@xq
qui dit
« La question est donc entière : sont-ce les défaillances de programmation qui entraine une mauvaise prévision, ou est-ce une défaillance du modèle lui même ? »
Ma réponse :
Les spécialistes de fiabilité des systèmes appellent « panne de mode commun » les cas où deux (ou plus) systèmes supposés être en redondance défaillent en même temps pour une raison commune.
Il faut rechercher si, entre les modèles, il peut y avoir une cause commune de défaillance. Il est assez peu probable que le « coupable » soit la programmation, étant donnée la diversité (redondance). Il faut donc rechercher du coté de la modélisation.
Là, on observe une chose tout à fait remarquable : tous les modèles climatiques font l’hypothèse d’une « rétroaction positive » (un écart à l’« équilibre » entraînerait, en rétroaction, une force qui écarte un peu plus de l’équilibre).
Cette « rétroaction positive », assez peu naturelle, est la seule façon d’obtenir des prévisions catastrophique, car tout le monde sait - il n’y a pas de débat là dessus - qu’un doublement des taux de CO2 entraînerait, directement, une élévation de température de 1°C.
La seule mesure directe existant à ce jour a été faite par Lindzen l’été dernier. Il trouve une rétroaction négative (une force de rappel à l’équilibre). Ses calculs sont contestés. C’est bien le moins puisque, si Lindzen a raison, il n’y a plus aucun fondement théorique au réchauffement anthropique catastrophique.
On finira bien par savoir, car les mesures seront refaites, quelle est le sens, et la valeur, de la rétroaction.
Mais cela pourrait bien être le « mode commun » des modèles climatiques. C’est leur consanguinité qui expliquerait leur défaillance conjointe.
Pour un retour à la modélo-diversité : Non aux MGM (Modèles Génétiquement Modifiés).