Comme l’a noté Tristan, une chose est de montrer une corrélation statistique, et une autre est de comprendre les causalités. Par exemple, il existe une corrélation significative entre le cancer de la peau et le port du chapeau melon. Pour autant, doit on en conclure que le port du chapeau melon cause des cancers ? Non. Mais le port de ce chapeau est plus fréquent chez les anglais, ainsi que les phénotypes roux à peau claire, plus sensibles aux cancers de la peau.
Revenant à l’article : quelles causalités pourraient expliquer les corrélations observées ?
- le lien entre athéïsme et intelligence est évident : la crédulité religieuse repose sur des dogmes cléricaux s’opposant à la raison. Le dogme de la foi empêche de chercher à savoir, à comprendre : les dealers de prières prétendent qu’il faut avoir la foi,
c’est à dire croire leur truc invraisemblable sans le moindre semblant
de preuve, sans RAISONs ! Ensuite, ils ont gagnés : le pigeon qui croit à leurs
fariboles sera prêt à gober à peu près n’importe quoi, sans discussion.
Contre sa misère, il a la foi, et la promesse du « paradis » : « Les voies du seigneur sont impénétrables », « dieu donne, dieu reprend », « dieu l’a voulu », « mektoub » : après ça, pourquoi encore chercher à comprendre les choses ? C’est tellement plus facile de croire : au moins, y’a pas à réfléchir.La crédulité flatte l’égo des ignorants et des flemmards en leur donnant l’illusion de savoir sans l’effort d’apprendre. Le lien entre athéïsme et intelligence et donc entre crédulité et stupidité n’est pas une simple corrélation : la crédulité empêche le développement de l’intelligence, et toute mesure même aussi discutable que le « Q.I. » le confirme, bien entendu.
- le lien avec le « libéralisme » : là, il aurait été utile de rappeller aux lecteurs francophones qu’il s’agit d’un article anglo-saxon, où le terme « liberal » se réfère à ce qu’on appelle ici le libéralisme philosophique. Les « libéraux » anglo-saxons correspondent aux « anti-libéraux » ici. Une fois éclaircie l’étymologie, on retrouve encore un résultat peu surprenant, et corrélé au premier : les crédulités cléricales ont toujours servi de bases idéologiques aux tyrannies les plus réactionnaires. Par exemple, en France, c’est Pétain qui a réintroduit le cléricalisme dans l’enseignement, en abrogeant les lois de séparation entre le trust clérical catholique et l’état de 1881, 1886, et 1905. Les business cléricaux, les religions, n’ont pas d’autre raison d’être que de servir de caution idéologique et dogmatique aux oppressions, tels que le hiérarchisme, et le patriarcat, qui sont précisément à la racine de toutes les idéologies réactionnaires ! Le lien de causalité est donc évident, et tient à la nature même du dogme clérical islamo-judéo-crétin emprunté à des tyrans sumériens au moins 500 ans avant que la femme d’un charpentier cocu invente l’excuse la plus invraisemblable des deux-mille dernières années !
- le lien causal avec la fidélité semble désormais évident : d’après les deux premiers points, plus un type est con, plus il est crédule, et plus il est réactionnaire. Etant donné la place des femmes dans ces vieux dogmes moisis, quoi d’étonnant à ce que les femmes victimes de ce genre de « beauf » se barrent statistiquement beaucoup plus souvent que les femmes heureuses ? Rien d’étonnant ! Et pourtant Il y aura encore quelques cléricaux (et autant d’imbéciles) pour s’étonner de relever semblables corrélations, pourtant des plus prévisibles, puisqu’il s’agit là de corrélations dues à des causalités évidentes, et directes. C’est sans conséquence, puisque de toute façon les cléricaux continuent à perpétuer la crédulité au service de tyrans qui les paient depuis au moins deux-mille ans ! Ce n’est pas une contradiction de plus entre leurs dogmes et la réalité qui peuvent amener à réfléchir les gens qui y renoncent par principe, au nom de leur dogme qui leur dit de croire au lieu de savoir !!!
Sans même comprendre qu’ainsi ils renient les fondateurs de leur propre dogme au profit des clergés ... Hélas, Brassens avait raison : « quand on est con, on est con » !
Mais les plus cons, ceux qui ne comprennent rien, s’en consoleront avec la religion, cette crédulité qui prétend remplacer la raison. Ils vont à la messe, votent réac, et ne comprennent jamais pourquoi « leur » femme s’est barré ! Les cons !!! Euh, non, c’est pas politiquement correct, disait Desproges : aurais-je dû dire les « non-comprenants » ???
Eh bien, laissons au moins aux « non-comprenants » une petite consolation : « L’intelligence est la chose la mieux répartie au monde », disait Coluche ! En effet, chacun a toujours l’impression d’en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’il en juge ...