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Commentaire de Roungalachwingum

sur Y a-t-il un lien entre le QI, l'athéisme, le comportement libéral et l'exclusivité sexuelle chez les hommes ?


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Rounga Roungalachwingum 4 mars 2010 01:11

Bien que celà semble évident, il faut peut-être te rappeler que l’intelligence d’un côté, et la crédulité de l’autre, ne sont pas des quantités binaires.

Oui. Et ?

A partir de données objectives, comme l’étude citée

C’est incroyable ce trait chez toi de ne pas remettre en question les sources qui vont dans ton sens et de qualifier de « douteuse » toute source qui te contredit. Tu n’as même pas l’air de t’en rendre compte, mais je te le dis en ami : fais attention, c’est un trait de caractère très inquiétant.

mais aussi comme ta compréhension limitée

Attaque ad hominem.

il est tout à fait raisonnable de formuler l’hypothèse d’une relation de cause à effet entre faibles capacités intellectuelles et crédulités religieuses.

Il est également tout à fait raisonnable de discuter cette hypothèse

Cette hypothèse est corroborée par le socle des dogmes islamo-judéo-crétin qui ordonne aux crédules de croire sans RAISON (sans preuves ni réflexion logique).

Ton incapacité à dépasser l’axiome que tu énonces ici vient du fait que tu considères toujours qu’on devrait pratiquer sa religion ou sa spiritualité comme on pratique une science. En ce qui concerne les questions existentielles que l’être humain s’est toujours posé il faudrait émettre des hypothèses qu’il faudrait vérifier avant d’y apporter crédit. Or jamais la moindre hypothèse concernant le sens de la vie, le destin, la vie après la mort, l’existence d’un Tout immanent ou transcendant n’a pu être vérifiée ou infirmée jusqu’à ce jour. Face à ces mystères, l’être humain dispose des quatre attitudes que j’ai énoncées plus haut, que tu as arbitrairement qualifiées d’absurdes. Spécialement pour toi, j’y ajoute des sous-parties :
1. Affirmer qu’on a la réponse de manière certaine
 1.a. Parce qu’on prétend être la réincarnation de quelqu’un, un être surnaturel ou quelque chose du genre
 1.b. Parce qu’on prétend avoir vu Dieu, ou des extraterrestres ou que sais-je, ou bien qu’on a eu une illumination, ce qui nous a permis de tout comprendre
2. Croire en une réponse, et garder conscience qu’on n’a là qu’une croyance et non un savoir, ce qui donne toute sa valeur à la foi
 2.a. Parce qu’on a vu les effets incroyables qu’a eu cette croyance sur une personne, et que cet exemple nous a donné envie de suivre un parcours spirituel du même genre
 2.b. Parce que la réponse proposée par tel homme de foi ou tel texte sacré a produit l’effet d’une illumination et que depuis on voit le monde différemment
 2.c. Parce que telle réponse proposée par une religion ou une spiritualité peut rassurer. Par exemple, la peur de la mort trompée par la promesse d’une vie au-delà ou d’une réincarnation
 2.d. Parce qu’on a été élevé avec ces croyances, qu’elles nous conviennent et qu’on ne désire pas en changer, voire même qu’on ne s’est pas posé la question
3. Ne croire en aucune réponse, et refuser de s’investir dans une foi ou une religion particulière
 3.a. Parce qu’aucune réponse proposée par les religions n’a parue satisfaisante
 3.b. Parce qu’on a quelque part l’intuition qu’une réponse existe à ces questions mais que l’homme ne peut la connaître, et que les dogmes religieux sont insuffisants pour éclaricir ces mystères.
 3.c. Parce qu’on croit qu’il n’y a pas de réponses à ces questions. Notre vie ne serait qu’un accident et le fait même de poser de telles questions serait se faire des illusions. En gardant conscience que c’est juste une croyance, puisqu’on ne sait rien de plus que les autres a-priori.
4. Affirmer que ces questions n’existent pas puisqu’il n’y a pas de réponse. Considérer cette attitude non comme une croyance mais comme un savoir.
 4.a. Parce qu’on s’appelle Minga

J’ai peut-être oublié une ou deux sous-catégories, il y a sans doute d’avantage de nuances et ces catégories peuvent s’interpénétrer, mais schématiquement c’est à peu près ça.
Dans les sciences, on peut rester dans l’attitude que l’on veut jusqu’à ce qu’une preuve ait été apportée : on nomme cela des hypothèses ou des conjectures. On a pensé au XVIIIème et au XIXème siècle que la science allait finir par apporter toutes les réponses, même celles concernant les mystères énoncés précédemment, mais ce scientisme a vite été abandonné. Malgré nos avancées scientifiques, un point d’interrogation reste toujours. On est donc toujours dans une situation où face à ces questions, nous ne pouvons combler notre ignorance qu’en adoptant une des quatre attitudes ci-dessus, en attendant d’inventer une expérience scientifique qui établira une fois pour toute la vérité. Quand cette expérience sera inventée, si elle l’est un jour, alors on pourra commencer à considérer les religions et les spiritualités de la même manière qu’une science. Mais en attendant la seule expérience que nous pouvons faire, c’est une expérience humaine, c’est-à-dire une expérience dont nous sommes à la fois l’observateur et le sujet. Par exemple on peut faire l’expérience de se mettre à avoir la foi pour voir si un effet se produit en nous, si ça change quelque chose entre « avec la foi » et « sans la foi », si Jésus se met à nous parler, si on se souvient subitement de ses anciennes réincarnations. Seulement, ce n’est pas aussi simple, puisqu’il ne s’agit pas de le décider pour avoir la foi : c’est un exercice difficile qui réclame énormément de travail sur soi. C’est cela qui fait qu’une approche scientifique de ces questions est absurde : même si le rationaliste renâcle, le croyant, celui qui a essayé, qui a fait l’expérience répondra « vous pourrez dire ce que vous voulez, de là où je suis j’expérimente des choses que vous ne connaissez pas ». C’est pour cela que le parallèle que j’avais fait sur l’amour ou sur le rire était pertinent. On pourrait citer d’autres expériences humaines du même genre, qu’on peut toiser avec la raison froide quand on ne les a pas expérimentées soi-mêmes, mais dont tous les expérimentateurs vous diront que vous ne savez pas ce que ça fait : courir un marathon, partir à la guerre, faire l’amour, avoir un accident de la route, faire du saut à l’élastique, avoir des enfants, escalader une montagne, se prendre un râteau, commettre un meurtre, courir pour sauver sa vie, perdre un proche, etc. etc.

je pense très probable que les crédulités les plus fortes (interprétations intégristes et littérales des textes cléricaux) sont associées aux capacités intellectuelles les plus limitées

Ca c’est peut-être vrai, quand on voit les crétins religieux intégristes aux USA, par exemple...

et qu’à l’inverse des capacités intellectuelles moins limitées sont associées à des formes de crédulités moindres (comme chez ton « Nobel » crédule, par exemple).

Pourquoi mettre des guillemets à Nobel ?


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