« 50% pour Melenchon et ses alliés cocos , c’est d’un ridicule »
C’est vrai, je le reconnais malgré le fait que je sois sympathisant du Front de Gauche, et plus spécifiquement du Parti de Gauche.
Mais ce n’est pas ce que dit l’article. L’article établit à partir du ratio popularité/présence médiatique un coefficient d’efficacité médiatique. Ceci-dit, je trouve la représentation sous forme d’un camembert avec attribution d’une portion à chacune des personnalités présentes totalement à côté de la plaque.
Le graphique incriminé laisse entendre que dans l’avenir Jean-Luc Mélenchon pourrait recueillir 50% de la popularité électorale, alors qu’il ne fait qu’indiquer que le hiatus entre la popularité mesurée (la popularité réelle ne pouvant guère être préjugée en dehors d’un scrutin l’impliquant personnellement) et la couverture médiatique est tout simplement abyssal.
Après cela, on peut se demander s’il est vraiment pertinent de baser une telle analyse uniquement sur des personnalités. En lieu et place de « Mélenchon », par exemple, l’auteur aurait dû multiplier les recherches avec des noms de personnalités « marquantes » du Front de Gauche, les têtes des listes dans lesquelles est impliqué le Parti de Gauche et « Front de Gauche » et « Parti de gauche », voire « parti communiste », « alternatifs », etc.
Évidemment, c’est là un travail fastidieux, surtout qu’il est nécessaire de l’opérer suivant les mêmes méthodes avec tous les mouvements en lice, ou au moins avec ceux qui sont impliqués dans la plupart des régions.
De fait cet article est effectivement un « indicateur » non seulement de censure mais aussi et surtout de la méthode à suivre pour correctement l’évaluer.
Après cela, on peut considérer que se baser sur la popularité mesurée est déjà biaiser l’étude, mais il est vrai qu’en dehors de ces enquêtes on a que peu d’indicateurs (résultats des élections précédentes, nombre de partisans, nombre de sympathisants déclarés, etc., tous problématiques à utiliser).