Je ne conteste pas les résultats, mais je souhaiterais les adapter, car les hyptohèses sous jacentes ne sont pas complètement justes :
vous partez du principe que compétences et intelligence sont égales, or s’il est vrai que l’intelligence n’a pas ou très peu évolué depuis la création de l’homme, il n’en est pas de même pour les compétences.
C’est même le point cruxial : votre argumentaire repose sur notion de complexité maximale : je rajouterai à compétences données. Cela change tout et fait basculer le débat non pas sur l’aptitude intrinsèque d’une population à adresser la complexité, mais sur les temps relatifs entre évolution de la complexité et adaptation de la population.
Nous voila revenu au débat de l’éducation : Est-il structurellement possible que l’acquisition de compétences soit suffisament rapide pour suivre l’évolution de la complexité ?
En fin de compte, comme la compléxité est également générée par l’education de la population, nous sommes en face d’un problème complexe (au sens mathématiques) : celui du modèle proie-prédateur.
Il est bien connu que selon les paramètres ce modèle peut être stable ou chaotique.
S’il est stable le chomage est stable (positif, nul ou négatif d’ailleurs) et ceci independement du temps : a exclure car non observé (sur un siècle par exemple).
Mais s’il est chaotique alors selon que les deux évolutions sont en phase ou pas, on a chomage ou pas. La bonne nouvelle c’est qu’étant chaotique, le processus est très sensible « aux conditions initiales », c’est-à-dire qu’il suffit d’une petite réforme pour que cela ait de gros effets (relativement aux constantes de temps du sujet étudié) 