Le MET office mange son chapeau… l’hiver le plus froid depuis 30 ans
Deux points communs entre les prévisions climatiques - long terme - et météorologiques à moyen terme :
1) Ils requièrent des moyens de calcul de plus en plus puissants.
2) Leurs prévisions sont, avec une belle régularité, démenties par les faits.
Plus les ordinateurs sont gros, plus les prévisions sont fausses.
Les ordinateurs ne seraient-ils donc que la caisse de résonance des erreurs de modélisation ?
- En 2008 (avant Deep Black), le MET office prédit un été moyen avec de faibles risques de pluie. Il a été obligé de reconnaître ensuite que l’été 2008 avait été l’un plus pluvieux.
- Toujours en 2008, le MET office avait prédit un hiver plus doux que la moyenne. Ce fut le plus froid depuis 13 ans.
- Au printemps 2009, il prévoit un "barbecue summer" que les Anglais attendent toujours.
48 réactions à cet article
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De toute façon en Angleterre, la meteo change toute les heures, il suffit donc de prevoir soleil, pluis, nuages et vent tous les jours et on a toujours raison ! Pas besoin d’un super ordi pour ça !
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@Carambar
Vrai, mais ici je parle de prévisions à quelques mois, pas du tyemps pour les jours qui viennent. -
On peut avoir les ordinateurs les plus puissants du monde, si les logiciels sont conçus erronés on aura toujours des réponses erronées.
Certains types de logiciels sont excellents pour calculer certaines choses, tout comme certains ordinateurs selon leur conception de base.
Les programmeurs peuvent choisir de programmer tel type de calcul et négliger certains autres (les ordinateurs n’ont pas une puissance de calcul infinie et il faut faire des choix pour que la simulation ne dure pas des milliers d’années mais seulement quelques heures ou minutes, d’où des choix de programmations déchirants), les résultats des simulations seront forcement en conséquences.
C’est un phénomène connu en sciences et flagrant en programmation informatique. On programme ce que l’on s’attend à avoir comme résultat. Pas forcement consciemment.Il est impossible avec le peu de données recueillies sur toute la planète de s’imaginer avoir une vue réelle et exhaustive de la situation atmosphérique générale à un instant t assez précis pour que les super calculateurs puissent calculer quoi que ce soit de fiable à plus de quelques heures.
Depuis les années 1970 cela n’a pas changé. Faire une prévi fiable à plus de 6 heures est utopique.
Quand on passe 10 ans toujours au même endroit, il est facile de simuler dans sa tête l’évolution de la météo pour la journée. Mais déplacez vous de 100 km, la météo locale vous semblera totalement incompréhensible.
Pour y arriver il faudrait que quasiment toute la planète soit recouverte de stations météos tous les mètres, et non pas uniquement au sol mais en 3D, dans l’atmosphère aussi. Il faudrait dans l’idéal avoir un ballon sonde tous les mètres cubes dans toute l’atmosphère. Impossible évidemment. Donc on doit déduire comme on peut avec le peu de données ridicules que l’on a.
Il y a pourtant des compagnies aériennes qui acceptent d’équiper leurs avions de stations de sondages météos afin que les données atmosphériques sur le trajet soient transmises aux calculateurs, mais même si tous les avions étaient équipés, cela ne suffira jamais à avoir une couverture idéale de toute la planète.Quand on a la température, la pression, l’humidité sur un point du sol, on ne peut que déduire que relativement correctement ce qui se passe à la verticale de ce point. Les formules mathématiques sont encore trop peu fiables. Cependant, avec un petit ordinateur antique des années 1970, les formules basiques de météorologie, une bonne connaissance de l’aérologie locale on pouvait avoir des courbes fiables pour quelques heures. Mais jamais plus.
Sans compter qu’il faut inclure non seulement les paramètres physiques de l’atmosphère, mais aussi du sol, puisque la restitution de l’ensoleillement sur l’atmosphère varie considérablement d’un sol à l’autre. Une carrière et un champs de blé créeront des ascendances. Un sol humide et boisé des descendances.
Et aujourd’hui encore on a même pas encore de modèle de mathématique fiable pour modéliser une ascendance. L’atmosphère étant bien plus complexe que ce que l’on peut s’imaginer.
Il faut donc inclure dans le modèle chaque champs, selon sa culture, sa saison, chaque parcelle de sol.
Impossible sur toute la planète en temps réel évidemment.Autant avec quelques formules simples il est possible de calculer précisément l’altitude, le type, l’importance de nébulosité, les ascendances, les déclenchements de orages localement sur une demie journée, autant les données fiables manquent pour faire des prévis à plus long terme sérieusement.
De plus il y a un phénomène que les programmeurs connaissent bien. Plus vous augmentez la durée et le pas de calcul d’une simulation informatique, plus sa précision diminue, les calculateurs n’ayant jamais une précision de calcul infinie. Donc plus on veut simuler loin, plus les calculs divergent. C’est flagrant en astronomie avec les simulateurs gravitationnels.
C’est le problème des conditions initiales dans les simulations informatiques mises en évidences par Lorentz dans ses simulations du fameux attracteur de Lorentz dont on voyait les vidéos il y a 20 ans à la Cité des Sciences.
Critiquer donc les prévisionnistes météos à long terme n’a pas de sens.
Ce qui aurait du sens ce que ceux qui se risquent à faire des prévis sur plusieurs semaines ou plusieurs mois genre Laurent Cabrol qui n’a pas la moindre formation scientifique de base ferment leurs bouches et arrêtent de raconter n’importe quoi à la moindre émissions sur la météo.
Quant à ceux qui nient le réchauffement climatique, je leur suggère de passer des années au moins une demie journée par jour en l’air, dans l’atmosphère à ressentir tous les phénomènes, évolutions à la journée, à la semaine, au mois, à la saison, à l’année de ce qu’il se passe au dessus de leurs têtes. En volant, bien sur.
Alors ils seront par la force des choses enclins à un minimum d’humilité sur leurs avis bien tranchés.
