ne pourrait pas parler de haute trahison.......

                                                Slts


                                              • plancherDesVaches 26 février 2010 22:46

                                                « et un appel d’air frais dans le fil. »

                                                C’est clair. Ainsi, que vaut la france d’en bas... ???

                                                Des vauriens-chômeurs-graveleux même pas capable de s’habiller à la mode...

                                                Des gueux à tuer.


                                              • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2010 10:05

                                                Le Sudiste,

                                                Bien que vos répétitions incessantes sur « ils dirigent » ne mènent nulle part, et qu’au passage, votre commentaire prenne le contre-pied des pensées de Paul Jorion, je ne vois pas en quoi vous contribuez à une solution concrète et efficace par cette appel répété à la soumission aux dirigeants actuels, alors que c’est l’insoumission qui est justement, aujourd’hui, la porte de sortie pour la société.

                                                Ce qu’exprime Carnehan est un OBJECTIF POLITIQUE pour l’action collective des citoyens de la zone euro, voire maintenant au-delà.

                                                Que cela tranche avec les habitués du suivisme social, c’est évident.

                                                Mais, l’intérêt de l’OBJECTIF que propose Carnehan est qu’il donne un BUT, une stratégie fondatrice, positive, à la révolte sociale qui gronde de tous côtés, même au Japon par exemple.

                                                Que les disciples des « économistes » partisans des rustines pour sauver le système moribond vaticinent en rond, cela n’empêche pas le monde de tourner et d’essayer de se préserver de régressions sociales dramatiques parce qu’il s’agit d’une nécessité concrète.

                                                Bien cordialement,

                                                Bien cordialement,


                                              • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 février 2010 10:22

                                                Plancher des Vaches,

                                                Vous semblez rattacher « l’air frais » à une victimisation personnelle : cela est étrange car le lien entre une appréciation sur un commentaire pertinent autant qu’intelligent ne devrait pas générer d’autres interprétations que celui du sens simple des mots.

                                                Il est en effet curieux que vous n’évoquiez pas votre sentiment propre sur ce qu’exprime Peachy Carnehan et que vous focalisiez sur une partie de phrase d’intérêt subalterne, attitude qui traduit en général une attention pour le secondaire au détriment de l’essentiel.

                                                Plutôt qu’une tirade vide de sens commun, ou une prêche de victimisation laborieuse incompréhensible, il aurait été plus constructif que vous élaboriez une réponse à la revendication éminemment politique et sociale émise par Peachy Carnehan.

                                                Sur un fil de débat voulu constructif, il est des commentaires de valeur et d’intérêt inégaux, mais tous sont légitimes dès lors qu’ils ne sont pas axés sur des problématiques personnelles ou sans lien avec l’objet de la discussion collective.

                                                Bien cordialement,


                                              • plume plume 26 février 2010 17:35

                                                et ce qui on voté OUI au traite en disant haut et fort
                                                « l’euro et l’Europe va nous protéger de toute les crises et du spectre de la guerre »
                                                (ça va devenir une phrase culte des plus grand humoriste )
                                                trop drôle , on à une crise générale qui ravive toute les peurs et qui divise tous les pays membres de l’Europe
                                                on voit une bureaucratie complètement à cote de la plaque qui continu à nous pondre de loi sur le diamètre du saucisson et incapable de géré le moindre probleme européen

                                                bientot inflation et éclatement de l’Europe ( esperons bureaucratique )
                                                attachez vos ceintures et accrochez vous à vos chaussettes , ça va secouer


                                                • Internaute Internaute 26 février 2010 18:48

                                                  Est-on entrain de faire monter le soufflet ? J’ai entendu tellement d’annonces de catastrophe imminente suivis de rien du tout que je reste un peu sceptique. L’Islande a fait faillite et rien ne s’est passé. Ensuite on nous a intoxiqué avec l’Irelande, toujours rien de bien grave. Depuis deux ans, l’Euro(pe ?) est soit-disant condamné(e ?) à cause de la terrible crise économique qui sévit en Europe de l’Est. Il ne s’est toujours rien passé à cette date. Maintenant c’est le tour de la Grèce. On verra bien.

