à eleusis : vous ressassez contre l’évidence la propagande réactionnaire ! Sauf que celle-ci est démenti par les faits :
- les 35 heures ? ça n’a jamais existé ! le temps de travail moyen de celles et ceux qui travaillent est supérieur à 41 heures/semaine, soit plus que la moyenne de la plupart de nos voisins. même les fonctionnaires travaillent non 35 heures mais sur une base annuelle de 36 heures/semaine. La réduction (réelle) du temps de travail est pourtant une nécessité pour remédier à un problème majeur en France : la faiblesse (relative) du nombre total d’heures travaillées par rapport à nos voisins due à une instrumentalisation du chômage par le patronat comme arme anti-revendications, au sous-emploi des jeunes, à la précarité, et à l’exclusion des vieux. Seule une réduction drastique du temps de travail des salariés est apte à augmenter le nombre de personnes qui travaillent et le volume global d’heures travaillées.
- la « hausse du SMIC » ?? Depuis 20 ans, 20% du PIB sont passés des revenus du travail vers les revenus du capital ! Résultat : la consommation s’est effondrée, et la production a suivi cette chute. Le pouvoir d’achat réel de tous les bas salaires a en réalité baissé considérablement, au détriment de l’économie.
En vérité, la droite augmente les taxes, c’est à dire les impôts les plus injustes payés par les plus pauvres, et donne cet argent au plus riches ! Toutes les études sur les fiscalités des pays de l’OCDE montrent l’ampleur de ces transferts de richesses anti-sociaux, catastrophique pour l’économie. Quand vous analysez en détail, chapître par chapître, le budget de l’état, vous constatez que 75 à 80% des dépenses ne sont PAS des dépenses sociales mais un pillage pur et simple au profit des privilégiés ! Y’a juste un problème : les salariés sont aussi des clients, et si les consommateurs ont moins de moyens pour acheter, les producteurs ne trouvent plus assez de clients solvables à qui vendre leurs productions ! Jusqu’à la faillite mondiale de 2007, provisoirement masquée par 27000 milliards de dollars d’engagements des états au profit des responsables de cette faillite !!! Sauf que ces engagements monstrueux sont gagés sur les impôts futurs, et que ce que les états voleront ainsi d’un côté ne sera pas disponible pour faire fonctionner des marchés solvables ... La crise n’est pas finie !
Le concept même de dette est une escroquerie politique : quand un état honnête veut financer des mesures d’intérêt général, il les finance par l’impôt, et non par la dette : emprunter revient à faire payer les intérêts versés à quelques-uns par tous, et donc à détourner l’argent public vers les profits privés de quelques privilégiés. C’est ce qu’a toujours fait la droite, hélas pour notre pays ...