Parce que oui, l’atmosphère ne se comporte plus tout à fait de la même manière aujourd’hui que dans les années 1970. Des changements subtils et évidents et visibles à l’oeil nu se sont produits.
Ce n’est pas en se contentant de regarder les cartes de météofrance.fr ou du jt de 20 heures que l’on peut s’en rendre compte.
C’est en passant sa vie en l’air, dans l’atmosphère, à y ressentir tout ce qu’il s’y passe à longueur de journée à toutes les altitudes.
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@Halman
Votre long exposé commençait plutôt bien. Jusqu’au paragraphe qui commence par :
« ... C’est le problème des conditions initiales ... »
J’étais d’accord, à peu près car
- Les prévisions météo ont maintenant une fiabilité qui va à quelques jours, un peu plus que les 6 heures annoncées.
- Je n’endosse pas l’extrême précision avec laquelle Halman évalue la densité du maillage qu’il faudrait pour améliorer les prévisions. Cela ne veut pas dire que je réfute cette affirmation. En vérité je n’en sais rien, et je m’en fiche un peu, car, même avec un capteur tous les millimètres cubes on laisserait entiers les problèmes liés à la modélisation elle-même.
- La compréhension de ce qui détermine l’évolution du climat est le principal point d’achoppement. On ne peut modéliser que ce que l’on comprend. Et on est encore loin de comprendre l’extrême complexité du climat.
A partir du paragraphe :
« ... Critiquer donc les prévisionnistes météos à long terme n’a pas de sens ... »
... je suis largué. En effet, toute la démonstration qui précédait montrait l’inanité de la prétention à prévoir le temps sur le long terme et conduisait donc logiquement à une conclusion du type :
« FAIRE des prévisions météo à long terme n’a pas de sens »
La conclusion de Halman me laisse donc pantois.
Quand au reste, lever le nez et flairer l’air du temps, en se promenant « dans l’atmosphère » permet certainement d’accumuler une expérience et une perception du temps, mais cela ne peut dépasser l’échelle d’une vie, ce qui est bien court.
Or, le débat n’est pas de savoir si les choses changent. Bien sûr qu’elles changent !...
Le débat porte sur le caractère « anormal », « sans précédent » ... des changements, qui pointerait la responsabilité de l’homme.
Et sur ce point là ... les « scientifiques » qui s’étaient approprié la science du climat ont trop triché pour qu’on puisse aujourd’hui démêler sereinement les faits et les constructions frauduleuses qui ont servi de base à l’alarmisme climatique.
C’est cela le CimateGate ! -
« Parce que oui, l’atmosphère ne se comporte plus tout à fait de la même manière aujourd’hui que dans les années 1970. Des changements subtils et évidents et visibles à l’oeil nu se sont produits »
C’est sur qu’en 1970 le temps était autrement plus chaud que maintenant qu’il est pourri et pourtant, il était déjà détraqué qu’à cause de toutes ces fusées qu’ils envoient dans l’espace.
C’est bien de mettre au placard les ordinateurs pour se fier à son nez (ou à son oeil nu) qui flagorne au gré du vent. « Oui, je sens bien qu’il y a des trucs différents dans ce courant d’air que c’est pas le meme que dans mon enfance... »
Si vous, et les climatobénis en revenaient un peu aux « faits », aux mesures et à leur validité pour se forger une opinion.
Quant aux ours, qui sont sur terre depuis bien plus longtemps que cette race de primates qui se prend pour des savants, ils ont survécu à bien plus froid et bien plus chaud. -
"C’est un phénomène connu en sciences et flagrant en programmation informatique. On programme ce que l’on s’attend à avoir comme résultat. Pas forcement consciemment."
Certes, un programme peut avoir des défaillances de calculs, due à la programmation, à l’ordonnancement des calculs, aux limitations électroniques de représentation des nombres, etc...
Mais un programme peut aussi être défaillant parce que l’algorithme initial est défaillant. Dans le cas présent, si le modèle est erroné, il n’est pas incohérent que la prédiction basée sur ce modèle soit erronée.
La question est donc entière : sont-ce les défaillances de programmation qui entraine une mauvaise prévision, ou est-ce une défaillance du modèle lui même ?
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@xq
qui dit
« La question est donc entière : sont-ce les défaillances de programmation qui entraine une mauvaise prévision, ou est-ce une défaillance du modèle lui même ? »
Ma réponse :
Les spécialistes de fiabilité des systèmes appellent « panne de mode commun » les cas où deux (ou plus) systèmes supposés être en redondance défaillent en même temps pour une raison commune.
Il faut rechercher si, entre les modèles, il peut y avoir une cause commune de défaillance. Il est assez peu probable que le « coupable » soit la programmation, étant donnée la diversité (redondance). Il faut donc rechercher du coté de la modélisation.
Là, on observe une chose tout à fait remarquable : tous les modèles climatiques font l’hypothèse d’une « rétroaction positive » (un écart à l’« équilibre » entraînerait, en rétroaction, une force qui écarte un peu plus de l’équilibre).
Cette « rétroaction positive », assez peu naturelle, est la seule façon d’obtenir des prévisions catastrophique, car tout le monde sait - il n’y a pas de débat là dessus - qu’un doublement des taux de CO2 entraînerait, directement, une élévation de température de 1°C.
La seule mesure directe existant à ce jour a été faite par Lindzen l’été dernier. Il trouve une rétroaction négative (une force de rappel à l’équilibre). Ses calculs sont contestés. C’est bien le moins puisque, si Lindzen a raison, il n’y a plus aucun fondement théorique au réchauffement anthropique catastrophique.
On finira bien par savoir, car les mesures seront refaites, quelle est le sens, et la valeur, de la rétroaction.
Mais cela pourrait bien être le « mode commun » des modèles climatiques. C’est leur consanguinité qui expliquerait leur défaillance conjointe.
Pour un retour à la modélo-diversité : Non aux MGM (Modèles Génétiquement Modifiés). -
« Les spécialistes de fiabilité des systèmes appellent »panne de mode commun" les cas où deux (ou plus) systèmes supposés être en redondance défaillent en même temps pour une raison commune.«
Merci, je connais. Je répondais, justement, à Halman sur le fait que la question n’est pas aisée à trancher.