                                                  On apprend ici que l’Allemagne refuse d’acheter la dette grecque. Sachez qu’à la mise aux enchère des bons du trésor à un mois faits par la FED le 24 février aux USA, les traditionnels investisseurs étrangers ne se sont pas présentés et 70% de l’émission a du être couverte par la planche à billets. La Grèce n’en n’est pas encore là. (Au passage, l’article cité explique comment fonctionne la mise en vente aux enchères des Treasury Bills).

                                                  http://www.gold-eagle.com/editorials_08/summers022510.html


                                                  • le naif le naif 26 février 2010 21:39

                                                    On a gagné du temps par tout un tas d’artifices, planche à billets, nouvelles normes comptables, marchés actions totalement faussés, fausses stats, plans de relance, etc...... mais cela ne dure qu’un temps et la réalité finie toujours par s’imposer aux fantasmes, la bombe est enclenchée, le le problème n’est pas de savoir si ça va péter, mais à quelle heure ça va péter...


                                                  • rastapopulo rastapopulo 26 février 2010 22:56

                                                    retarder l’échéance n’est pas bon signe au contraire !


                                                  • Croa Croa 26 février 2010 19:32

                                                    Merci Philippe pour cet article,

                                                    Mais pas pour mes amis les vautours !  smiley Pauvres bêtes, les comparer aux banksters de la haute finances ! Qu’ont-ils fait pour mériter ça ? Ils volent moins haut qu’on le croit, ne mangent que des bêtes déjà mortes et laissent le meilleur aux autres oiseaux !

                                                    _____________________

                                                    Sur le fond,

                                                     smiley En fait c’est pire que ça ! smiley

                                                    Tu sembles en vouloir beaucoup aux spéculateurs et surtout ne voir qu’eux. En fait les manoeuvres spéculatives ne correspondent qu’à la partie émergé de l’iceberg d’un système conçu pour enrichir les parasites qui l’exploitent. Ce qui pipe cette construction financière est, fondamentalement, l’usure. Elle existe sous deux formes, l’usure dite normale (mais ne l’est déjà pas, celle-ci résultant du rôle confié à un intérêt privé, de fonctions financières normalement régaliennes et de service public), de base ou d’appuis (termes plus justes), et l’usure d’opportunité (c’est la spéculation, laquelle constitue bien une forme d’usure qui s’ajoute à l’autre mais ponctuellement. La combinaison des deux constitue un « effet de levier ».) Un "effet de levier" peut être aussi provoqué avec une usure et une plu-value industrielle ou commerciale. Attention là : La plu-value n’est pas le problème contrairement à ce qu’a dit Marx (ce type a beaucoup écrit sans jamais comprendre la véritable cause des crises ! Par ailleurs les entreprises sont elle-même inféodées au système, tout comme les états ayant renoncés à frapper leur monnaie, cas des états européens.)

                                                    L’existence même de l’usure est la base du problème. Ce, parce qu’elle aspire à terme toutes les richesses et nous oblige à courir après une croissance maligne et destructrice.

                                                    Solution évidente : Abolir l’usure ! (Ce qui implique une renationalisation de tout le système bancaire qui devient alors un service public.)


                                                    • vergobret 26 février 2010 19:54

                                                      Petit commentaire en guise de résumé politique et social, approche qui m’est plus familière (bien qu’économiste de la construction) ;

                                                      Sécurité
                                                      La loi Patriot Act (300 pages, validée 3 js après le 11 septembre 2001...) réputée transitoire est entérinée dans le Droit américain devenant la Military Commission Act et appliquée simultanément en Europe par les politiques (français, notamment) et députés européens qui ferment les yeux sur l’illégalité et les viols de constitution euro (accords d’extradition, présence institutionnelle -fbi, cia- sur territoire européen selon le droit américain) des textes approuvés. Le parlement européen approuve des textes contre l’intérêt des peuples...On ne demandera ni qui ni pourquoi...

                                                      Traité
                                                      GTatt, Omc, Amis, Nafta : transfert des pouvoirs des états vers des organisations non élues, c’est le processus de mondialisation ; démocratie de façade, pouvoirs réels déplacés vers de nouveaux centres.

