L’ennui c’est que « les modèles culturels des anciennes générations » perdurent et sont toujours dispensés dans les écoles fréquentées par les « zélites », même s’ils se sont adaptés aux nouvelles réalités. C’est ce qui fait que les enfants des dites « zélites » se retrouvent en position de dominants. L’accès aux « grandes écoles » ne s’est pas démocratisé lui ! c’est même le contraire avecl’augmentation exorbitante des droitsd’entrée.
Il n’y a pas de « massification de la culture », plutôt une massification de l’inculture !
La différence est énorme entre amener toute une classe d’âge au niveau du bac (d’il y a quarante ans), ce qui ne s’est jamais produit, et abaisser le niveau exigé pour le « bac » afin d’obtenir 80% de réussite.
Cela ressemble aux phénomènes liés aux « plans » soviétiques : Comme leurs objectifs étaient bien souvent irréalisables, on révisait, à la baisse bien entendu, les objectifs et à la fin on pouvait se féliciter de les avoir atteints.
Ce fameux « bac ouvert à tous » n’ouvre plus aucune porte... et les employeurs ne se font pas d’illusions à ce sujet.
N’en déplaise à ceux qui racontent que les bacs sont plus difficiles aujourd’hui, je ne connais pas un seul élève de fac capable de réussir, ni même de comprendre, les « annales du bac » 1971. Nombre de nouvelles matières sont certes enseignées, mais au détriment des fondamentaux et si les calculettes ont remplacé le calcul, cela signifie simplement qu’il y a de moins en moins de gens sachant compter.
Quant à l’orthographe si « complexe », si nos contemporains ne sont plus capables de lire un texte de ce bon monsieur De la Fontaine, je les plains (ou jeu lé plein en français post-moderne !).