"Les idees de decroisance c est bien mais :
- C est interdit
par les lois, les societes et les traites internationaux, et donc pour
realiser ce que tu veux, c est une revolution mondiale qu il faut.
- C est irrealiste,
car l etat intermediaire entre une societe de croissance et une societe
de decroissance est une crise (et donc une guerre) telle que le
benefice sera mince.
- C est dangereux, car le premier pays qui part dans ce trip s affaiblira unilateralement, et donc se fera attaquer et detruire par ses voisins.«
C’est interdit : alors montrez moi les articles de lois et de traités qui affirment ça.
C’est irréaliste : je ne crois pas. Il est tout à fait possible d’avoir une décroissance :
- de 50% de la production d’énergie en améliorant l’efficacité énergétique et diminuant les gaspillages avec les techniques actuelles sans changer l’organisation de la société.
De 50% supplémentaires en modifiant l’organisation : plus de transports en commun, meilleur aménagement du territoire, développement du travail à domicile, modification des comportements (ex covoiturage). Ce type de réorganisation entraînerait de facto une décroissance de la production matérielle : automobiles, système routier, bureaux, ...
- d’une partie importante de la production matérielle : en valorisant systématiquement les déchets, en privilégiant la fabrication d’objets durables, en limitant les objets jetables, en valorisant les activités culturelles au lieu de faire la promotion d’objets ou d’activités inutiles (piscines, bateaux ,ski, tourisme »club med"), en mangeant moins de viande (surtout rouge), en faisant de la prévention au lieu de soigner, en mettant en place une agriculture raisonnée (moins d’engrais et de produits phytosanitaires). Ces réductions qui n’occasionnent aucune perte de niveau de vie entraîneraient de facto une diminution des efforts de lutte contre la pollution (eau et littoraux plus propres, moins d’incinérateurs,...)
C’est dangereux : bien au contraire. Les sociétés les plus dépendantes par rapport aux ressources naturelles seront les plus vulnérables quand l’accès aux ressources deviendra plus difficile. Il est plus facile de s’approvisionner et on n’apparaît pas comme un concurrent quand on a des besoins moins importants. Des ressources sont même dégagées pour accroître les moyens de défense
(en Europe, ils sont en diminution constante depuis 20 ans et ça ne peut que se
poursuivre dans les conditions actuelles).