                                                      Affaiblissement des états et pouvoirs politiques

                                                      Déréglementation, endettement des états par corruption (tvx publics subventions, dépenses militaires) : génération d’une dette puis privatisation et démantèlement du service publique. On reconnait les méthodes du fmi...
                                                      Précarisation de l’emploi, niveau de chômage maintenu élevé (délocalisation, mondialisation du marché du travail).
                                                      Régimes totalitaires maintenus afin de conserver l’attrait des délocalisations...Là c’est Bolloré (plantations, fret maritime, droits portuaires et douaniers) qui dit merci.
                                                      Organisations multinationales dotées progressivement des attribus de puissance d’états : communication, satellite, renseignement, fichiers d’individus (Swip), institutions judiciaires ; Omc, Amis, les états sont justiciables devant une cour internationale spéciale.
                                                      Armées privées : Dyncorp, Caci, Mpri. Et leur équivalent européens (corps anti émeutes)

                                                      Disparition de l’info : signe tangible du changement de nature du régime.

                                                      De cela il découle que :
                                                      Les politiques œuvrent contre les populations qu’ils représentent
                                                      ( JC Paye, sociologue). Et la crise semble bien organisée, via l’euro.
                                                      Et qu’il est trop tard pour inverser la poussée selon le temps démocratique (G Chiesa, député), la guerre étant imminente (pétrole, gaz iraniens).
                                                      Les financiers et juristes qui ont théorisé la monnaie unique savaient ce qu’ils faisaient ; Règles d’empêchement, dette financière, réformes institutionnelles, répression.
                                                      Si ces lois provoquent des morts, les financiers spéculateurs ne seront pas seulement des vautours, mais des assassins. Au grand soulagement des amis de la nature, je l’espère.
                                                      Sur la pauvreté, je ne dirai rien, étant né dans un pays où on aveugle les enfant et brise leurs membres pour les envoyer mendier. Ce dont bien entendu n’est pas responsable le fmi, cela va de soi.

                                                       


                                                      • Croa Croa 26 février 2010 22:23

                                                        « endettement des états par corruption (tvx publics subventions, dépenses militaires) :»

                                                        Exemple caricatural, la LGV dont on parle beaucoup en ce moment en Aquitaine :

                                                        Le projet retenu devait être à l’Est parce que l’autre solution était trop bon marché !


                                                      • vergobret 26 février 2010 22:48


                                                        Exemple simpliste,
                                                        vous renflouez le Titanic avec les canots de sauvetage...
                                                        Vous voulez des sous pour acheter une carte de l’europe ?

                                                        Tu parles d’une caricature.

                                                        J’en profite pour rendre hommage au travail de l’auteur, la fin de mon com m’ayant échappé. Il y a des corrections que je voulais faire (violence du texte, mais bon, suis pas responsable de l’Histoire), du coup ça restera ainsi, puni et au lit.

                                                        Corditalement



                                                        • Antoine Diederick 26 février 2010 22:41

                                                          Comptes nationaux

                                                          et

                                                          comptes budgétaires nationaux

                                                          il y a une petite différence.....

                                                          l’un est macro-économique

                                                          l’autre parle de recettes et dépenses....publiques ?


                                                        • Le péripate Le péripate 27 février 2010 07:32

                                                          Le point important, en effet trop rapidement évoqué dans l’article de Lane, c’est la comptabilité en partie double, remarquable invention façonnée par les hommes au fil des siècles. Cette comptabilité est et devrait être la seule comptabilité utilisée.

                                                          Quant à l’idée même d’une macro-économie ie d’une « machine » qui disposerait de leviers pour la conduite, c’est une aberration. Ou plutôt il existe bien des leviers, des boutons, avec un effet qui se voit et un effet qui ne se voit pas.


                                                        • Francis, agnotologue JL 27 février 2010 09:19

                                                          Péripate, la lecture du texte de Bastiat intitulé « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » appelle en retour ces propos de Jean-Marie Harribey.

