A l’auteur : je vois pas ! ni mon commentaire ni votre article ne traitent de protectionnisme. Quant à la question de la taxation et redistribution de « revenus illégitimes » c’est une question essentiellement symbolique. Quant on est à prêt de 60% de prélèvements de la richesse nationale ( impôts+ emprunts+fonds gérés sous logique étatiques) et à peut être 5% de bénéfices après impôts redistribués, il est clair que la vraie question si on a un souci d’efficacité sociale plus que de raccourcir ce qui dépasse, n’est pas d’augmenter les prélèvements mais d’optimiser l’utilisation de ceux qui existent.
Quand à protectionnisme et chômage, certes ! La polémique pour savoir si le commerce international crée ou détruit des emplois dans les pays riches n’est pas close. Mais : 1 vous déconsidérez votre discours sur la solidarité et la redistribution si vous affirmez que le travailleurs chinois ne saurai s’enrichir que si il ne touche pas aux revenus des nantis relatifs de l’occident. 2 Les taux à ouverture économique comparable varient du simple au triple en Europe. Les Pays Bas ne sont pas notoirement plus protectionnistes que la France, réglementation européenne oblige, il n’est pas non plus avéré que le travailleur hollandais soit payé au lance pierre, mais ils ont deux fois moins de chômeurs. A mon avis, cela établi bien que les facteurs endogènes ont une place déterminante dans les niveaux relatif de chômage. Dés lors, une préférence affirmée pour le protectionnisme dénote sans doute plus d’un désir de contrôle étatique accru que d’une réelle volonté de lutte contre le sous emploi.