Dire qu’il n’y a pas longtemps on désignait les Farc comme responsables de trafic de drogue. Ils font figure de doux amateurs en comparaison des mafias mexicaines.
"Selon un responsable du Pentagone, les cartels mexicains de la drogue
seraient capables d’aligner 100 000 hommes de main, soit presqu’autant
que l’armée du pays qui en compte 130 000. Le Mexique est de plus en
plus gangrené par la violence et la corruption, et les cartels ont
infiltré l’appareil d’Etat, les administrations régionales, la police et
l’armée. A tel point que les USA s’inquiètent de voir le Mexique se
transformer en narco-état et le placent désormais en troisième position
dans la liste des menaces sur la sécurité nationale, après le Pakistan
et l’Iran, et devant l’Afghanistan et l’Irak. "
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2570
Ce qu’on voit ici, c’est le résultat de l’extrême corruption du pouvoir politique au Mexique. Cette corruption a fini par se retrouver dans la rue, avec des édiles qui profitent des trafics et les laissent se développer.
Et merci la mondialisation :
Les processus de la mondialisation, en arrachant des dizaines de
millions de paysans à la terre pour les rassembler dans des mégalopoles
faites de bidonvilles, ont créé de gigantesques espaces de non droit où
prospèrent gangs et mafias de la drogue. Colombie, Brésil, Mexique, sont
confrontés à une violence meurtrière endémique, sur laquelle règnent
les barons de la drogue et les trafiquants. Mais leur pouvoir ne
s’arrête pas à la porte des barrios et des favellas. Corruption,
intimidation, liquidations, leur ont permis de gangrener l’état, qui
devient une coquille vide à leur service. L’expert militaire William S.
Lind décrit le cas du Mexique, qu’il assimile à nouvelle forme imprévue
de la G4G, la guerre de quatrième génération.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2047