                                                          Les trois liens renvoient au même texte dont les extraits cités sont des paragraphes. Je vous suggère de n’en lire qu’un seul si vous voulez bien, et me dire si cela a, selon vous, un rapport avec ce que dit Bastiat.

                                                          Les vertus oubliées de l’activité non marchande : « Faisant un détour par John Maynard Keynes et par Karl Marx, Jean-Marie Harribey s’attache à déconstruire les idées banalisées du libéralisme, telles que « c’est l’activité marchande qui paie le non-marchand », ou encore « c’est le consommateur qui crée la valeur ». En renversant complètement les données (autrement dit, en remettant ces idées sur leurs pieds), il montre, par exemple, que « les travailleurs des services non marchands produisent le revenu qui les rémunère ». L’économie n’est pas un jeu à somme nulle où ce que produit l’un est pris sur l’autre. Et la richesse socialisée n’est pas moins richesse que la richesse privée, au contraire. » « Pour évacuer l’idée que le financement d’une activité non marchande proviendrait d’un prélèvement sur le fruit de l’activité marchande, plaçons-nous dans une hypothèse irréaliste aujourd’hui, mais qui vaut pour la logique d’un raisonnement « à la limite », dans une perspective dynamique. Supposons que la sphère non marchande s’élargisse progressivement et que le paiement des biens et services qui y sont produits soit socialisé par l’impôt. Si la part de cette sphère dans la production totale tendait vers le maximum de 100 %, il serait impossible de considérer que son financement est assuré par un prélèvement sur une sphère marchande en voie de disparition. »… « Ainsi, dans toutes les sociétés capitalistes contemporaines, se combinent principalement trois formes de mise en œuvre des capacités productives. La première, dominante, concerne le travail salarié qui aboutit à une production de valeur marchande destinée à grossir le capital. La deuxième concerne le travail salarié dans les administrations produisant des valeurs d’usage monétaires bien que non marchandes (éducation et santé publiques). Enfin, il existe un troisième pan de l’activité humaine, dans la sphère domestique ou dans le domaine associatif, dont le produit est non monétaire. L’idée soutenue ici est que les deux dernières ne sont pas nées d’une soustraction au produit de la première, ni à celui du travail indépendant »

                                                          pour renvoyer le discours libéral au musée des idéologies (id précédent) : L’expression « les impôts financent les dépenses publiques » est trompeuse. L’ambiguïté provient de la confusion entre financement et paiement. La production capitaliste est financée par les avances de capital en investissements et salaires, avances dont la croissance sur le plan macroéconomique est permise par la création monétaire ; et les consommateurs paient. Quel rôle joue l’impôt vis-à-vis de la production non marchande ? Il en est le paiement socialisé. Le contribuable ne « finance » pas plus l’école ou l’hôpital que l’acheteur d’automobile ne « finance » les chaînes de montage d’automobiles. Car le financement est préalable à la production, que celle-ci soit marchande ou non marchande. Et le paiement, privé ou socialisé, lui est postérieur. Enfin, l’activité productive supplémentaire engendre un revenu et donc une épargne supplémentaire qui vient s’ajuster à l’investissement déclencheur, tant privé que public. Il convient donc d’apporter une réponse logique à un problème d’ordre également logique : l’économie capitaliste étant une économie monétaire, pourrait-on effectuer des prélèvements sur une base qui n’aurait pas encore été produite et, pis, qui devrait résulter de ces prélèvements ? Puisque c’est logiquement impossible, le retournement s’impose : la production non marchande et les revenus monétaires qui y correspondent précèdent les prélèvements. Autrement dit, et c’est là le point crucial pour renvoyer au musée des idéologies le discours libéral : les travailleurs des services non marchands produisent le revenu qui les rémunère."

                                                          il y a deux impensés dans l’idéologie libérale. (non pensée) : Premièrement, ce sont les travailleurs du secteur capitaliste — et non pas les consommateurs — qui créent la valeur monétaire dont une partie sera accaparée par les capitalistes, et ce sont les travailleurs du secteur non marchand — et non pas les contribuables — qui créent la valeur monétaire des services non marchands….l’économie capitaliste est un circuit dont les deux actes fondateurs sont la décision privée d’investir pour produire des biens et des services marchands et la décision publique d’investir pour offrir des services non marchands. Autrement dit, les « prélèvements obligatoires » sont effectués sur un produit intérieur brut (PIB) déjà augmenté du fruit de l’activité non marchande.