Le MET utilise-t-il un système hétérogène de calculs utilisant des langages différents, des algorithmes différents, des matériels différents, et procédant à l’extraction des résultats par consensus ou vote à la majorité ? Je n’en sais rien.
Si le MET utilise une telle redondance, et voit ses résultats contraires à la réalité, alors c’est le modèle qui est défaillant (éventuellement les conditions initiales).
Dans l’absolu, le problème est donc : soit une erreur dans la programmation d’un modèle valide, soit dans l’utilisation d’un modèle qui ne décrit pas la réalité correctement.
»car tout le monde sait - il n’y a pas de débat là dessus - qu’un doublement des taux de CO2 entraînerait, directement"
Je ne suis pas d’accord.
A moins que vous ne soyez ironique, la corrélation entre les deux phénomènes est flagrante, mais la causalité de l’un sur l’autre ne l’est pas. C’est par exemple ce que dénonce les glaciologues, qui mettent en évidence sur des périodes plus longue l’ordre inverse des choses : une hausse de la température puis une hausse du CO2 dans l’atmosphère.
Personnellement, j’en tire une grande prudence dans l’acceptation de cette évidence : si on se trompe dans l’ordre des causes et des effets, on diagnostique mal et on traite de travers.
On se rappellera, comme le souligne certains scientifiques qu’on qualifie un peu vite pour moi de climato-sceptique, que si la majorité avait nécessairement raison en science, la vaccination n’existerait pas, la terre serait plate, la molécule serait toujours le plus petit élément de la matière, et la génération spontanée des espèces la norme en matière de biologie. Bref toutes ces choses que la majorité des scientifiques des différentes époques ont qualifié d’absurdité sans nom.
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@xa
A propos de la relation taux de CO2 => température, vous dites« Je ne suis pas d’accord. A moins que vous ne soyez ironique, la corrélation entre les deux phénomènes est flagrante, mais la causalité de l’un sur l’autre ne l’est pas »
Je suis désolé d’insister, il n’y a là aucune ironie.
Il ne s’agit pas non plus d’interprétation de corrélation en causalité, mais d’application directe de principes physiques, dont le détail est largement au delà de mes compétences, mais qui ne sont contesté par aucun scientifique, même les plus féroces des sceptiques, Lindzen en tête.
Mais cet effet « direct » est absolument anodin ... on pourrait dire qu’il reste « dans l’épaisseur du trait » des variations naturelles. En effet, voici un copier-coller d’un commentaire d’il y a quelques jours
------------------------------ début ----------------------
L’effet direct du CO2 (climate sensitivity) est évalué à environ 1°C pour un doublement du taux de CO2 (j’ai aussi vu 0,5°, mais bon ... restons en à 1°C, il y a un accord assez général là dessus.
Cela veut dire, SI on ne compte que l’effet direct, pour obtenir 1°C d’augmentation, il faudrait passer d’un taux (actuel) de 385 ppm à 770 ppm. Le rythme annuel moyen d’augmentation des taux de CO2 mesuré sur 50 ans (Mauna Loa) est d’environ 1,4 ppm par an. Il faudrait donc 275 ans pour parvenir à doubler les taux de CO2, et parvenir à notre degré d’augmentation, puis encore 275 ans pour le degré supplémentaire ...
Au rythme actuel, et en comptant 25 années par génération, c’est donc au bout de 11 générations qu’on aurait 1°C d’augmentation. Ce sont donc les petits-enfants des arrières-petits-enfants des arrières-petits-enfants de nos arrières-petits-enfants ... qui verraient le petit degré d’augmentation ... Mais, bien avant cela, on aurait - paraît-il - épuisé depuis longtemps la dernière goutte de pétrole, le dernier litre de gaz naturel, la dernière pelletée de charbon, la dernière cuiller de schistes bitumineux et le dernier milligramme de tourbe.
Mais il faur tenir compte de la notion de « rétroaction » (action en retour d’un effet sur le dispositif qui lui a donné naissance). Une rétroaction positive amplifie le phénomène, une rétroaction négative l’amortit.. En fait, il n’y a pas UNE rétroaction, mais une multitude de rétroactions qui interagissent les unes avec les autres et dont la résultante est une rétraoction globale.
Le GIEC postule une rétroaction globale positive - on serait cuits plus vite - mais ne l’a pas démontré. Les sceptiques disent qu’elle est négative - et dans ce cas il n’y aurait pas à s’inquiéter.
Les seules MESURES qui ont été réalisées de la rétroaction de la terre à une augmentation de température ont été réalisées, par le Professeur Lindzen, l’été dernier, à partir des observations du stellite ERBS de la NASA. Et les premiers résultats indiquent une rétroaction négative.
La messe n’est pourtant pas dite, car les résultats de Lindzen sont, cela est normal, âprement discutés.
------------------------------ fin ---------------------- -
Excusez moi, j’étais resté sur le principe « l’augmentation de la température est due uniquement au CO2 », ce que vous n’avez pas dit. Effectivement, le CO2 provoque une élévation de la température, dans l’absolu, comme h2o, le ch4, et tout un tas d’autres gaz sur lesquels les études sont plus parcimonieuses.
La question discutable porte bien sur la causalité entre les variations actuelles de co2 et la température globale. La thèse résumée du GIEC déclare cette causalité, le rapport non résumé est bien moins affirmatif, et la contestation existe, avec plus ou moins de sérieux, d’ailleurs, dans cette contestation.
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@ PapyJako et xa,
"Il ne s’agit pas non plus d’interprétation de corrélation en causalité, mais d’application directe de principes physiques, [...] qui ne sont contesté par aucun scientifique [...]"
