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Commentaire de mokhtar h

sur Déicides


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mokhtar h 2 mars 2010 10:43

A l’auteur
La recension du Coran a débuté vingt ans après la mort de Mahomet. Pourquoi n’a-t-il pas lui-même rédigé ou fait rédiger les nouveaux commandements divins au fur et à mesure qu’ils lui parvenaient ? Pourquoi aussi le Coran est il présenté comme étant uniquement Vérité alors que nombres de sourates présentent des erreurs scientifiques flagrantes ? Ce reproche peu d’ailleurs aussi être fait à la Bible.

Bien que dans votre texte vous très captivant, vous semblez connaître l’Islam.je voudrais apporter quelques petites corrections.

Non, le Coran n’a pas commencé à être écrit 20 ans après la mort du Prophète. Il était achevé au cours de sa vie même et scrupuleusement transcris, et rassemblé.
A chaque Révélation pendant les vingt dernières années de sa vie, il demandait aux assistants et aux scribes présents de lui répéter ce qu’il avait dit pendant ses moments d’inconscience. Il y apportait parfois des corrections quand le cas se posait. Et donc chaque Verset était scrupuleusement consigné, et vérifié au moment même de sa Révélation, du vivant même de Mohamed. Le seule chose qui s’est passée après sa mort, c’est l’institution d’une commission par le Khalife Othmane pour identifier ces versets en présence de quelques compagnons du prophète encore vivants à l’époque et de récitants réputés pour leur rigueur : ce qui, depuis et jusqu’à aujourd’hui, a abouti à la version unique et définitive du Coran.
Selon le Coran, les montagnes sont immobiles. Pourtant la tectonique des plaques les meut de façon lente, mais certaine. Sans parler de l’érosion qui rabote inexorablement les plus hauts monts en petites plaines.

Faux encore
Non, le Coran ne dit pas que les montagnes sont immobiles. Mais qu’elles ont été enfoncées comme des pieux en terre. « Érigées, dressées, » selon la traduction exacte du Coran. Sans aller jusqu’à dire qu’elles étaient immobiles. La science de la tectonique des planques a établi effectivement que les montagnes ont des « racines » d’au moins 10 km de profondeur , parfois allant jusqu’à 7
0 à 80 km dans les profondeurs de l’écorce terrestre. .Surtout dans les zones litho-sphériques (en dehors des plaques océaniques) pour ce qui est des montagnes visibles.

Pour ce qui est de l’érosion, voila ce que dit le Coran très exactement : « ils t’interrogeront au sujet des montagnes. Dis : »Allah les réduira en poussière. Il en fera une plaine où tu ne verras ni ondulation , ni dépression".
Pas même les collines dont vous parlez dans la légende de la photo
Le mouvement des plaques et leur poussée imposent parfois des surélévations de montagne et des chaînes comme cela a été prouvé et que sur des millions d’années, l’érosion ou un mouvement inverse le processus .

Ceci dit, je ne suis pas contre votre article si, dans le passé les religions ont du leurs succès et leur enracinement à notre ignorance de ce qu’il y a après la mort.
Pour plus de clarté. D’accord, laissons de coté les Prophètes et Leurs messages.
Cependant, aujourd’hui, et de plus en plus, la Science nous révèle l’immensité de l’Univers à des ordre de grandeurs inimaginables, absolument hors de toute métrologie ou de système de mesure, l’extrême complexité de infiniment petit minéral et biologique. Où il est difficile d’exclure l’intervention d’un créateur. Où de plus en plus de scientifiques honnêtes sont troublés. Darwin a expliqué l’évolution des espèces, mais il n’a pas prouvé, pas plus que ses disciples, qu’une espèce abouti à une autre espèce. Il a décrit l’APRES, à partir d’un donné, présent à l’instant T. Cela n’explique pas ce qu’il y avait à T-1 ou moins l’infini.
En fait, quel est l’âge de l’humanité ? 10 000 ? 30 000 ans ? Faisons large et disons... 500 000. Qu’est ce que c’est comparé à l’age de la Terre ou de l’Univers. Jusqu’à aujourd’hui, nos corps sont traversés par des milliards de neutrinos dont l’age remonte à celui de l’Univers. Et cela devrait nous inciter à plus d’humilité et de conscience de notre petitesse. Et surtout à ne pas faire dans le péremptoire ou des conclusions hâtives, même si elles donnent l’impression d’être confortables.


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