                                                        • Le péripate Le péripate 27 février 2010 09:32

                                                          À vrai dire s’il y a un rapport, il est ténu.
                                                          Notamment parce que il est fait une description de la pensée libérale impossible à trouver dans les textes libéraux, ce qui est quand même un petit problème. Consommateur ou travailleur, lequel est le créateur de richesse ? Cette question est un non sens. La richesse se réalise dans l’échange libre, lequel réalise le plus souvent la meilleure allocation des ressources.


                                                        • Francis, agnotologue JL 27 février 2010 10:07

                                                          Péripate, mais cest vous qui posez la question, je cite : « Consommateur ou travailleur, lequel est le créateur de richesse ? Cette question est un non sens.. »

                                                          Et JMH y répond : c’est le travailleur.

                                                          Au contraire, vous dites : « La richesse se réalise dans l’échange libre »

                                                          Mais c’est oublier que le consommateur, pour échanger dispose d’une richesse qu’il ne crée pas une deuxième fois par l’échange ! La seule richesse est donc bien créée antérieurement à l’échange ! Et c’est là la base de vos sophismes, dans votre postulat de départ que « La richesse se réalise dans l’échange libre »


                                                        • Antoine Diederick 27 février 2010 10:31

                                                          au Péripate,

                                                          La Grèce est victime de ce que l’on nomme « la compatibilité créative »....

                                                          bref, pour rire, de la magouille intelligente....


                                                        • Le péripate Le péripate 27 février 2010 11:40

                                                          JL, si vous voulez, des sophismes. Avez vous seulement compris ce que signifie « l’allocation des ressources » ?
                                                          Imaginons que j’ai hérité d’un domaine agricole et que mes compétances en la matière soit médiocres. Le revenu que je pourrait tirer de cette terre en la cultivant moi-même est réel, mais faible. Par contre Jean, cultivateur de son état, a le savoir-faire nécessaire. Le revenu qu’il tirerait du travail de cette terre est bien supérieur au mien.
                                                          Le prix de la location de cette terre sera vraisemblablement compris entre les deux revenus, le mien et celui de Jean.
                                                          C’est ainsi que par un échange libre basé sur des droits de propriété sûrs et reconnus qu’est réalisé une meilleure allocations de ressources, et c’est ceci qui crée la richesse.

                                                          Je ne vois pas qu’il y ait d’autre manière de faire.

                                                          Antoine, oui c’est amusant la comptabilité créative. smiley


                                                        • Francis, agnotologue JL 27 février 2010 11:57

                                                          Bon, péripate, je ne voudrais pas éterniser cette discussion. Seulement dire que l’allocation de ressources c’est une chose, la création de richesse une autre. Et l’échange une troisième. Ne soyez pas réducteur.

                                                          Juste encore ceci : dire que c’est l’échange qui crée la richesse, c’est nier les notions de créateur et de consommateur. Si vous voulez élaborer une théorie logique, essauyez de repenser l’économie en y bannissant la notion de consommateur.


                                                          « Là où l’individu en tant que tel est aujourd’hui requis et pratiquement irremplaçable, c’est en tant que consommateur » (J. Baudrillard)


                                                        • Antoine Diederick 27 février 2010 22:59

                                                          au Péripate, vous avez l’air d’aimer la double compta qui est celle des entreprises mais est-elle utilisable aux comptes de l’Etat ?

                                                          Intéressant dialogue avec JL mais assez éloigné par sa subtilité des questions de dette et de croissance ds un Etat.


                                                        • bonnes idées 26 février 2010 21:33

                                                          Moi qui suis un « puchiste du dimanche » (phrase sympathique d’un rédacteur sympa) que dois-je penser de tout ce ramdam ?

