Hélas, comme en tout domaine l’amalgame est vite fait, et il est si facile de s’offusquer et chevaucher son beau cheval blanc.
Heureusement la part des choses et le rétablissement d’une vérité pourtant facile à connaître quand on s’en donne la peine ont été faites par Xa, Jean d’Hotaux, Eleusis.
Attendez-vous (comme lançait Geneviève Tabouis en son temps) à des jours sombres petits français si vous permettez qu’un gouvernement use de tels procédés pour grappiller encore plus d’argent. Peu importe les motivations de Falciani (je doute fort qu’elles soient nobles, l’avenir nous le dira) ses méthodes empruntent au banditisme. Que diriez-vous si vous étiez l’employeur de cet homme ? Ou un client spolié ? Ah, c’est un Robin des bois !!?... eh bien alors appliquons ses méthodes en toutes circonstances : plus rien de nos vies privées, de nos tics, de nos petites habitudes (ou turpitudes) ne resteront intimes grâce à des hommes de cet acabit. Tout ce que nous aurons confié aux médecins, aux banquiers (!), aux organismes sociaux ... etc. sera sur la place publique. C’est ce que vous souhaitez ?
Pour en revenir à La Suisse, non ce n’est pas un paradis fiscal, mais un lieu choisi par ceux qui souhaitent un minimum d’intimité et de discrétion sans pour cela être traité de trafiquant ou de mafioso.
Quand aux paradis fiscaux - les vrais - soyez bien assuré qu’ils tournent toujours à plein régime et qu’ils se gaussent des rodomontades « françouaise » car ils savent bien qu’ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied ces donneurs de leçon... et casser la tirelire !!
Alors pitié, pas d’amalgame, c’est trop facile et ça va dans le sens du vent.
(Bon ben là Joseph, tu t’es fait des amis encore ...)