@ PapyJako,
Je reviens un peu tard sur cette discussion, mais je voulais répondre sur un point :
« Les seules »réfutations" que j’ai trouvées sur le web sont des bordées
d’injures et d’insultes sur des blogs réchauffistes.«
En fait, il existe une réfutation, non publiée dans une revue à comité de lecture mais disponible sur Arxiv (lien) :
Proof of the Atmospheric Greenhouse Effect. Arthur P. Smith, American Physical Society, 1 Research Road, Ridge NY, 11961.
Et il existe une réfutation de cette réfutation, en soutien à Gerlich, également sur Arxiv, donc non publiée dans une revue à comité de lecture (lien) :
Comments on the “Proof of the atmospheric greenhouse effect” by Arthur P. Smith
Gerhard Kramm, Ralph Dlugi, and Michael Zelger, University of Alaska Fairbanks, Geophysical Institute 903 Koyukuk Drive, P.O. Box 757320, Fairbanks, AK 99775-7320, USA, Arbeitsgruppe Atmosphärische Prozesse (AGAP), Gernotstraße, D-80804 Munich, Germany
Ce dernier article est très intéressant (j’en recommande la lecture), car il démonte la réfutation d’A.P. Smith. Les auteurs ont trouvé que toute une suite d’équations de Smith est tout simplement fausse, certaines n’étant même pas équilibrées en grandeurs ! L’article de Smith est donc faux et ne risque pas d’être jamais publié.
»Mais, pour la même raison, on aurait pu s’attendre à ce que cette
nouvelle extraordinaire soit reprise par les autres scientifiques
sceptiques connus - et devenir le centre d’une formidable bataille entre
les théoriciens de la physique, puis qu’elle règle le problème - ce que
je n’ai pas vu non plus (ais-je mal cherché ?).«
En fait, ce domaine est à la fois nouveau et TRES complexe et délicat. Seul un tout petit nombre de physiciens théoriciens sont capables de s’y aventurer. C’est pour cette raison que ni les géophysiciens du GIEC, ni les géophysiciens sceptiques ne s’y sont aventurés depuis la publication de l’article de Gerlich. Il n’en reste pas moins que le seul article correctement publié sur la question est celui de Gerlich. Article qui, n’en doutons pas, a certainement été soumis à une revue par les pairs très serrée, avec 3, 4 ou 5 referees. Il faut admettre qu’il n’y a pas, aujourd’hui, de théorie cohérente et acceptée de l’effet de serre.
Ainsi, il n’existe ni démonstration théorique, ni preuve expérimentale que le CO2 aurait une quelconque influence sur la température de l’atmosphère.
@JL,
Ne nous fâchons pas. J’apprécie presque toujours vos commentaires et sais que nous sommes ici entre gens de bonne foi et de bonne compagnie.
Je suis d’accord avec PapyJako quand il affirme que le climat mondial (au passage, c’est une hérésie : il existe des climats régionaux, pas un climat mondial »moyen", comme l’avait toujours dit notre grand climatologue Marcel Leroux) n’est pas sorti de son canal de variations normales. La différence entre le minimum de Maunder et les températures actuelles n’excède pas 2 °C (plutôt 1,6 °C d’ailleurs). Et j’insiste : rien n’indique que le CO2 aurait un rôle d’amplificateur de ces variations.
En fait, il existe deux états d’équilibre majeurs pour les climats : celui que nous connaissons depuis environ 10.000 ans et l’état glaciaire, avec des températures inférieures de 5 à 8 °C. Il n’y a, à mon avis, aucun risque que nous sortions du canal normal de variations par le haut, mais il est possible que nous en sortions par le bas. Et ce serait beaucoup plus grave.