                                                          Que doi-je faire pour anticiper l’effondrement de l’économie si tel est le cas ? Dois-je laisser mes maigres économies à la banque ? Remplir mes placards de denrées impérissables ? M’acheter des bougies et des allumettes ? Stocker des graines de légumes ?

                                                          Il peut s’agir encore une fois d’une fausse alerte. Tant d’analyses et si peu de réponses. Peut-être tout simplement parce que personne ne sait quand ce phénomène va atteindre son paroxysme.


                                                          • Croa Croa 26 février 2010 22:33

                                                            « personne ne sait quand... »

                                                             smiley Exactement, c’est ça ! smiley

                                                            Que faire ?
                                                            Rien, comme tout le monde car nous serons baisés de toute façon ! Ce qui n’est pas une raison pour rester sage par crainte de ce qui arrive. A mon avis le pire est à attendre de ce coté et plus tôt les gens se révolteront mieux ce sera !


                                                          • Antoine Diederick 26 février 2010 22:44
                                                            PARIS (Reuters) - La France mettra 20 ans à retrouver un niveau de dette publique équivalent à celui d’avant la crise, selon le scénario le plus favorable figurant dans un rapport de la Délégation à la prospective du Sénat.

                                                            Le rapport sur l’économie française et les finances publiques à l’horizon 2030, diffusé vendredi, prône une politique centrée sur la croissance et une coopération économique entre Européens pour restaurer la confiance.

                                                            A l’inverse, une forte restriction budgétaire risquerait de casser la reprise économique et de freiner la croissance potentielle de la France à long terme, aggravant la situation au lieu de l’améliorer, prévient-il.

                                                            « L’horizon 2030 n’est pas ’noir’ », lit-on dans le communiqué du Sénat sur ce rapport, dirigé par le président de la délégation, le sénateur UMP de l’Eure Joël Bourdin.

                                                            "Mais la bonne santé de l’économie française" dans le futur est liée à une maximisation de la croissance potentielle et à la confiance des agents économiques, poursuit le communiqué.

                                                            Cette confiance "ne sera au rendez-vous que si les partenaires de l’Union européenne cessent de mener des politiques économiques non coopératives", ajoute-t-il.

                                                            PAS DE « THÉRAPIE DE CHOC »

                                                            Cinq scénarios commandés à l’Observatoire français des conjonctures économique (OFCE) figurent dans le rapport.

                                                            Le plus favorable fait état d’une dette publique à 63% du produit intérieur brut en 2030, proche des niveaux de 2006-2007.

                                                            Le moins favorable prévoit une dette à 135% du PIB en 2030, et les trois autres des niveaux compris entre 81% et 88%, proches des chiffres actuels et des prévisions à court terme.

                                                            Le gouvernement prévoit une dette à 83,2% du PIB cette année et 87,1% en 2012, date à partir de laquelle elle baisserait.

                                                            Le scénario le plus optimiste s’appuie sur une prévision de croissance moyenne très forte (3,5% à partir de 2011) et sur une décrue très rapide du chômage (taux de 4,4% dès 2015).

                                                            Le pire scénario prend pour hypothèse la persistance d’un taux de chômage élevé (10,3% jusqu’en 2030).

                                                            Le scénario central, qui débouche sur une dette à 81% du PIB en 2030, s’appuie sur l’hypothèse d’une croissance moyenne de 2,5% par an à partir de 2011, identique à celle du gouvernement, avec un taux de chômage de 4,4% en 2024.

                                                            "Le retour à des positions budgétaires soutenables est un impératif", lit-on dans la synthèse du rapport.

                                                            "Pour autant, les scénarios de dette publique n’invitent pas à s’engager dans une ’thérapie de choc’ qui pourrait produire des effets irréversibles sur la croissance mais, plutôt, à des stratégies de sortie de crise souples et coordonnées le plus possible au niveau international", poursuit la synthèse.

                                                            et le lien lié


                                                            • Antoine Diederick 26 février 2010 23:00

                                                              bref , on ne voit pas comment les états vont dégager de la recette budgétaire excédentaire ?


                                                            • rastapopulo rastapopulo 26 février 2010 23:01

                                                              de la folie pure sous dogmatisme anglosaxon.

                                                              La finance doit être protectionniste tout comme l’économie.