Si je peux me permettre de réagir sur l’effet du CO2 sur les températures atmosphériques : il n’y a strictement aucune preuve de l’implication, non seulement du CO2, mais de tout prétendu GES sur les températures atmosphériques. D’abord et surtout, la théorie de l’effet de serre atmosphérique n’a pas de base scientifique solide.Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics. Gerlich G. and Tscheuschner R. D. International Journal of Modern Physics. B, Vol. 23, No. 3 (2009) 275-364 , DOI No : 10.1142/S021797920904984X,
Traduction du titre : "Réfutation de l’effet de serre du CO2 atmosphérique dans le cadre de la Physique." (article complet ici).
Cette réfutation est, à ma connaissance, le seul article théorique publié sur le sujet. Plus d’un an après sa publication, elle n’a pas été sérieusement réfutée. De plus, même si l’effet de serre existait, un autre chercheur, au moins, a publié sur la saturation optique du CO2 dans l’atmosphère. Ce qui impliquerait qu’un doublement de la concentration de CO2 n’induirait aucun changement de température. Enfin, les géophysiciens russes ont un modèle convectif qui reproduit fidèlement le profil de température de l’atmosphère, sans faire intervenir l’effet de serre. Il est possible, voire probable, que l’atmosphère aurait la même température sans aucun gaz absorbeur d’infrarouges, y compris la vapeur d’eau donc.
AMHA, il faut être plus prudent et ne pas considérer comme définitivement admise la théorie de l’effet de serre atmosphérique. Il existe un vrai doute circonstancié.
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"Il suffit de mettre deux boites en verre dans un laboratoire, de les soumettre au même rayonnement, une étant remplie de CO2 et l’autre d’oxygène. Vous verrez alors si le CO2 n’a pas d’effet.«
Cette expérience prouve seulement que le CO2 absorbe de l’énergie provenant des infrarouges reçus (opacité aux infrarouges). Ça c’est sûr et pas contesté. Mais ça n’est pas une preuve de l’effet de serre. De plus, d’après ce que j’ai lu, l’élévation de température dans ce genre d’expérience est de 3 à 5 °C avec une atmosphère de 100 % de CO2. Combien alors avec 385 ppmv (soit 0,04 %) ?
»Comment expliquez vous alors que la température moyenne de la Lune, qui reçoit la même quantité d’énergie solaire que la Terre, soit de -20°C, alors que celle de la Terre est de plus de 14°C ?«
La lune n’a pas d’atmosphère. Donc, pas de réchauffement de l’atmosphère par convection. La moyenne ne veut d’ailleurs rien dire : la température est de 100 °C au soleil et de -100 °C à l’ombre...
»Il n’y a pas d’effet de serre du côté chez vous ? Les nuits doivent être rudement fraîches alors. -100°C, -120°C la nuit ?"
Ce dernier argument est intéressant. Je me suis fait la même réflexion. Mais n’exagérons pas : la température baisse beaucoup la nuit dans le Sahara (très peu de vapeur d’eau dans l’atmosphère), mais pas à ce point ! En effet, les nuits dans les climats tropicaux humides sont presqu’aussi chaudes que les jours, alors que les nuits sont beaucoup plus fraîches dans les déserts chauds (et secs !). La différence est de l’ordre de 20 °C, ce qui n’est pas rien. Donc, la vapeur d’eau est capable de ralentir la déperdition calorique par infrarouges. Ça n’est pas, à mon avis, équivalent à une élévation de température qui interviendrait également dans la journée. D’ailleurs, la vapeur d’eau agit aussi dans l’autre sens, en abaissant la température diurne d’environ 20 °C par rapport à la température diurne dans le Sahara... -
@Jean Lasson
Vous rappelez les travaux de Gerlich et je vous en remercie.J’avais lu cela sur l’extraordinaire site « pensée unique » de Jean Martin.
Les seules « réfutations » que j’ai trouvées sur le web sont des bordées d’injures et d’insultes sur des blogs réchauffistes. C’est compréhensible étant donné l’atteinte mortelle à l’icône absolue du réchauffement anthropique.
Mais, pour la même raison, on aurait pu s’attendre à ce que cette nouvelle extraordinaire soit reprise par les autres scientifiques sceptiques connus - et devenir le centre d’une formidable bataille entre les théoriciens de la physique, puis qu’elle règle le problème - ce que je n’ai pas vu non plus (ais-je mal cherché ?).
Alors, cela me laisse perplexe, et comme mes connaissances personnelles en physique théorique ont largement atteint leur date de péremption , je m’abstient de me poser en arbitre d’un débat qui n’a pas lieu, et de reprendre la nouvelle à mon propre compte, en attendant que cela se décante.
Il y a d’autant moins d’urgence que le caractère catastrophique d’un éventuel effet de serre - si Gerlich avait tort - n’est de toutes les façons pas avéré. Si Gerlich a raison, il n’y a pas d’effet de serre, et si Gerlich a tort, l’effet de serre est négligeable ...
Un réchauffement de 1°C comme effet direct pour un doublement du CO2 n’a en effet vraiment pas de quoi « casser quatre pattes à un canard », au point que les catastrophistes sont obligés d’invoquer une rétroaction positive - non prouvée et assez contre-intuitive - pour valider leurs thèses cataclysmiques au bénéfixce de la terreur climatique.
Merci en tout cas.
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@Jean Lasson
Vos arguments me semblent frappés au coin du bon sens ...
Il y a longtemps de toutes les façons que tout le monde est d’accord pour dire que le rôle de la vapeur d’eau est beaucoup plus déterminant que celui du CO2. Mais comme il n’est ni envisageable d’interdire l’évaporation, ni envisageable de la taxer, on préfère l’oublier.
Merci -
Bonjour Jean Lasson, s’il est vrai que la vapeur d’eau est beaucoup plus présente dans l’atmosphère que le CO2, il n’est reste pas moins que, vis-à-vis du rôle régulateur sur le climat, le CO2 est à la vapeur d’eau ce qu’une masse graisseuse est à une masse musculaire. Je veux dire par là qu’il est possible que les effets de balancier soient plus importants avec une plus grande quantité de CO2, et c’est pourquoi je pense que l’expression « dérèglement climatique » est plus pertinente que jamais. Je ne sais pas si à terme, la température va se stabiliser à quelques degrés de la température actuelle ou si elle va s’en écarter beaucoup, mais dans cette seconde hypothèse je crains que pour nous latitudes, cela se traduise par un refroidissement.
