@Halman
Votre long exposé commençait plutôt bien. Jusqu’au paragraphe qui commence par :
« ... C’est le problème des conditions initiales ... »
J’étais d’accord, à peu près car
- Les prévisions météo ont maintenant une fiabilité qui va à quelques jours, un peu plus que les 6 heures annoncées.
- Je n’endosse pas l’extrême précision avec laquelle Halman évalue la densité du maillage qu’il faudrait pour améliorer les prévisions. Cela ne veut pas dire que je réfute cette affirmation. En vérité je n’en sais rien, et je m’en fiche un peu, car, même avec un capteur tous les millimètres cubes on laisserait entiers les problèmes liés à la modélisation elle-même.
- La compréhension de ce qui détermine l’évolution du climat est le principal point d’achoppement. On ne peut modéliser que ce que l’on comprend. Et on est encore loin de comprendre l’extrême complexité du climat.
A partir du paragraphe :
« ... Critiquer donc les prévisionnistes météos à long terme n’a pas de sens ... »
... je suis largué. En effet, toute la démonstration qui précédait montrait l’inanité de la prétention à prévoir le temps sur le long terme et conduisait donc logiquement à une conclusion du type :
« FAIRE des prévisions météo à long terme n’a pas de sens »
La conclusion de Halman me laisse donc pantois.
Quand au reste, lever le nez et flairer l’air du temps, en se promenant « dans l’atmosphère » permet certainement d’accumuler une expérience et une perception du temps, mais cela ne peut dépasser l’échelle d’une vie, ce qui est bien court.
Or, le débat n’est pas de savoir si les choses changent. Bien sûr qu’elles changent !...
Le débat porte sur le caractère « anormal », « sans précédent » ... des changements, qui pointerait la responsabilité de l’homme.
Et sur ce point là ... les « scientifiques » qui s’étaient approprié la science du climat ont trop triché pour qu’on puisse aujourd’hui démêler sereinement les faits et les constructions frauduleuses qui ont servi de base à l’alarmisme climatique.
C’est cela le CimateGate !