• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de alien

sur Les causes biologiques du chômage, pourquoi il va exploser dans les sociétés complexes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

alien (---.---.172.35) 8 décembre 2006 16:09

Votre explication correspond à un des aspects du pb : on peut examiner plusieurs facteurs et leur contribution au chomage :
- « complexité des activités » supérieure à la « qualification des personnes ou leur capacité d’adaptation » => chomage, mais aussi risque de postes inoccupés, et d’exportation ou de recours à des tâches complexes situées dans des pays à forte qualification, comme aux USA (ce qui se passe déjà)
- « découpage des activités complexes en activités simples » : pourrait créer des postes, mais moins rémunérés car la même valeur ajoutée est à répartir entre plus d’agents. Il faut aussi entre eux un degré de coopération élevé, donc une indispensable unité culturelle
- « assistance aux chômeurs, à leur formation » : peut aider à la reconversion plus rapide et réduire le chomage, mais doit être conditionnée à des résulttas, à des orientations vers des activités demandant de la main d’oeuvre. Ceux qui ont un job qui dure ont agit ainsi presque toujours. Ils n’ont pas un job par chance, mais aussi par du pragmatisme
- « capacité d’abnégation » : le consumérisme stimule la production, le commerce. Mais quand il est basé sur l’incapacité à souffrir, la quête absolue de la jouissance, on voit mal ces consommateurs accepter les contraintes des métiers disponibles. Il y a aujourd’hui des jobs disponibles, mais beaucoup font la fine bouche. Nos parents ou grands parents auraient accepté, et c’est grace à leur pragmatidme qu’on a le niveau d’aujourd’hui. Beaucoup se plaignent mais ils ont 10 fois plus d’équipements et de sécurité que mes grands parents que je n’ai jamais entendu se plaindre, mais que j’ai vu travailler, même par plaisir, car c’était aussi pour eux un mode d’expression. Ils ont jardiné et cuisiné jusqu’à leur décès.
- « dévaloriser certains travaux » soit par l’image, soit par la rémunération, soit pas la complexité administrative associée, soit par l’absurde d’un système de prime relégant les « productifs » au même rang que les "chasseurs de primes, subventions en tous genre : donc les formateurs facturent à la société des formations dont tout le monde sait qu’elles mènent droit au chomage. Les candidats les plus percutants vont ailleurs, ce qui réduit de fait la valeur du diplome. Les superdiplomés de disciplines en désuétude, ont ainsi l’illusion d’être spoliés. Alors qu’on les a partiellement entretenus dans leurs rêves.
- etc... La valeur de la monnaie ne correspond plus à un équivalent de métaux précieux à la banque, mais à un niveau d’activité économique dans un pays, tant en qualité, en quantité, qu’en adéquation avec le marché de la demande, et à la sécurisation de ce marché. SOn cours dépend aussi du potentiel créatif pour rester dans la phase des produits et service ou on a des initiatives, et ou on n’est pas un territoire d’exécutants, de sous traitance. Il faut travailler à « garder la main », et en témoigner individuellement et collectivement. Je me remets à mon travail. A plus ....


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès