La critique est nécessaire, indispensable.
Le critique, systématique, professionnel, réfugié dans la tour d’ivoire de sa « Hhhhauteur d’Aaaaanalyse », dans la certitude de tout savoir et de tout expliquer mieux que les autres... ce critique n’a en définitive aucun intérêt, ni aucune influence.
Il n’existe que parce que d’autres ont fait quelque chose, qu’ils ont créé une oeuvre, ont proposé une réflexion ou inventé une nouvelle technique ...
Le critique systématique qui est capable de se mêler d’art, de communication, de politique, de faits de société, de musique, de littérature, d’enseignement, de sport, de sexe, de musique... qui, du haut de sa science infuse, trouve chaque jour matière à se faire mousser.... qui s’admire dans le miroir de son importance supposée..... , il brasse du vent, inlassablement.
On a tout d’un coup envie de lui dire à ce critique :
Prend un crayon, dessine moi un mouton.
Prend une caméra fait un film,
Prend un objet ou une idée, fait une publicité...
Montre moi de quoi tu es capable et soumet toi à notre critique.
Ce qui est encore plus amusant, encore plus tordant si ce n’était pathétique, c’est quand le critique de tout n’autorise le concernant la critique de personne.
Le jour où ce critique admettra la justesse de certains des reproches qui lui sont faits, le jour où il saura débattre, prendre en considération les remarques qui lui sont adressées... ce jour là ce critique aura peut-être le droit de s’exprimer.
Et son langage changera peut-être, enfin.
Pas demain la veille !
En attendant, il brasse du vent encore et encore.