Bonjour John,
Excellent article sur un sujet très peu abordé aujourd’hui, tabou oblige...
Pour avoir fréquenté après mon divorce, pendant
trois ans les milieux de solos, rencontres, etc,
ainsi que les sites concernés, j’ai pu me rendre
compte à quel point une proportion très importante
de la population de notre société soi-disant
d’abondance vit dans une misère affective et
sexuelle.
Mais le non-dit interdit de le reconnaître,
puisqu’une situation d’échec donne une image de
« looser », et une stigmate effrayante pour soi-même
et les autres.
Je peux témoigner pour l’avoir vécu : j’ai
plusieurs fois ressenti à l’époque que le premier
rendez-vous qui suivait un contact par site
de rencontres rappelait un entretien d’embauche, et
que cela rendait les choses très délicates.
En vérité,le milieu, les manières, les méthodes
et l’ambiance des entreprises nous influencent et
nous forment culturellement beaucoup plus que nous
ne voudrions nous l’avouer.
Et les sites les plus connus sont là pour rapporter
de l’argent en masse, c’est évident.
Je suis persuadé qu’un réseau d’associations de
rencontres à buts non lucratifs, et plus conviviaux, pourraient rendre service à beaucoup de gens ; mais nous sommes en général habitués à n’estimer que ce que nous payons, et il n’est pas sûr que ces associations, dépourvue d’image professionnelle, puissent inspirer suffisamment de confiance pour avoir du succès.
Cordialement. Thierry