                                                              La preuve est là, en plus de l’Histoire de l’expansion technologique des USA avec Hamilton et Lincoln qui a bénéficié à la souveraineté face à l’empire britannique (muté en finance aglosaxonne= même libre-échangisme, même malthusiansime anti-progrès démocratisé).


                                                            • Antoine Diederick 26 février 2010 23:09

                                                              sinon a taxer les revenus du capital ou à augmenter les impôts, ou à faire un grand emprunt public (ce qui est en cours) ....

                                                              pour les deux premières mesures c’est râpé, car cela serait insupportable....il vaut mieux réorienter l’épargne et l’investissement par incitants fiscaux et prendre son mal en patience.....comme un boulet à tirer pendant 20 ans.....sauf à voir la croissance reprendre fortement....

                                                              20 ant c’est vite passé .... smiley

                                                              une autre idée.... ?


                                                            • Antoine Diederick 26 février 2010 23:11

                                                              cela ressemble à cela....


                                                            • Antoine Diederick 26 février 2010 23:12

                                                              réponse a Rasta


                                                            • Antoine Diederick 26 février 2010 23:19

                                                              Malthus était un sadique..... smiley


                                                            • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 01:27

                                                              C’est pourtant très simple protéger son industrie qui est le cœur du savoir.

                                                              Ensuite financer l’état avec des prêt à 0% (ça ne pousse pas plus à la dépense, c’est vraiment stupide ce contre-argument), voir même racheter les anciens prêt à intérêt avec ces prêts (c’est le rôle des banques national).

                                                              Déployer les marges de manœuvres dans l’investissement en infrastructure et technologie pour ne pas créer d’inflation.

                                                              CQFD

                                                              Dans un ordre d’idée plus réaliste (mais dans le même sens), tout le monde devrait connaître Alexander Hamiltion, do you ?

                                                              Qu’une banque nationale est un instrument de première importance en vue d’une administration prospère des finances et serait de la plus grande utilité pour les opérations en rapport avec la promotion du crédit public

                                                               
                                                              http://www.solidariteetprogres.org/article4421.html

                                                              tout ça est prouvé historiquement viable pour les nations et est même à la base du renouveau démocratique grâce aux pères fondateurs des USA qui voulait partager la technologie.

                                                              Contrairement au libre-échangisme qui ne peut exister qu’avec une structure de type empire.

                                                              En outre, calculez l’inflation sur un panier de produits délocalisés hors immo et emprunter à intérêts a prouvé son inefficacité. 

                                                              Enfin l’opposition de base, c’est le court terme impérialiste qui nie le facteur technologie créatrice de l’homme (et donc le rabaisse à l’animal) ou le long terme protectionniste avec la souveraineté monétaire mais aussi des accord entre nations pour des cours stables.


                                                            • Julien Julien 27 février 2010 09:56

                                                              Rapport pathétique du Sénat.

                                                              Ces pauvres sénateurs n’ont même pas compris que la dette ne pouvait qu’augmenter, que c’est intrinsèque au système monétaire (voir mon post un peu plus tôt dans ce fil).
                                                              Une telle incompétence casse le moral, franchement.

                                                              Pourquoi croient-ils qu’elle augmente sans cesse ?


                                                              (et en plus, comme le rappelle un internaute dans ce fil, une bonne partie de la dette doit être camouflée d’une manière ou d’une autre).

                                                              Ça me donne presque envie de pleurer de voir ces politiciens brasser du vent autour d’une dette qui ne peut que s’envoler de plus en plus vite !


                                                            • Antoine Diederick 27 février 2010 10:12

                                                              a Julien

                                                              un petit tour MD pour comprendre que les décisions politiques anciennes ont fait long feu aujourd’hui


                                                            • Antoine Diederick 27 février 2010 10:20

                                                              et maintenant, pour revenir en arrière et rétablir un nouvel équilibre cela va être dur....il s’agirait de remettre à plat tout ce que la dérégulation pendant 25 ans à foutu par terre....

                                                              25 années perdues...pour faire plaisir à quelques uns....dans le genre prestidigitation, chapeau !


