@xa
A propos de la relation taux de CO2 => température, vous dites
« Je ne suis pas d’accord. A moins que vous ne soyez ironique, la corrélation entre les deux phénomènes est flagrante, mais la causalité de l’un sur l’autre ne l’est pas »
Je suis désolé d’insister, il n’y a là aucune ironie.
Il ne s’agit pas non plus d’interprétation de corrélation en causalité, mais d’application directe de principes physiques, dont le détail est largement au delà de mes compétences, mais qui ne sont contesté par aucun scientifique, même les plus féroces des sceptiques, Lindzen en tête.
Mais cet effet « direct » est absolument anodin ... on pourrait dire qu’il reste « dans l’épaisseur du trait » des variations naturelles. En effet, voici un copier-coller d’un commentaire d’il y a quelques jours
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L’effet direct du CO2 (climate sensitivity) est évalué à environ 1°C pour un doublement du taux de CO2 (j’ai aussi vu 0,5°, mais bon ... restons en à 1°C, il y a un accord assez général là dessus.
Cela veut dire, SI on ne compte que l’effet direct, pour obtenir 1°C d’augmentation, il faudrait passer d’un taux (actuel) de 385 ppm à 770 ppm. Le rythme annuel moyen d’augmentation des taux de CO2 mesuré sur 50 ans (Mauna Loa) est d’environ 1,4 ppm par an. Il faudrait donc 275 ans pour parvenir à doubler les taux de CO2, et parvenir à notre degré d’augmentation, puis encore 275 ans pour le degré supplémentaire ...
Au rythme actuel, et en comptant 25 années par génération, c’est donc au bout de 11 générations qu’on aurait 1°C d’augmentation. Ce sont donc les petits-enfants des arrières-petits-enfants des arrières-petits-enfants de nos arrières-petits-enfants ... qui verraient le petit degré d’augmentation ... Mais, bien avant cela, on aurait - paraît-il - épuisé depuis longtemps la dernière goutte de pétrole, le dernier litre de gaz naturel, la dernière pelletée de charbon, la dernière cuiller de schistes bitumineux et le dernier milligramme de tourbe.
Mais il faur tenir compte de la notion de « rétroaction » (action en retour d’un effet sur le dispositif qui lui a donné naissance). Une rétroaction positive amplifie le phénomène, une rétroaction négative l’amortit.. En fait, il n’y a pas UNE rétroaction, mais une multitude de rétroactions qui interagissent les unes avec les autres et dont la résultante est une rétraoction globale.
Le GIEC postule une rétroaction globale positive - on serait cuits plus vite - mais ne l’a pas démontré. Les sceptiques disent qu’elle est négative - et dans ce cas il n’y aurait pas à s’inquiéter.
Les seules MESURES qui ont été réalisées de la rétroaction de la terre à une augmentation de température ont été réalisées, par le Professeur Lindzen, l’été dernier, à partir des observations du stellite ERBS de la NASA. Et les premiers résultats indiquent une rétroaction négative.
La messe n’est pourtant pas dite, car les résultats de Lindzen sont, cela est normal, âprement discutés.
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