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@JL
« ... c’est pourquoi je pense que l’expression »dérèglement climatique« est plus pertinente que jamais ... »
Pour que quelque chose puisse se « dérégler », encore faudrait-il qu’il ait été, un jour, « réglé ».
L’expression « dérèglement climatique » fait une référence à une illusion, largement entretenue par les fraudes de Mann & consorts, mais aussi par les média, qui nous assoment chaque jours d’événements dont, dans le passé, on n’avait même pas connaissance.
Il faut lire et relire l’oeuvre de Le Roy Ladurie, par exemple « Histoire du climat depuis l’an mil », ou - si on a le courage, et le temps, la gigantesque somme « Histoire humaine et comparée du climat ».
La lecture vous guérira, une fois pour toutes, de l’emploi de l’expression « dérèglement climatique ». -
PapyJako, quand je combats un intégrisme, je n’ai que faire des conseils de l’intégrisme opposé. Tenez vous le pour dit.
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@JL
« ... Tenez vous le pour dit » !...
C’est lourd de menaces ... J’ai peur !... -
@ PapyJako,
Je reviens un peu tard sur cette discussion, mais je voulais répondre sur un point :
« Les seules »réfutations" que j’ai trouvées sur le web sont des bordées d’injures et d’insultes sur des blogs réchauffistes.«
En fait, il existe une réfutation, non publiée dans une revue à comité de lecture mais disponible sur Arxiv (lien) :
Proof of the Atmospheric Greenhouse Effect. Arthur P. Smith, American Physical Society, 1 Research Road, Ridge NY, 11961.
Et il existe une réfutation de cette réfutation, en soutien à Gerlich, également sur Arxiv, donc non publiée dans une revue à comité de lecture (lien) :Comments on the “Proof of the atmospheric greenhouse effect” by Arthur P. Smith
Gerhard Kramm, Ralph Dlugi, and Michael Zelger, University of Alaska Fairbanks, Geophysical Institute 903 Koyukuk Drive, P.O. Box 757320, Fairbanks, AK 99775-7320, USA, Arbeitsgruppe Atmosphärische Prozesse (AGAP), Gernotstraße, D-80804 Munich, Germany
Ce dernier article est très intéressant (j’en recommande la lecture), car il démonte la réfutation d’A.P. Smith. Les auteurs ont trouvé que toute une suite d’équations de Smith est tout simplement fausse, certaines n’étant même pas équilibrées en grandeurs ! L’article de Smith est donc faux et ne risque pas d’être jamais publié.»Mais, pour la même raison, on aurait pu s’attendre à ce que cette nouvelle extraordinaire soit reprise par les autres scientifiques sceptiques connus - et devenir le centre d’une formidable bataille entre les théoriciens de la physique, puis qu’elle règle le problème - ce que je n’ai pas vu non plus (ais-je mal cherché ?).«
En fait, ce domaine est à la fois nouveau et TRES complexe et délicat. Seul un tout petit nombre de physiciens théoriciens sont capables de s’y aventurer. C’est pour cette raison que ni les géophysiciens du GIEC, ni les géophysiciens sceptiques ne s’y sont aventurés depuis la publication de l’article de Gerlich. Il n’en reste pas moins que le seul article correctement publié sur la question est celui de Gerlich. Article qui, n’en doutons pas, a certainement été soumis à une revue par les pairs très serrée, avec 3, 4 ou 5 referees. Il faut admettre qu’il n’y a pas, aujourd’hui, de théorie cohérente et acceptée de l’effet de serre.Ainsi, il n’existe ni démonstration théorique, ni preuve expérimentale que le CO2 aurait une quelconque influence sur la température de l’atmosphère.
@JL,
Ne nous fâchons pas. J’apprécie presque toujours vos commentaires et sais que nous sommes ici entre gens de bonne foi et de bonne compagnie.
Je suis d’accord avec PapyJako quand il affirme que le climat mondial (au passage, c’est une hérésie : il existe des climats régionaux, pas un climat mondial »moyen", comme l’avait toujours dit notre grand climatologue Marcel Leroux) n’est pas sorti de son canal de variations normales. La différence entre le minimum de Maunder et les températures actuelles n’excède pas 2 °C (plutôt 1,6 °C d’ailleurs). Et j’insiste : rien n’indique que le CO2 aurait un rôle d’amplificateur de ces variations.
En fait, il existe deux états d’équilibre majeurs pour les climats : celui que nous connaissons depuis environ 10.000 ans et l’état glaciaire, avec des températures inférieures de 5 à 8 °C. Il n’y a, à mon avis, aucun risque que nous sortions du canal normal de variations par le haut, mais il est possible que nous en sortions par le bas. Et ce serait beaucoup plus grave.
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Dernier point que j’ai oublié dans mon commentaire précédent : pour qu’un état d’équilibre dure des milliers d’années, comme c’est le cas pour les températures actuelles, il est nécessairement soumis à des rétroactions négatives dominantes et non pas positives comme le prétend le GIEC. Sinon, ce ne serait pas un état d’équilibre, mais un état très instable.
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@Jean Lasson
Un grand merci pour cette réponse très documentée.
Le fait que la démonstration de Gerlich domaine ne soit abordable que par « un tout petit nombre de physiciens théoriques » est rassurant pour moi - car j’ai vite été largué - mais un peu inquiétant aussi au plan « démocratique ». Un tout petit groupe de personnes détiendrait - seul - les clés d’un débat de société peut-être essentiel au devenir de l’humanité ?... heureusement qu’il nous reste le pare-feu de la rétroaction !
Il reste à espérer que quelqu’un trouvera un moyen de vulgariser cela, afin qu’on puisse se faire une idée personnelle.