                                                            • Minga Minga 8 mars 2010 02:07

                                                              Avertissement important au sujet du message de rastapopulo : "Solidarité et Progres", c’est la secte à Cheminade, financée par le milliardaire Lyndon Larouche. a réserver aux crédules amateurs de sectes, d’agriculture intensive, et de centrales nucléaires ... Voyez ce qu’en disent des antifascistes de Rennes : c’est édifiant !



                                                              • C LEBELLEC 27 février 2010 10:23

                                                                Dans les annees 50 nous avons assiste a un redressement spectaculaire de l europe de l ouest grace au plan marshall.Cette europe etait sous la coupe americaine et entrait dans les 30 glorieuses !!
                                                                 
                                                                 Le bloc de l est entrait dans la mouvance communiste.2 blocs etaient constitues et allaient concourir.Chacun montrait ses muscles,convaincus d avoir le meilleur systeme.

                                                                TOUS LES CHALLENGES ETAIENT DE LA PARTIE : course aux armements, developpement du social.TOUT concourait au bien etre des populations.La guerre froide regnait entre les 2 puissances.

                                                                Le premier systeme qui s ecroula fut le bloc sovietique.
                                                                Le systeme capitaliste resta seul au monde !! Quand on est seul on manque de concurence,il y a defaut d encradement,les barrieres ont disparues.

                                                                Entrent en scene RREAGAN etTATCHER .ILS savent qu ils n ont plus de comptes a rendre et inventent le LIBERALISME sauvage et debride , dans le cadre de la mondialisation.

                                                                Les capitaux n ont plus d entraves ,plus de frontieres et aucune obligation.
                                                                L etre humain devient le serviteur des capitaux
                                                                La regle d or :faire de l argent par tous les moyens.

                                                                 Le ver etait dans le fruit et il a fait des progres  : attaque des monnaies( SORROS contre la£)
                                                                 attaque de L euro , en passant par la grece....Elle meme tres mal defendue par ses collegues europeens—ce que savent les speculateurs—

                                                                Le sacrosaint syteme liberal a invente un arsenal complet pour fabriquer un argent abondant mais purement imaginatif : la bulle.
                                                                 ILS se sont adjoints des outils tres efficaces:les agences de notation qui influencent les valeurs obligataires

                                                                LES HEDGES FUNDS capitaux entierements libres de toute contrainte,domicilies dans des paradis fiscaux.ILS sont alimentes par les institutionels(fonds de pension...)ont un gros rendement mais sont a risque pour l investisseur.ILS sont lies a ...

                                                                UNE BANQUE D AFFAIRES QUI PEUT :
                                                                 maquiller les comptes des etats
                                                                 transformer des produits toxiques(subprimes)en titres plus ou moins honorables qu ils s empressent de revendre a leurs clients

                                                                Les paris portent meme sur les assurances liees aux obligations
                                                                Les agences de notation negativisent l emetteur(ex:la grece) et les assurances decollent de meme que les taux d interets lies a l obligation qui ,elle perd de la valeur !!!

                                                                Tout est boucle,il suffit d attendre le(s) prochain(s) pays proies de ce capitalisme barbare,particulierement protege,qui nous conduira a la ruine et la misere.

                                                                Il est a noter que le phenomene n est pas nouveau car le social a deja amorce une belle decrue.Les syndicats sont devenus inoperants et fantosmatiques.

                                                                Un seul pays donne l exemple:L ISLANDE . Les citoyens votent le 6/3/2010 OUI / NON vont ils rembourser leur dette publique ?? Nous devrions tous les imiter et voter NON

                                                                Et si le bloc capitaliste etait pret a aller rejoindre son ancien collegue le communisme ??


                                                                • Antoine Diederick 27 février 2010 10:36

                                                                  "Et si le bloc capitaliste etait pret a aller rejoindre son ancien collegue le communisme ??"

                                                                  oui, c’est une hypothèse tout à fait valable....et presque certaine pour l’instant.

                                                                  mais cela ne veut pas dire que le capital va disparaitre....

                                                                  il est temps de fermer la parenthèse 20 eme siècle.

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