Sur le deuxième message concernant la rétroaction, votre argument est très exactement celui qui m’a toujours fait douter des théories catastrophiques. Si la nature, vue dans son ensemble, n’était pas dominée par des forces de rappel à l’équilibre, il serait inexplicable, étant donné tout ce qu’elle a traversé, que nous soyons là.
En attendant, je vais quand même essayer d’aller voir la réfutation de Gerlich, en commençant par la réfutation de la réfutation, des fois que ? -
Si les gens voulaient bien regarder un tout petit peu en l’air, ils auraient remarqué que depuis une dizaine d’années un nouveau type de nuages est apparu.
Même à Paris on les voit se former plusieurs fois par an en plein après midi.
Il y a deux semaines encore sur Paris.
Preuve que notre atmosphère est en train de changer.
Je laisse les spécialistes de la recherche sur Internet trouver quels nuages.
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Cela ne me choque pas spécialement que les prévisions à quelques mois soient les plus mauvaises. C’est une durée un peu bâtarde pour faire ce genre d’exercice.
La durée est trop courte pour dégager des tendances comme c’est le cas pour le climat à l’échelle de plusieurs décennies, sans compter également l’extrême variabilité au sein d’une année.
Mais c’est également une durée trop longue pour avoir une vision claire (tout du moins la plus claire possible) comme c’est le cas en météorologie, à l’échelle de quelques jours. Pour l’anecdote, on critique la météorologie mais j’ai fais il y a quelques semaines un stage de voile en mer et les bulletins météo ont été extrêmement fiables concernant les températures, la direction du vent et sa force pour la région littorale dans laquelle je me trouvait. J’ai été épaté !Dernière remarque : Quand le MET parle d’hiver le plus froid depuis 30 ans, je parie qu’il s’agit au mieux des îles britanniques. M’étonnerait qu’il s’agisse de toute l’Europe (mais après-tout, pourquoi pas ?), encore moins de l’hémisphère nord et certainement pas du globe, n’en déplaise à certains.
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@Redrogers
Sur l’assez bonne qualité des prévisions météo à quelques jours, je suis d’accord.
Sur le caractère « bâtard » des prévisions à quelques mois, c’est une pétition de principe qui n’a pas une précision suffisante pour qu’elle puisse être contestée sérieusement.
Mais de toutes les façons
- Rien n’oblige la MET à faire ces prévisions ... bâtardes
- C’est tout de même curieux qu’ils se plantent à tous les coups.
Quand aux prévisions de climat à un siècle, elles n’engagent que ceux qui les écoutent et qui leur accordent de l’importance.
Et vous avez compris que je ne suis pas de ceux là.
-
« Dernière remarque : Quand le MET parle d’hiver le plus froid depuis 30 ans, je parie qu’il s’agit au mieux des îles britanniques. M’étonnerait qu’il s’agisse de toute l’Europe (mais après-tout, pourquoi pas ?), encore moins de l’hémisphère nord et certainement pas du globe, n’en déplaise à certains »
Oui, vous mettez le doigt sur une des énormités des réchauffeurs de cerveau : qu’est-ce donc que la température moyenne d’une planète ? Une simple idée humaine qui ne représente rien de réel, notamment au niveau météo ni même climatique.
Et si vous saviez que la « fameuse » crosse de hockey, qui est mise en vedette par Al Gore et les climobénis, ne représente pas du tout l’évolution des températures depuis 1870 mais un truc bien plus compliqué, hasardeux et parfaitement arbitraire (variation de la moyenne des températeures de x à y par rapport à la moyenne des températeures prises comme base de z à t), vous pourriez inviter vos voisins au barbecue de dimanche prochain ? -
@David Meyers
Vous dites
« ... Quand le MET parle d’hiver le plus froid depuis 30 ans, je parie qu’il s’agit au mieux des îles britanniques ... »
Pari gagné !... c’est cohérent avec le fait que ses « prévisions » concernaient, elles aussi, les îles britanniques. On compare bien des choses comparables.
Ceci dit , la décennie 2001-2010 est un record toute catégorie de chute de neige pour l’ensemble de l’hémisphère Nord, alors que les modèles climatiques prédisaient une diminution de l’enneigement ...
Pour la décennie 2001-2010, seules trois années sont en dessous de la moyenne sur 34 ans (depuis qu’on mesure), les 7 autres sont au dessus. La décennie précédente, seule une année (1993) était au dessus ...
Mais, diront certains ... c’est de la banale météo. Le climat, c’est autre chose ... invérifiable, bien entendu, sauf dans 50 ou 100 ans.
Enfin, vous ajoutez
« ... la »fameuse« crosse de hockey, qui est mise en vedette par Al Gore et les climobénis, ne représente pas du tout l’évolution des températures ... »
Encore gagné. Elle est le résultat de ce qui restera dans l’histoire la plus grande fraude scientifique de tous les temps. -
Ce sont les mêmes experts comiques qui ont inventé l’histoire du « battement d’aile du papillon qui déclenche une tempête à l’autre bout du globe » !
On en rirait si ce n’était affligeant à pleurer, puisque ces individus sont grassement payés pour « faire la pluie et le beau temps » : tous les politiques de la planète s’en foutent d’avoir ou non des prévisions justes, ce qu’ils veulent c’est d’être réélus.-
Un nouveau type de nuage ???
Je suis intrigué, il se passerait du neuf dans le climat ?Moi je trouve au contraire que les prévisions météo ont fait d’énormes progrès,surtout grâce aux photos satellites qui ont permis de se faire une meilleure idée de la situation des zones d’activité atmosphérique ainsi que de leur évolution.Ceci a d’ailleurs conduit à diminuer notablement le nombre de stations météo.Bien sur le système est et reste chaotique ,et il reste difficile de prévoir à quelques jours avec précision l’évolution d’un système,mais la tendance générale reste fiable.Concernant les prévisions à long terme,je me risquerai à une comparaison avec la médecine.On peut maintenant diagnostiquer rapidement une maladie, on peut la soigner,de même pour les traumatismes.cependant,le corps humain étant un système complexe,prévoir à quelques années l’évolution de votre santé, savoir déceler les prémices d’un déséquilibre qui va conduire à la maladie, cela reste inaccessible à la médecine.Pourtant, certaines médecines non conventionnelles se risquent à ce genre d’exercice,avec plus ou moins de pertinence, mais cela confine à l’art de guérir, et reste réservé à certains « inspirés »J’ai fort heureusement eu à connaître de ce genre de « professeur tournesol » et j’en reste toujours aussi perplexe.Tout cela pour dire que dans ce même genre de raisonnement, il y a en Angleterre un prévisionniste non conventionnel, qui a un taux de réussite à moyen terme tout à fait remarquable:P. Corbyn.Cela fait au moins 3 ans qu’il publie des prévisions qui sont vérifiées avec un % de réussite très remarquable.Je ne vous invite pas à consulter ses prévisions pour mars,cela vous déprimerait.Quand aux modèles appliqués aux prévisions à long terme, je vous signale tout de même qu’ils sont basés sur les mêmes équations qui régissent les modèles météo,le tout bien « tuné » au gré des sensibilités de l’opérateur.-
@joletaxi
« Un nouveau type de nuage ??? »
Je suppose qu’il s’agit d’une réponse au message d’Halman 10h24 ...
Halman n’a as tort. L’Organisation Météorologique Mondiale a été saisie l’an dernier, par la « Royal Meteorological Society » , d’une demande de reconnaissance d’un type de nuage non répertorié jusqu’à maintenant. J’avais fait un post la dessus en juin dernier. Les images sont plutôt spectaculaires.
Quand à savoir ce que cela veut dire ... je suis circonspect.
Sinon, j’ai apprécié la comparaison des prévisions climatiques avec la prévision médicale à long terme !... Bravo. Je m’en resservirai ! -
@ Joletaxi : il n’y a pas que la médecine non conventionnelle qui fasse des prévisions à long terme : les traitements qui visent à éradiquer les cancers diagnostiqués à un stade précoce relèvent de la même prétention.
Et que dire de la génétique néolibérale ?! Pour les psychologues évolutionnistes, tout est déterminé par les gènes lesquels gènes oeuvrent à la réalisation d’un dessein intelligent. Ainsi, pour ces gens, tout est déterminé à l’avance.
Je vous invite à lire le petit ouvrage de Susan McKinnon : « La génétique néolibérale : les mythes de la psychologie évolutionniste », publié aux Editions de l’éclat. -
@JL
Vous dites
« ... Pour les psychologues évolutionnistes, tout est déterminé par les gènes lesquels gènes oeuvrent à la réalisation d’un dessein intelligent. Ainsi, pour ces gens, tout est déterminé à l’avance ... »
Je ne me prononcerai pas sur ce sujet. Par contre, « juste pour rire », je pourrais dire
« pour les réchauffistes, tout est déterminé par un gène commun à tous les modèles climatiques : la »rétroaction positive", lequel participe à la réalisation d’un dessein intelligent (l’enrichissement d’A£b€rt Gor€, de Pachauri et de quelques milliers d’autres) -
Les scientifiques ne sont pas fous, s’ils disposent d’un ordi fabuleux, ils savent l’utiliser à 100%, c’est à dire à 40 000% par rapport à ce que vous en feriez (bien modestement, désolé !).
La différence, c’est : quelle est la probabilité que l’information réelle sortie du bouzin soit authentique ? Je crois quelle est faible.
Plusieurs raisons :
- Si c’était le cas, il est facile de cacher le fait, et en face des fausses prévisions manger son chapeau et dire : « c’était que des prévisions, désolé »
- certains économistes utilisent la météo à long termes comme une arme à la bourse, il y a un paquet énorme à se faire ; ça s’appelle un délit d’initié si vous savez quelques choses, alors que tout le monde croit le contraire.
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Ho mais on dirait un gros délire de conspi !!!
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- Au prochain, ils diront peut-être les vrais chiffres, en pensant prendre certains à contre-pied, allez savoir !--------
Si la Science était libre, financée par l’état de manière non biaisée par les industrieux, nous aurions surement de belles surprises dans de nombreux domaines. Je dit pas que c’est facile à faire.
En attendant, je vous invite à vous renseigner sur les trois années de transition entre la fin de l’optimum médiéval et le petit age glaciaire, vers 1651. C’était pas joli.
C’est empirique et bien documenté !-
@Francky la Hache
Vous dites :
« Les scientifiques ne sont pas fous, s’ils disposent d’un ordi fabuleux, ils savent l’utiliser à 100%, c’est à dire à 40 000% par rapport à ce que vous en feriez (bien modestement, désolé !).
Ceci est un postulat sur mes compétences dont je ne comprend ni l’utilité - en quoi ma supposée incompétence en informatique concerneraient-elle le débat ? - ni le fondement - d’où pouvez vous bien tirer cette information privilégiée ?... Je ne vois donc pas l’utilité d’y répondre.
Sur le reste, je ne suis pas certain d’avoir tout compris. Selon vous, le MET saurait à l’avance le temps qu’il fait, et trompe délibérément le public en annonçant l’inverse ? juste pour permettre à des copains de faire des bénéfices en bourse ? Ouah !... ça c’est un scoop !
Pour ce qui est de 1651, je suppose que vous vous êtes trompé de date, le Petit Age Glaciaire (PAG) s’étend - plus ou moins car la datation des limites est impossible avec précision - entre 1300 et 1860. 1651 se situe donc, en plein milieu du PAG, tout au début de la période la plus effroyable du PAG : le Minimum de Maunder (1645-1715).
Pendant le Minimum de Maunder, le soleil a eu une panne (paradoxe extraordinaire, c’est le règne du Roi Soleil) et trois épisodes de froid particulièrement tragiques ont décimé - littéralement : tué 10% de la population - la population Française. Ceux qui sont intéressés peuvent consulter - entre autres - le post »Et en cas de glaciation ... Avons nous un plan B ?"
que j’ai écrit il y a quelques mois.
Est-ce à cet épisode tragique que vous faites référence ?... et si oui, que voulez-vous dire ? -
Nous nous sommes mal compris en effet :
pour les ordis, je dis que nous (moi y compris) ne saurions utiliser 100% de la puissance, mais eux oui.
En revanche, ils font peut être de la rétention d’information. (peut-être, vu les enjeux commerciaux derrière les annonces de météo à moyen termes).Pour 1651, vérifiez, c’est bien le début du minimum de Maunder, et il y a une « cassure » nette, avec 3 ans d’intempéries, famines, ... puis vient le froid sur 200 ans, nous sommes d’accord.
Il y a d’ailleurs une excellente corrélation avec l’activité solaire, et nous sommes d’accord que l’état actuel du soleil est un peu inquiétant. à suivre.
Aujourd’hui, nous entrons peut-être dans une même phase comme en 1651.
J’espère avoir été plus clair. Sinon, merci pour l’article.
-
@Francky la Hache
« ... pour les ordis, je dis que nous (moi y compris) ne saurions utiliser 100% de la puissance, mais eux oui ... »
J’ai eu l’occasion de regarder de très près les programmes de « la bande à Jones » dévoilés par la fuite CRU - qui ne se limite pas à des courriels. J’ai même écrit un post à ce sujet (L’alchimie des arrières cuisines ... de la science climatique).
Désolé, mais la qualité des programmes informatiques écrits par ces gens là ne m’impressionne pas !... A la demande, mais il faudrait me payer cher, je suis prêt à aller leur donner quelques cours. -
@ shawford :
inquiétant, parce que l’activité solaire est faible, et les prévisions (issues d’un consensus) sont optimistes à mon gout.
Déjà en 2008, deux scénarii étaient proposés l’optimiste a disparu depuis.
Le restant est encore trop optimiste à mon avis.Quelle belle marche d’escalier non ?
Solar Cycle Progression and Prediction
Je pense qu’on aura pas le max à 90 taches, et c’est déjà un motif d’inquiétude (pour le GIEC), mais c’est une bonne nouvelle pour les amoureux des glaciers, des piolets ... -
Pour moi l’informatique n’a rien a voir dans ces prévisions, un ordinateur est une grosse machine a calculer, rien de plus. Si on demande un calcul en fournissant des mauvaises données ainsi que de mauvaises formules, on aura un résultat faussé.
A croire que grâce au cerveau de l’homme et la puissance d’un ordinateur, on pourra deviner l’avenir .... c’est pas encore pour demain
-
@Spyder974
« ... Pour moi l’informatique n’a rien a voir dans ces prévisions, un ordinateur est une grosse machine a calculer, rien de plus. Si on demande un calcul en fournissant des mauvaises données ainsi que de mauvaises formules, on aura un résultat faussé ... »
Nous sommes entièrement d’accord sur ce point.
Les anglicistes, qui ne sont jamais en retard d’un acronyme, disent GIGO : Garbage In Garbage Out (« De la merde en entrée, de la merde en sortie ») -
Dans son infini sagesse notre dieu commun le soleil a un petit coup de « pompe » aujourd’hui. Le minimum de Maunder ? Peut-être et si oui tant mieux car cette baisse des températures va freiner pour un certain temps le rechauffement inévitable de nos températures. je le sent sans ordi.
Maiiiiiiiiiiis je peux me tromper.-
@bonnes idées
C’est très exactement ce que dit le Professeur Mojib Latif, auteur principal du GIEC, que personne jusqu’alors n’avait imaginé de qualifier de sceptique, et qui nie très vigoureusement l’être. -
Lucrezia 3 mars 2010 17:04Tout le Monde transfert son « modèle » pour trouver les prédictions climatologiques. Mais quel modèle : Scientifique ou Politique ?
Parce que ne croyez-vous pas qu’il a flagrant délit de tripatouillage des prévisions, surtout après la confusion entre 2050 et 2350 ....(hiiiiii) ?
Je crains que chacun essaye de faire dire aux chiffre ce qu’il a envie d’entendre pour lui permettre d’accéder au pouvoir .... et pas du tout pour « sauver » la planète...
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il est dit une citation de Churchill :
"« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées »."c’est bien le cas de ces personnes ....
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Pour ceux qui ne disposeraient pas d’un Blue Ray tout neuf, voici une autre technique développée vers le 17 ème siècle à Florence, la lecture du marc de café.
Examinez le fond de votre assiette après avoir éliminé le café non filtré (très important ).
Voyez- vous des cercles, c’est l’argent, un triangle un emploi stable, un carré des ennuis, un ovale etc....
N’en parlez à personne.
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Aaaahhhh.... Papyjacko,
Heureusement que je suis là pour vous donner les dernières nouvelles, vous êtes toujours en retard de trois trains au moins.
Puisqu’on parle météo et non pas climat....
http://www.vivelascience.com/article.php?sid=48
Repris ici même vous ne lisez donc pas ce qui s’écrit sur le post ?
http://www.lepost.fr/article/2010/02/12/1937800_le-mois-de-janvier-le-plus-chaud-de-la-decennie-la-plus-chaude-neige-record-aux-usa.html
Vous ce n’est seulement le chapeau qu’il vous faut manger mais le costar tout entier.-
Aaaahhhh.... Robère,
Si vous pouviez m’expliquer
1) En quoi exactement vos références sont en contradiction avec les déclarations du MET office ?
2) En quoi, s’il y avait contradiction, il me reviendrait, à moi, de régler ce différend ?
... cela me comblerait d’aise. -
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@Razzara
Merci pour cette relation d’une tranche de vie ... édifiante.
On imagine bien ce que cela doit être lorsqu’il ne s’agit pas seulement d’« assurer un TP », mais de la survie de son labo, ou de la sienne dans son labo ...
Alors, quand on voit qu’on est en train de s’écharper pour un ou deux sordides dixièmes de degrés ... on se dit qu’il y a bien peu de distance entre la vérité et l’erreur, entre l’intégrité et la manipulation ... -
J’ ai observé que la plupart des fois s’ il y a du soleil il fait assez beau temps .
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